Voici votre sujet qui a été tiré au sort. Sachez que vous êtes complètement libre sur la continuité de cette aventure et sur le dénouement. Nous vous offrons un sujet, maintenant à vous de l’interpréter et d’écrire la suite de cette histoire. Il n’y aura pas d’intervention PNJ sur ce sujet. Bon amusement
Un vieil homme du marché qui vendait ses tomates bien trop cher, a accepté de vous faire un prix, à condition que vous alliez chercher pour lui un trésor, noté sur une carte qu'il vous a prêtée. Il s'attend à ce que vous lui rameniez son précieux coffre, caché bien des années auparavant. Aventurier, vous avez accepté et pris la direction de ce trésor, qui vous emmène aux abords de la forêt des âmes. Vous commencez à entrer dans la forêt, vous retrouvant dans un coin dense. Soudain, un énorme bourdonnement vous prend les oreilles, et, effrayé, vous vous mettez à courir. Votre corps heurte celui d'une autre personne, tenant à la main la même carte que vous. Papi aurait-il engagé plus d'une personne pour lui chercher son trésor ? Apparemment, aucun de vous deux n’avait lu derrière la carte, que ce trésor était un coffre rempli d'abeilles, qui avait miraculeusement laissé sortir toute la colonie, et qui n'était pas prête de vous lâcher de sitôt. Sans compter cette petite fille en vadrouille pas loin de vous, qui va se retrouver poursuivie par ces petites créatures volantes. Gare aux piqures !
Partir à l’aventure seule était une mauvaise habitude que Sissy avait prise depuis ses tous débuts à Neverland. Ce n’était pourtant pas parce qu’elle était une grande aventurière, loin de là! Cependant la gamine souffrait de la solitude lorsqu’elle ne trouvait personne pour jouer. Et puis ces derniers temps, Feisty n’était plus très commode depuis qu’elle avait subitement pris deux ans de plus pour aider à sauver l’île… Décidément, vieillir ne lui avait pas fait… mais en même temps c’était deux années perdues à jamais! Elle avait raison d’être de mauvais poil, certes, mais la blondinette préférait l’éviter, ça diminuait les risques d’accidents… Et puis la noirceur partie, il n’y avait presque que les pirates dont il fallait se méfier.
Accompagnée de Lily, la petite fée rose, l’enfant s’équipa de son panier et de son bâton. Le premier était pour ramasser les fruits qu’elle trouverait sur son chemin et le second était son moyen de défense. Oh et son lance-pierre dont elle ne e séparait jamais! Elle le cachait dans son panier avec un caillou, prêt à l’emploi. Elle n’était pas totalement insouciante… juste un peu! Il faut dire qu’elle avait fait plus de bonnes rencontres que de mauvaises jusqu’à présent. Ses mésaventures l’avait rendue plus prudente, mais elle restait une enfant, il était donc nécessaire de commettre les erreurs quelques fois avant d’en tirer une leçon. Et puis il fallait bien sortir pour aller chercher quelque chose à manger! Les fruits n’allaient pas apparaitre comme sa, à la porte de sa cabane!
L’air pur lui faisait du bien. Sissy se sentait heureuse en se promenant librement dans la forêt… Un peu embêtée, puisqu’elle ne trouva rien à manger sur son chemin. Elle continua de marcher, sans s’apercevoir qu’elle avait quitté la Forêt des Quatre Saison pour pénétrer dans la Forêt des Âmes. Elle n’était pas très douée pour se repérer, malgré le temps qui passait, elle continuait de se perdre encore et encore. Cette petite n’aurait sans doute jamais le sens de l’orientation! C’était surement la raison première qui la conduisait dans toutes sortes de situations, qui n’étaient pas toutes agréables.
Sissy entendit des bruits non loin… C’était des pas. Elle ne bougea pas et l’individu passa. Elle était trop loin pour le voir et il en était surement de même pour cette personne. Une fois les pas éloignés, elle continua sa route, jusqu’à ce qu’elle tombe sur un buisson de petits fruits! Elle en mangea tout en remplissant lentement son panier… Comme elle en mettait plus dans sa bouche que dans le panier, ça n’avançait pas très vite. Elle cru entendre de nouveau des pas. Il y avait beaucoup de gens qui se promenaient dans cette forêt ce jour-là ou quoi? La gamine continua tout de même ses petites affaires, ayant bien vite vidé le buisson des fruits murs… Comme le panier n’était pas plein, il lui faudrait trouver autre chose…
Prudemment, elle avança, la vraie prudence aurait sans doute été de retourner à l’arbre, mais ça aurait été une idée bien trop ennuyant pour cette histoire! Sissy cru entendre un bourdonnement. Croyant à un problème auditif, elle se frotta les oreilles, mais il semblait que ce n’était pas elle le problème… Surtout que Lily démontrait des signes d’inquiétudes… donc elle aussi devait entendre. Est-ce que ce bruit avait un lien avec les gens de plus tôt? Ne les ayant pas vus, elle n’en avait aucune idée. Toute innocente qu’elle était, l’enfant n’avait aucune idée du danger qui la guettait… Peut-être en avait-elle entendu parler une fois, il y avait bien longtemps, mais pour l’instant, son cerveau ne faisait pas de lien avec quoi que ce soit… Elle flânait donc, à la recherche de fruits, sans s’inquiéter… alors que sa fée commençait à paniquer en essayant de la persuader de s’éloigner.
