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 Moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout ♦ erim
★ second star to the right and straight on till morning ★

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Luis de la Nostra
Beware, I'm starving
Luis de la Nostra
ζ Inscris le : 20/02/2016
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ζ Localisation : Blindman's Bluff dans son immense demeure
ζ Occupations : Gouverneur de la cité de l'Aveugle
ζ Âge : Quarante-deux ans
ζ Statut : Marié - possède des amantes
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Message Sujet: Moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout ♦ erim Moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout ♦ erim EmptyLun 4 Avr 2016 - 22:28

moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout

Mes mirettes se redressent pour observer mon fils, attablé juste en face de moi. Il dévore son déjeuner avec voracité comme si nous ne l’avions pas nourri depuis des lustres. Je me racle la gorge, déposant ma cuillère en bois près de mon assiette tout en croisant les mains. « Fils ? » Ses yeux aussi sombres que les miens se redressent, interrogateurs : « Qu’as-tu fait pour avoir aussi faim ce matin ? » Il hausse des épaules, bafouillant la bouche pleine sur une chasse ou une course, j’ai du mal à comprendre ses paroles. Je roule des yeux, ne cherchant pas à en savoir davantage et je me contente de quitter la table pour aller rejoindre ma chambre. Je suis censé recevoir des habitants aujourd’hui pour les séances de plaintes quotidiennes et je sens déjà un mal de tête s’installer. Que je déteste ces instants, je les redoute même. Vivement que mon fils soit en âge de pouvoir m’aider dans mes tâches, je lui donne sans hésiter les séances de plaintes. Je referme la porte derrière moi, troque ma tenue du jour pour quelque chose de moins confortable, mais de plus présentable pour m’afficher auprès de la population. Après quelques longues conversations avec moi-même pour m’insuffler courage et résistance aux prochaines heures, je quitte ma chambre pour m’engager dans les couloirs frais de ma demeure. Je m’arrête devant une porte souvent close, comme une barrière infranchissable : la chambre de mon épouse. Je soupire, m’approchant en déposant une main contre celle-ci. Je pourrai décrire chaque centimètre de cette porte, tellement je l’ai souvent confronté. Quelques bruits derrière m’interpellent et je fronce des sourcils, collant mon oreille pour identifier la source de ces bruissements. J’ai l’impression… qu’il s’agit de sanglot. Ma paume écrase la poignée et la porte s’ouvre pour m’offrir un spectacle navrant, mais sans surprise. Mon aimée serrant entre ces doigts le morceau de tissu - défraîchis et usé à force de le malmener – qui appartenait à notre enfant disparu. Comme j’aimerai tant retrouver mon épouse comme jadis, lorsque la joie inondait encore ses traits angéliques, quand les larmes glissaient sur ses joues uniquement par le rire que la douleur. Je crois ne pas l’avoir entendu s’esclaffer depuis une décennie, depuis que Levi est mort. Mon cœur se sert, j’aimerais pouvoir l’étreindre seulement elle me repoussera, elle n’acceptera pas mon intrusion dans son cocon, aussi je referme la porte avec la gorge nouée.

Encore moins motivé, je pénètre dans la salle des doléances en faisant un mouvement de tête vers un ami et confident, mais aussi un membre de mes conseillers. Il semble ressentir mon désarroi aussi, il s’empresse de me rejoindre avant de faire entrer le premier habitant pour s’acquitter de mon état et envisager un report de ces confrontations.
« Luis, souhaitez-vous… du repos ? Nous pouvons annuler et remettre à demain- » « Non Enris, tout va bien. » Il n’insiste pas et je l’en remercie, se dirige près de la porte pour pouvoir annoncer le premier habitant qui souhaite obtenir mes conseils ou mon aide, lorsque j’en ai le pouvoir, contre une mésaventure ou un problème. Seulement, avant qu’il ne puisse ouvrir la bouche, la porte claque et une petite furie blonde dévale dans la pièce avant de sauter sur mes genoux : « Papa ! » Mon visage se décontracte, mon sourire revient et j’observe ses grands yeux innocents pétillants de malice. « Ma petite fée ! Qu’est-ce que tu fais ici ? Où est maman ? » Elle hausse des épaules d’une façon si touchante que cela m’arrache un sourire. « Hmh, laisse-moi deviner… Tu n’as pas voulu manger tes légumes et c'est pourquoi maman doit te chercher partout à cet instant, non ? » Elle tortille ses doigts, signifiant que j’ai raison et qu’elle sait ce qu’elle vient de faire. Je l’attire contre moi pour un tendre baiser sur son front. Ma petite fée, que ferais-je sans elle ? Elle a ce don de me remonter le moral, même si Constance pourrait faire davantage. Quelques secondes après, Eyah débarque en grimaçant et j’étire un sourire : « La fuyarde est ici ! » Elle se met à rire légèrement, s’approchant en tendant les bras et je laisse ma petite fée s’éloigner, lui faisant un signe de main. Enris vient verrouiller la porte pour éviter une autre arrivée en fanfare de mon petit monstre puis il annonce le premier habitant. Je me redresse dans mon fauteuil, observe l’arrivant marcher jusque devant mon fauteuil. « Bienvenue dans la maison du Gouverneur, que puis-je faire pour toi ? Parle et sois le plus explicite possible, je te prie… » Mes lèvres s’étirent dans un sourire bienfaisant et j’attends les plaintes de cette personne : vont-elles s’accompagner de larmes ?
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Erim Moorehead
Beware, I'm starving
Erim Moorehead
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ζ Localisation : A Blindman's Bluff dans une belle maison près de celle du Gouverneur
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Message Sujet: Re: Moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout ♦ erim Moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout ♦ erim EmptySam 18 Juin 2016 - 23:13

Moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout

J'ai essuyé bien des déceptions depuis quelques semaines, le travail se fait plus que rare et surtout depuis que les pirates ont fait irruption dans les rues de Blind. Personne ne fait confiance à une personne qu'on ne connait pas. Je m'arrange pour travailler là où je peux, sur les docks, je livre quelques charrettes, je travaille pour quelques heures dans une taverne, mais rien qui me permette d'assurer une rentrée d'argent permanente. Assis sur l'un des tabourets de la Taverne de l'Aigrefin, je mire un père et son fils attablés un peu plus loin, un sourire ourlant mes lèvres à leur conversation. Certes, c'est assez osé de ma part et mal placé, mais je trouve que ce qu'il lui dit est beau et vrai. Ce n'est pas mauvais de dire la vérité aux enfants, leur mentir parfois ne fait que les faire tomber de haut. Le tavernier vient me poser une assiette de viande et je le remercie, touchant d'un doigt le bord de l'assiette. « Toujours rien, Erim ? » Je dodeline ma tête pour simple réponse silencieuse. A ma mine, il remarque que je suis las de ne pas trouver, moi qui n'ai jamais eu de difficulté pour trouver. « Les temps sont durs, tu sais, l'ami…si je pouvais te prendre ici comme avant, je le ferais, mais…j'ai tout le personnel dont j'ai besoin et je dois faire attention à ma trésorerie » Je me contente d'un geste ample de main pour éviter qu'il continue de trouver des raisons ou fausses excuses. Je ne sais pas trop. « Ce n'est pas grave, je sais…je trouverai, mais… » Je me redresse, étirant mon dos et mes bras. « C'est juste que…je dois ramener de l'argent pour m'acheter une maison et subvenir aux besoins de ma… » Il me coupe, tapant le bois de son bar. « T'as une femme, ça y est !? » Je souris, soulevant mon verre pour me donner contenance, des regards se sont tournés vers nous, et notamment le père et son fils, maintenant ce sont eux qui écoutent une conversation qui n'est pas la leur. « Non, pas une femme. Enfin, pas encore, nous sommes…enfin, on se connaît encore peu, mais…j'espère que lorsque j'aurais un vrai travail et une maison, elle viendra avec moi… » On bavarde un bon moment tout en mangeant, il me raconte ses propres expériences, avant de se frapper le front en plein milieu d'une histoire haletante. « Mais, j'suis benêt ! Le gouverneur, pourquoi, tu n'vas pas l'voir ! J'suis certain qu'il t'trouverait un bon boulot ! » C'est vrai, je n'y avais pas songé, peut-être par besoin de prouver que je pouvais y arriver sans aide ou par simple ego, quémander du travail de la sorte, c'est comme si je demandais de l'aide. A la fin de la soirée, je paye mon assiette et je retourne dormir dans la petite auberge auprès du port que je loue pour une pièce la nuit, c'est miteux, cela empeste le poisson, mais ce n'est pas très cher et je peux continuer à mettre les quelques pièces que je gagne dans ma bourse plus que dans celle des autres.