hors rp:
c'est cher payé pour des tomates, vous vous êtes fait avoir les garçons XDDD j'espère que mon post vous va, vous aurez qu'à m'attraper au passage, parce que j'aime jouer l’inconsciente, jusqu'à ce que le problème déboule x)
Faire les courses, quand je n’étais pas accompagné d’une des filles ou de Rosy était quelque chose d’un peu stressant pour moi. Non pas que j’étais mal à l’aise à me mêler à la foule ou quoi que ce soit, mais plus parce que si j’avais appris à reconnaître les chiffres il y a longtemps, il restait tout de même le problème que je ne savais pas encore lire (même si Grace s’était proposée pour m’aider à ce sujet on y était pas encore) et par conséquent j’avais peur de faire une bêtise. Pourtant, jusque-là, j’avais navigué à travers les étals du marché sans qu’un évènement notable ne se produise. Mais bientôt j’arrivais aux tomates et là…L’hallucination complète. Il était sérieux avec le prix de ses tomates ? Pour le coup, même moi, et mon peu d’éducation générale, je savais que ce prix était trop cher pour des tomates. Pourtant Rosy l’avait mis sur sa liste et revenir sans sous prétexte qu’elles étaient trop chères ne lui aurait pas plu. Alors je fis quelque chose que j’avais déjà vu faire par Bookman et qu’il m’a vaguement expliqué et que j’ai continué d’observer quelques fois dans cette ville : j’ai marchandé. Tenté du moins. Sans m’énerver, même plutôt en prenant cela avec le sourire, j’ai bien tenté de lui faire baisser les prix, sans grand succès.
Et puis je ne sais pas ce qu’il s’est passé dans l’esprit du marchand, mais il m’a dit, d’un coup, comme sorti de nulle part, que si je voulais qu’il me fasse un prix, je devrais aller lui chercher son trésor, et le lui ramener. Mouais. Honnêtement, j’ai failli refuser (parce que franchement, il me ferait un rabais de quoi ? Quelques sous à peine et moi j’allais lui ramener un trésor ? C’est de l’arnaque !) ; puis une pensée m’est venue : si c’était un trésor de monnaie sonnante et trébuchante, peut-être pourrais-je subtiliser une ou deux pièces. On ne va pas me faire croire que le vieux fou en face de moi se souviens exactement du nombre de pièces il y avait dans son trésor et qui plus est, quelqu’un d’autre aurait pu le trouver avant nous. Bon, d’accord, ça pouvait aussi être carrément autre chose comme trésor, et là je me serais fait avoir…Mais bon, il faut savoir prendre des risques des fois. Alors je me saisis de la carte qu’il me tendait, et repartis.
Avant de partir à l’aventure, il valait mieux que je ramène déjà les courses que j’avais. Coup de chance pour moi, je ne croisai personne (et surtout pas Rosy). Je rangeai rapidement et efficacement les courses puis passai un mot à l’une des filles de prévenir Rosy que je serais absent quelques heures de plus mais que je serais de retour avant le dîner (en toute logique…). Après tout, la carte n’était pas très grande et si je me fiais à elle, menait vers la forêt des âmes. Ca va, niveau trajet. Je pris quand même soin d’emmener un couteau avec moi. La nuit perpétuelle était peut-être terminée, mais il ne fallait pas oublier que la forêt regorgeait de bestioles étranges et pas forcément très amicale, donc autant suivre le conseil dispensé par Cheyenne il y a quelques temps : ne pas se balader seul et sans arme dans la forêt. Paré pour l’aventure, je partis.