A l'aube, je décide de me rendre à la maison du gouverneur, une magnifique demeure un peu sur les hauteurs de la ville, une magnifique tour la faisant ressembler à un château. Je suis le premier à m'inscrire sur une liste et je m'en retourne lorsqu'on me donne l'heure de passage des…des requêtes ou un truc du genre. Après un déjeuner pris sur le pouce sur un toit d'une habitation, je descends pour regagner la demeure du gouverneur où une foule attend déjà, je m'annonce et on fait passer devant bon nombre de badauds qui ne sont pas venus s'inscrire dès le matin. Un grand type bien habillé vient vers moi, me demandant mon nom et le pourquoi je suis venu voir le gouverneur. « Je voudrais, qu'il m'aide à trouver un bon travail, Monsieur » Il se contente de monter et descendre sa tête sans un regard vers moi, notant sur un morceau de papier une chose que je n'ai pas dite. « Non, vous faites erreur, je n'ai jamais dit que je venais me plaindre pour trouver un travail » Surpris que je sache lire, ses yeux s'arrondissent et je me permets de lui prendre sa plume pour barrer ses écrits. « Si vous faites cela avec tous les pauvres diables derrière moi, qui ne savent pas lire ou écrire, je trouve cela lamentable, le gouverneur est-il au courant ? » L'homme me mitraille de son regard acier et je passe lorsqu'on m'invite à entrer. M'avançant la tête haute et le regard droit, je me place en face du fauteuil du gouverneur qui siège tel un Roi qui vient pour écouter son peuple. Cela me fait penser à des histoires qu'on se racontait au coin du feu enfant.

Luis : Bienvenue dans la maison du Gouverneur, que puis-je faire pour toi ? Parle et sois le plus explicite possible, je te prie…

« Euh…bonjour Gouverneur. Tout d’abord, je voulais vous faire savoir que l’homme…» Je me retourne et je montre celui qui attend devant la porte. « Fait un compte rendu mensonger des demandes des gens et si j’avais été illettré, je serais passé pour un badaud qui vient pleurer dans vos jupons…Mais passons outre ça…je viens vous mander une aide pour un travail honnête. Ancien mineur de vos mines vers la lagune, je suis démuni depuis des mois. Je ne trouve pas de travail fixe, les gens de la cité ne faisant plus confiance à personne, on a brûlé ma demeure sur la plage avec tout ce que je possédais. Je ne suis pas ici, ne vous méprenez pas pour faire la manche, je sais travailler, que ce soit physique ou un travail de confiance. Tout ce que je désire, Gouverneur De La Nostra, c’est un bon travail, que je puisse offrir à la femme que j’aime et que je veux épouser, une maison digne d’elle. Je me disais que vous aviez de l’influence et que vous pourriez m’aiguiller » Je le mire profondément, il a l’air d’un homme bon et juste. J’ai travaillé pour lui bien des fois, nous nous étions rencontré à quelques occasions, mais sans jamais se parler, j’étais un visage parmi tant d’autres pour lui.
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Luis de la Nostra
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Luis de la Nostra
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Message Sujet: Re: Moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout ♦ erim Moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout ♦ erim EmptyJeu 23 Juin 2016 - 22:12

moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout

La première personne à se présenter devant moi est un jeune homme dans la vingtaine – je pense – et qui me semble être un bon gars. Que peut-il bien vouloir que je fasse pour lui ? « Euh…bonjour Gouverneur. Tout d’abord, je voulais vous faire savoir que l’homme…» Je fronce des sourcils lorsqu’il pointe Conrad. Qu’a-t-il fait ? « Fait un compte rendu mensonger des demandes des gens et si j’avais été illettré, je serais passé pour un badaud qui vient pleurer dans vos jupons…Mais passons outre ça…je viens vous mander une aide pour un travail honnête. », pourquoi est-ce que je ne suis pas surpris ? Cet imbécile doit vouloir me rendre chèvre en faussant les venues des citoyens. De ce fait, les entretiens sont plus longs et mes maux de crâne plus intenses. Il va m’entendre, ce crétin ! « Ancien mineur de vos mines vers la lagune, je suis démuni depuis des mois. Je ne trouve pas de travail fixe, les gens de la cité ne faisant plus confiance à personne, on a brûlé ma demeure sur la plage avec tout ce que je possédais. Je ne suis pas ici, ne vous méprenez pas pour faire la manche, je sais travailler, que ce soit physique ou un travail de confiance. Tout ce que je désire, Gouverneur De La Nostra, c’est un bon travail, que je puisse offrir à la femme que j’aime et que je veux épouser, une maison digne d’elle. Je me disais que vous aviez de l’influence et que vous pourriez m’aiguiller » J’étire un sourire en mirant ce jeune garçon. Sa requête me plait et surtout son honnêteté, je le sens bien ce petit. Et puis, il m’a démontré l’incapacité d’un de mes employés dans une tâche pourtant simple, écouter et écrire ce que veulent les habitants avant notre entretien. Et puis, il a déjà travaillé pour moi dans les mines même si je ne me souviens pas de son faciès. Qu’importe. « Quel est ton nom ? » Il me répond et j’étire un sourire, faisant un mouvement de la main pour l’inciter à se rapprocher davantage de mon fauteuil. « Erim, je ne me souviens pas de toi dans les mines et je suis navré que les intempéries t’aient rendu sans emploi. Je suis responsable et de ce fait, je vais t’aider à trouver un bon travail. » Je me lève de mon siège, ce que je ne fais jamais et même Enris est surpris. Je descends les marches pour tendre mon bras vers ses épaules, comme le ferait un père vers son fils.

Nous nous approchons d’une des immenses fenêtres qui illumine la pièce – enfin, illuminait quand le soleil était encore là – pour se poster devant.
« Tu as l’air d’être un garçon honnête et crois-moi, ce n’est pas facile à trouver dans le coin, surtout avec ces maudits pirates qui se font souvent passer pour des habitants d’ici. J’ai envie de t’aider gamin et je vais le faire. Je ne peux pas forcer les gens à t’embaucher parce que les temps sont durs et avec cette nuit permanente, plus encore. Mais moi, je peux te prendre ici. J’ai besoin de personnes sur qui je peux compter, à qui je peux presque confier ma vie sans recevoir un poignard dans le dos et je sens bien que tu es de ces gaillards… Comme Enris ! » Je me tourne vers mon fidèle ami avec un sourire, l’incitant à nous rejoindre. « Mais bien évidemment, je teste toujours les personnes et je pense qu’Enris pourra te dire que je peux faire confiance facilement, mais que ma confiance se mérite. Alors, si tu es prêt à t’investir gamin, je peux t’en dire plus… c’est le cas ? » Sa réponse me satisfait, aussi j’enchaîne : « Bien ! Tu vas m’assister durant les doléances. J’ai besoin de quelque pour m’aider à trouver des solutions et puis, dans l’idéal, me remplacer quelques fois. C’est d’un ennui mortel parfois, mais il y a aussi les querelles à estomper, corriger, apaiser… Est-ce que tu te sens prêt pour ça ? Peut-être, peut-être pas… nous verrons ça demain à la première heure ! » Je tapote son épaule : « Il te faut une maison, puisque tu es sans toit et je peux t’en offrir une d’ici, Enris va te donner une liste de maison que nous possédons et qui est inhabitée, tu pourras faire ton choix. Comme ça, tu pourras épouser cette femme, mais…tu m’as l’air bien jeune, non ? » Il me donne son âge et je remue de la tête. « Et elle, elle a quel âge ? » J’ouvre grand les yeux. « Étrange qu’elle ne soit pas déjà mariée… Tiens Enris, va nous chercher les maisons tout de suite, qu’il reparte avec et je t’invite à manger avec moi ce midi. On parlera comme ça, d’accord Erim ?! » Je ne lui laisse pas vraiment le choix, en fait.
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Erim Moorehead
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Message Sujet: Re: Moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout ♦ erim Moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout ♦ erim EmptyDim 26 Juin 2016 - 22:21