Je marchais dans la forêt des âmes depuis quelques temps déjà et toujours aucun signe de l’endroit où se trouverait le trésor. J’avais beau retourner la carte dans tous les sens, non non, ça devait être par là. J’avais bien essayé de déchiffrer ce qu’il y avait d’écrit au dos de la carte, mais j’ai vite abandonné, en me disant qu’à tous les coups, c’était le nom du fabricant et quelques informations etc…J’ai encore marché un peu, puis je m’arrêtai, figé sur place. Des ennemis ? Mes pieds sont pris dans un piège ? Non, non…J’ai entendu des abeilles. Alors les abeilles en soi, si vous les laisser tranquilles, elles ne sont pas méchantes. Mais ça c’était dans mon ancien chez moi, dans l’autre monde. Ici, les abeilles c’était une autre histoire. Déjà que j’avais croisé des moustiques de la taille de mon poing, je n’allais pas traîner pour voir la différence entre mes abeilles et les abeilles se trouvant ici. Le bourdonnement se rapprochant j’ai pris mes jambes à mon cou et j’ai filé. J’ai couru à toute jambe, cherchant à éviter l’essaim qui semblait me suivre à la trace, la saloperie.
Sur le chemin, un peu plus loin, je vis une petite fille qui faisait la cueillette. Elle n’entendait rien ? Bon, tant pis pour elle. Je la dépassai et au bout de quelques mètres, m’arrêtai, jetant un regard derrière moi et la fillette n’avait pas bougé. Non, je ne pouvais pas la laisser là et être la proie des abeilles ! Je fis demi-tour au pas de courses et m’agenouillai face à elle.
"Salut ma grande, écoutes, il faut que tu partes d’ici, il y a un vilain essaim d’abeilles qui arrive et…" Pas si loin que cela, je voyais l’essaim arriver. Ohoh. Bon, pas le temps de négocier avec la petite "Okay, changement de plan. On va faire un jeu, tu montes sur mon dos et on voit combien de temps je peux te porter, t’en dis quoi ?"
J’avais remarqué que quand on proposait des jeux aux enfants, ils étaient parfois un peu plus coopératif, espérons que celle-ci soit de ce genre-là.
Luis de la Nostra
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Partir sur le marché avec sa fille, croyez-moi, c’est une très mauvaise idée. Ma petite fée réclame souvent, en petite fille capricieuse qu’elle est, mais surtout, qu’est-ce que je ne ferai pas pour lui faire plaisir ? Alors que nous déambulons entre les étales des marchands, elle s’arrête devant un marchand de tomate pour en acheter. Elle adore ça, elle les mange comme les fruits. J’étire un sourire, venant près de lui pour en acheter quelques-unes. Il veut me faire un prix, mais qu’importe, j’ai les moyens de payer le prix fort. Je m’en moque, je veux juste faire plaisir à Leya. Seulement, ce bonhomme le mot qu’il ne faut pas : trésor. Et quand ma petite fée l’entend, elle sautille sur place. Il faut croire qu’elle tient de sa mère, de ce côté-là, à aimer les richesses. Je soupire avant de lancer un regard sombre au marchand : pourquoi a-t-il dit ça cet abruti. « P’pa ! Trésooooor ! » Je roule des yeux : « Où est-il ce trésor ? » demandais-je au marchand, la voix sombre. Il grimace en montrant ma fille, précisant que ce n’est pas pour les enfants, que je ferai mieux d’y aller seul. Bravo, maintenant je vais devoir partir chercher un trésor sans elle, de quoi la faire hurler jusqu’à Lawless Island. Il me tend une carte et je retourne jusqu’à mon immense bâtisse, la laissant au soin de sa mère. « Je vais chercher ce trésor ! » « Veux venir moi ! » Je me baisse devant elle, touchant son bout de nez : « Tu ne peux pas, c’est trop dangereux Leya, mais je te promets de revenir avec ce coffre remplie de cadeaux pour toi. » Ses yeux se mettent à briller et je maudis le marchand, j’espère qu’il vaut le coup au moins, son trésor. Je l’embrasse, ainsi qu’Eyah puis je file en suivant la carte. Me voilà, au bout de plusieurs heures, à marcher dans la forêt dans la direction de ce coffre.