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Après ma tirade, que je n’espère pas trop rentre dedans, je mire le visage du Gouverneur qui se met à avoir un rictus assez sympathique. Je lui retourne son sourire, il faut dire qu’il a cela d’étrange, il communique aussi bien son côté taciturne que sa bonne humeur. Il me demande comment je m’appelle et je viens de me rendre compte que j’ai complètement oublié de me présenter, quel manque de bonne manière. « Erim Moorehead, Gouverneur » Sa main m’indique que je dois m’approcher et après un regard circulaire autour de moi, je m’approche de cet homme qui se penche pour me parler également. On dirait presque des messes basses comme lorsque j’étais à l’arbre et que personne ne devait entre ce que nous allions dire. Il ne se souvient pas de moi, en même temps, nous étions bien trop nombreux à la mine pour qu’il mémorise tous nos visages. Et puis, je n’étais qu’un nombre rien de plus. Mais, ses paroles sont justes et rassurantes pour la suite et je trépigne intérieurement lorsqu’il me parle de m’aider à trouver un bon travail. J’imagine déjà ma maison, ici à Blind avec Apolline et Pil bien évidemment. Ce ne sera pas pour tout de suite, le temps de la construire ou de l’acheter…mais…je me débrouillerai pour travailler plus et plus dur s’il faut. Il vient sur moi, me prenant par l’épaule pour m’emmener vers les fenêtres. Il appuie un peu trop à un endroit et cela me fait grimacer, ma blessure à la poitrine n’étant pas totalement guérie. Il me complimente sur mon honnêteté et je me sens légèrement mal, après tout…je me servais de ses mines pour mon propre marché noir, mais je ne volais pas à proprement parlé…ce qui se trouve sous la terre appartient à tout le monde et je ne volais pas le travail des autres, je passais plus d’heures a creusé pour mon propre compte…pour moi…ce n’était pas du vol, mais je ne sais pas pourquoi, c’est la première chose qui m’a traversé l’esprit au mot honnête...Il parle de m’employer chez lui et pourquoi pas, il est certain que je ne suis pas de ceux qui tue sans raison valable du moins. Je confirme de la tête en observant l’homme nommé Enris.

Il veut me tester, ne pas me donner sa confiance dans l’immédiat et c’est bien entendu tout à son honneur. Ce qu’il me fait penser qu’il n’a pas dû beaucoup tester l’autre tâche à l’entrée de la salle. Je souris intérieurement, ne voulant pas qu’il pense que ce sourire s’adresse à lui pour ses paroles. « Je veux m’investir bien entendu et je peux vous dire que vous n’aurez pas à le regretter, Gouverneur » Il enchaine, parlant de l’assister et même de le remplacer durant les séances de doléances, dit comme ça, la tâche est assez simple, j’écoute, je parle, j’aide les gens. Une chose que je fais au naturel, quoi. Il ne me laisse pas répondre au fait que je suis prête, je pense qu’il préfère voir par lui-même. Après tout, ce n’est que ma parole et il ne me connait pas pour juger sur ma bonne gueule. Je m’apprête à le remercier et lui donner mon salut, mais voilà qu’il me tapote de nouveau l’épaule en parlant d’une maison qu’il pourrait me donner. Beaucoup de choses à lui répondre, mais une chose arrive seulement à sortir de ma bouche. « 22 ans, Gouverneur » il me demande pour Apolline et je souris niaisement rien qu’à l’énoncer de son prénom. « 20 ans » Tout se passe bien trop rapidement et je me retrouve invité à sa table pour le midi. Enris me demande de le suivre, chose que je fais sans demander mon reste. Je remercie le gouverneur avant d’être mené dans une grande salle juxtaposant la salle des doléances. Enris me sourit en déposant devant moi, une liste de maison. Il me demande si je connais bien la ville et je confirme. « Alors, je te conseille d’aller faire un tour en ville avant le repas, tu as quelques heures devant toi, revient pour…rah maudit soit cette nuit. Dans deux ou trois heures, ce sera parfait ! » Je le remercie, tout heureux que les choses se passent aussi bien, bien plus que je ne l’aurais souhaité. Je passe les deux heures suivantes à écumer la ville aux adresses qu’on a bien voulu me donner pour tomber sur celle que j’imaginais. Une belle demeure avec un magasin, sans doute une maison appartenant à un charpentier ou un forgeron. C’est elle que je veux, mais je veux la payer, il est hors de question que le gouverneur me l’offre, ce qui signifie qu’il aurait le pouvoir de me la reprendre et cela est non négociable. À mon retour dans la grande demeure sur les hauteurs, je m’annonce et Enris m’accompagne dans la salle pour le déjeuner. Je salue le gouverneur, il est étrange qu’il déjeune seul. « Nous ne sommes que tous les deux ? » Il confirme et je ne pose pas plus de questions, prenant place à sa gauche. « Je vous remercie de votre aide, vraiment et pour cette maison, mais j’insiste sur le fait que je souhaite vous l’acheter, votre prix sera le mien. Je veux payer tout ce que j’ai et ne devoir mes possessions à personne d’autre que moi » Ma demande le fait sourire et quelque peu le surprendre. Quel fou demanderait à payer quelque chose qu’on veut lui offrir. « Ma requête vous parait étrange, n'est-ce pas ?... » Il me répond et je plisse mes yeux avant de me servir un pain qu’on me tend. « Je ne suis pas malhonnête, je suis trop bavard, parfois bien trop jeune encore dans ma tête, mais je sais que tout ce qu’on possède doit venir de nous, sinon, il n’y a pas de fierté à obtenir une chose qu’on a dérobée et eut par un quelconque don. Ça donne un trop gros pouvoir sur l’autre et je veux pouvoir vous dire merde, si un jour vous allez trop loin. Alors que si la maison vous appartient, je me retiendrai de nous le dire, vous voyez ? »

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Message Sujet: Re: Moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout ♦ erim Moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout ♦ erim EmptyDim 10 Juil 2016 - 16:40

moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout

Enris s’approche pour accompagner le jeune Erim dans une autre pièce tandis qu’on annonce le prochain venant solliciter mon aide pour une affaire. Ou juste se plaindre, ça dépend. La matinée s’enchaîne ainsi et je suis heureux de ne pas avoir eu besoin de taper du poing pour que les querelles cessent ou qu’un villageois cesse de me harceler pour faire des miracles. On m’a déjà demandé de faire revenir le soleil, une fois. Comme si j’étais Dieu en personne. Un compliment certes et mon égo a pu apprécier les paroles du paysan, mais ma fougue a bien évidemment pris le dessus pour rappeler à cet ahuri que je suis comme lui, un être humain contraint de subir les caprices météorologiques de Neverland. Je quitte mon fauteuil pour aller dans ma sale de repas, sans femme ni enfant pour déranger nos échanges. Je mange rarement avec un futur employé, mais je le sens bien ce gamin. Enris ramène le fameux Erim jusqu’à ma table : « Nous ne sommes que tous les deux ? » Je confirme par un mouvement de tête et le laisse prendre place sans plus de cérémonie. Je n’ai même pas eu le temps de prendre mon verre pour boire une gorgée ou encore soulever mes couverts, que le jeune homme commence à parler. « Je vous remercie de votre aide, vraiment et pour cette maison, mais j’insiste sur le fait que je souhaite vous l’acheter, votre prix sera le mien. Je veux payer tout ce que j’ai et ne devoir mes possessions à personne d’autre que moi », j’étire un sourire bien que je sois surpris. Pourquoi vouloir payer un bien que je peux lui offrir ? « Ma requête vous parait étrange, n'est-ce pas ?... » « Eh bien oui. Je dois dire que je suis surpris que tu souhaites payer une maison que je peux t’offrir. Pourquoi ? » Je soulève mon verre pour en boire une gorgée, fermant légèrement les yeux avant de le reposer pour attaquer ce que j’ai déjà dans mon assiette. « Je ne suis pas malhonnête, je suis trop bavard, parfois bien trop jeune encore dans ma tête, mais je sais que tout ce qu’on possède doit venir de nous, sinon, il n’y a pas de fierté à obtenir une chose qu’on a dérobée et eut par un quelconque don. Ça donne un trop gros pouvoir sur l’autre et je veux pouvoir vous dire merde, si un jour vous allez trop loin. Alors que si la maison vous appartient, je me retiendrai de nous le dire, vous voyez ? » Il est bien sage, ce gamin. C’est un bon point et avec cet esprit, il ira loin. « Je vois parfaitement et tu es totalement libre de me dire merde Erim. Tu achèteras cette maison, si tel est ton désir et en fonction de celle choisie, je te fixerai mon prix. » Il semble content et nous commençons à manger.