Je passe par-dessus un tronc d’arbre renversé sur le sol, certainement une chute lors des tempêtes qui ont ravagé l’île ces derniers mois. Je m’assois dessus un court instant, histoire de reprendre mon souffle. C’est là que je me rends compte que je ne suis plus le jeune soldat de ma jeunesse et que ça faisait longtemps que je n’avais pas autant crapahuté dans les bois. Je manque de pratique. Alors que je sors une gourde d’eau de mon sac en bandoulière, j’entends un cri de fillette et je vois un jeune homme passer en courant, tenant sur ses épaules une petite blonde. Il regarde souvent en arrière, comme s’il était poursuivi alors que la gamine elle, semble s’amuser. J’ai l’impression de voir Leya, à cet instant. « HEY ! » Je viens rapidement auprès d’eux, arrêtant le jeune homme. Je le reconnais, il travaille pour Rosemary : « Je peux vous aider ? » J’ai mes armes sur moi, toujours au cas où, s’ils sont poursuivis par des forbans, j’ai suffisamment de rage depuis le banquet pour en tuer quelques-uns. Il a tout juste le temps de prononcer quelques mots à mots encontre, avant de reprendre sa course. Je fronce des sourcils, me tournant pour mirer au loin une forme sombre qui s‘approche et au fur et à mesure qu’elle vient vers moi, j’entends un bourdonnement immense. « Par tous les saints ! » Un essaim d’abeilles ! Tout de go, je prends mes jambes à mon cou pour courir à la suite des deux autres, me retournant également fréquemment : « De l’eau ! Il faut sauter dans l’eau pour leur échapper ! » dis-je en criant, rattrapant le jeune homme et la gamine, tout aussi effrayé qu’eux à l’idée que ces bestioles nous rattrapent.
Toujours en train de flâner de façon plutôt distraite et totalement inconsciente, Sissy fut bien surprise de voir cet homme débarquer devant elle. Pourquoi était-il en panique? Ah les adultes, ils étaient tellement stressés! Ça donnait une bonne raison de rester une enfant! Quoique prendre quelques années mettrait peut-être un peu de plomb dans la tête de cette gamine, lui permettant de repérer les situations dangereuse et de s’en éloigner avant que ça ne dégénère. Elle regarda cet homme, méfiante, jusqu’à ce qu’il parle d’un sein d’abeille… ou plutôt d’un essaim d’abeilles! Elle pu donc comprendre ce qu’était se bourdonnement, analysant la menace rapidement, elle monta sur le dos de cet homme. Si c’était un jeu, c’était bien, non? Mieux que de songer à ce qui leur arriverait si ce nuage d’insectes en colère les rattrapait!
Mais était-ce vraiment prudent d’être monté sur le dos d’un inconnu? Surement plus que d’être resté sur place alors que des abeilles furieuses passaient! Et puis il n’avait pas d’épée, ni de chapeau, donc ça ne devait pas être un pirate? Et puis une personne méchante l’aurait laissé là pour qu’elle se fasse piquer. Bien que la situation était loin d’être drôle, l’enfant s’amusait bien sur son cheval improvisé. C’était une bonne façon de fuir et ça allait bien plus vite que si elle avait du courir.
- Hey gentil monsieur, c’est quoi ton nom? Moi c’est Sissy!
Était-ce vraiment le temps de faire des présentations? Non, mais le timing n’avait jamais été la force de l’enfant. Et puis ce n’était pas parce qu’ils s’enfuyaient, tentant d’éviter les piqures qu’il fallait être impoli!
Alors qu’ils fuyaient, ils croisèrent cet autre homme, qui semblait bien habillé, donc surement pas un pirate non plus. Il demanda s’il pouvait aider, mais ça, même la gamine doutait qu’il pouvait faire quelque chose contre les abeilles en furie. Il en vint à la même conclusion, car lui aussi se mit à courir. C’était presque une course, par contre c’était à espérer que ce ne soit pas l’essaim qui gagne! La petite c’était déjà fait piquée par une abeille après qu’elle eut accidentellement marché dessus, elle ne pouvait oublier la brûlure que le venin avait provoquée… Si une piqure faisait terriblement mal, elle n’osait pas imaginer des dizaines et des dizaines! Cette fois elle comprenait vraiment le danger, prenant peur elle essaya de trouver de l’eau, comme le nouvel arrivant venait de crier.
Sissy chercha des yeux la présence d’eau, comme elle n’avait pas d’effort à faire pour courir, ça lui laissait le temps d’observer les environs, mais dans un boisé, elle ne voyait pas très loin… Puis une éclaircie où il lui sembla apercevoir des reflets. Étirant un bras par-dessus l’épaule de sa monture, elle pointa l’endroit repéré :
- Là-bas! Il y a de l’eau là-bas!
La gamine aurait espéré un lac à l’eau calme, mais c’était une rivière! Comme elle ne nageait pas très bien, elle se demanda si c’était une si bonne idée… Piqure ou possible noyade? Qu’est-ce qui faisait le moins mal? Les adultes ne pouvaient rien contre les abeilles, par contre peut-être qu’ils pouvaient l’empêcher de se noyer? De toute façon, comme elle était sur le dos de l’homme s’était à lui de décider, elle cru bon de quand même le préciser d’un ton suppliant :