Je lui pose diverses questions, notamment sur son passé et j’apprends que c’est un ancien enfant perdu, qu’il a oublié son passé – du moins d’où il vient – et c’est la raison pour laquelle, il se sent encore gamin parfois. « Avec ce travail, tu grandiras. » J’étire un sourire en mentionnant cette femme dont il a fait mention. Se mettre en ménage, vivre avec une femme et avoir des enfants aussi, le fera également grandir. Et puis, il est encore jeune. Vingt-deux ans. Il a le temps de mûrir. Nous parlons également du travail, je lui narre quelques anecdotes bien sympathiques sur les diverses demandes que j’ai déjà eues et qu’il risque d’avoir aussi. Je parle aussi des affaires délicates comme les vols, les viols, les enlèvements… c’est malheureusement courant et parfois difficile. La douleur des autres nous affecte. Moi particulièrement. Le repas passe rapidement, trop même si bien que lorsqu’Enris rentre pour me dire que je suis attendu pour l’après-midi doléance, je soupire. « Tu n’as rien à faire dans l’immédiat ? … Parfait, alors tu vas commencer dès aujourd’hui et nous pourrons ainsi continuer à parler. » Je me lève, laissant mes domestiques s’occuper de notre table tandis que nous retournons dans la grande salle. Un siège est installé près du mien pour le jeune Erim. « Cette maison ? » Il parle du commerce de rhum et je fronce des sourcils : « Oh ! Cette jeune femme dans le territoire des bêtes sauvages est la même personne que la marchande de rhum ?! Je l’ai déjà rencontrée une fois, avec une amie. Je vois, je vois… » Très bon choix, cette jeune demoiselle est très charmante. Avec quelques années en plus, j’aurais certainement essayé d’en faire une amante. Nous nous installons et le premier est annoncé. Lorsqu’il s’arrête devant nous, je pointe Erim sur ma droite avec un sourire : « Bienvenue dans la maison du Gouverneur. Voici Erim, adresse-toi à lui aujourd’hui. » Je croise mes mains et j’écoute le badaud. Voyons comment il s’en sort.
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Erim Moorehead
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Message Sujet: Re: Moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout ♦ erim Moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout ♦ erim EmptyLun 22 Aoû 2016 - 15:23

Moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout

Luis : Je vois parfaitement et tu es totalement libre de me dire merde Erim. Tu achèteras cette maison, si tel est ton désir et en fonction de celle choisie, je te fixerai mon prix.

Quoi de plus réjouissant qu’une conversation franche. Tous les adultes ne réagissent pas comme le gouverneur le fait actuellement avec moi. Lorsque j’étais enfant perdu, j’ai mille fois constaté par moi-même de la rudesse des paroles des adultes, de leurs duperies et de bien autres choses. Je me suis juré de ne jamais devenir ce qu’ils étaient, alors…bien que je sois moi-même grand à présent, je tiens cette promesse encore et j’espère pouvoir le faire jusqu’à la fin de ma vie. Nous parlons, je ne suis pas homme à me méfier et je lui raconte tout de moi, ce que je suis, ce que j’ai été, ce que j’espère devenir, sans aucune retenue, je pense que c’est ce qu’il aime chez moi, une certaine candeur dans être toutefois dupe. Il prétend que je vais grandir avec le travail qu’il m’a confié, mais je n’espère pas dans le mauvais sens. Si telle est le cas, j’espère que ma douce Apolline et Stue, sauront me remettre dans le droit chemin. Les conversations vont bon train, que ce soit en parlant famille ou projet. J’aime cet homme, j’ignorais que le gouverneur pouvait être celui qui mange en ma présence, le pouvoir donne toujours un autre aspect, c’est étrange. A la fin du repas, Luis me demande si j’ai autre chose à faire, mais ce n’est pas comme si il me donnait le choix et je me retrouve rapidement dans la grande salle, un siège près du sien. Il me parle d’Apolline et bien que je sois de nature jalouse, je ne vois en rien mes sentiments se mettre en attaque lorsqu’il parle d’elle. Je suis bien content qu’il l’ait déjà rencontré.

Le gouverneur me fait passer l’épreuve du feu, c’est à moi que les doléances vont être faites. Nerveux, oui, qui ne serait pas, me voilà promu en moins d’une journée adjoint du gouverneur et preneur de décision. J’ai peur d’échouer de mal faire, je regarde souvent Luis, tentant d’avoir son avale lorsque je rends une décision, mais pas une fois, il ne me reprend, confirmant toujours de la tête les paroles que je donne et les décisions que je juge opportunes. Lorsque le dernier homme quitte la salle, je pose mon front sur ma paume, riant nerveusement de ce qui vient de se produire. « Comment faites-vous pour ne pas perdre votre calme et votre vision de droiture ! Ils sont parfois si complexes à cerner qu’on se demande qui ment et qui dit la vérité…M’en suis-je bien sorti ? Ais je commis des erreurs sans que vous ne les ayez mentionnées ? » J’ai craint le pire, mais le Gouverneur est satisfait, il parle de mon cœur noble et mon âme encore innocente, mais que je vais m’endurcir, cependant, il n’espère pas tant que cela, car il voit en moi, un homme de justice. « Monsieur, je n’ai jamais eu le désir de devenir quelqu’un qu’on reconnait dans la rue…je veux juste…pouvoir faire vivre ma famille… D'ailleurs...voulez-vous voir celle que j'ai choisi ? »


Dernière édition par Erim Moorehead le Mar 23 Aoû 2016 - 19:40, édité 1 fois
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Luis de la Nostra
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Message Sujet: Re: Moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout ♦ erim Moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout ♦ erim EmptyMar 23 Aoû 2016 - 14:40

moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout

Observer, écouter ces gens qui viennent se plaindre à un autre que moi, c’est à la fois plaisant et étrange. Erim semble se faire rapidement à son nouveau rôle et les gens se confient assez rapidement et avec confiance. Je n’interviens pas une seule fois, me contentant de quelques hochements de tête ou sourires lorsqu’il regarde dans ma direction. Il réfléchit, il trouve des solutions intéressantes pour rendre service. Je ne me suis pas trompé, j’ai bien choisi. Ce môme ira loin. L’après-midi passe et lorsque le dernier homme sort de la salle, Enris va fermer les portes tandis que je me tourne vers le jeune homme avec un sourire. « Comment faites-vous pour ne pas perdre votre calme et votre vision de droiture ! Ils sont parfois si complexes à cerner qu’on se demande qui ment et qui dit la vérité…M’en suis-je bien sorti ? Ais je commis des erreurs sans que vous ne les ayez mentionnées ? » Je viens poser ma paume sur son épaule dans un geste paternel que je veux rassurant. « C’était très bien Erim. Ton cœur est noble, ton âme innocente. Tu t’endurciras avec ce travail, j’espère pas trop parce que cette innocence te rend particulier. Tu iras très loin Erim. »  « Monsieur, je n’ai jamais eu le désir de devenir quelqu’un qu’on reconnait dans la rue…je veux juste…pouvoir faire vivre ma famille… D'ailleurs...voulez-vous voir celle que j'ai choisie ? » Certains hommes ne choisissent pas la notoriété et pourtant, elle débarque. Ce sont ces gens-là qui sont uniques et qui font avancer les choses. Je ne prétends pas que ceux qui cherchent le pouvoir ne font que des mauvaises choses, mais… j’ai toujours eu des preuves sur les hommes au cœur noble. Je remue de la tête à sa question, me levant de mon fauteuil. « Allons-y… » Enris nous ouvre les portes lorsqu’on sort de la grande salle, puis j’emmène Erim de l’autre côté pour sortir par la porte de derrière. J’ai déjà fait la bêtise de sortir par devant après des doléances, un carnage.

Nous traversons une rue, la maison qu’il a choisie n’est pas loin de la mienne. Une belle bâtisse, grande qui peut accueillir une famille nombreuse, sans oublier tout l’espace pour une boutique – ou un commerce de rhum –, la maison idéale. Je tapote son épaule avec un sourire : « Effectivement, c’est un très bon choix. Un peu grande pour vous deux, mais je suppose que si tu l’as choisi grande, c’est que tu espères fonder une famille. » Il confirme et je remue de la tête, allant à l’intérieur. Il y a quelques travaux à faire, la maison est inhabitée depuis quelque temps, mais rien de conséquent. « Tu veux mon prix, c’est ça ? » Il hoche de la tête et j’observe les lieux, je me gratte la barbe. « En prenant en compte les travaux que tu vas devoir faire, la façade délabrée à l’Ouest et la horde de groobatt à déloger. Je vais dire… 10 000 pièces d’or. » C’est une très belle somme, en général, des maisons comme celle-ci valent dans les 15 000 voir plus, mais je prends en compte certaines choses et je fais un mouvement de main : « Pas de négociation, c’est mon prix. 10 000 pièces d’or et pas une de plus. C’est un prix honnête avec l’état de la maison, ainsi qu’une remise, mais c’est mon choix et ça ne se refuse pas. » Je souris, montrant le plafond d’un bras : « Te voilà donc avec une maison, mon garçon. Bientôt une femme et qui sait, un enfant ! » Je viens près de lui, les mains croisées devant moi : « Tu ne t’attendais pas à ça ce matin, en venant me voir, n’est-ce pas ? Moi non plus, mais je suis content que tu sois venu réclamer du travail Erim. On va bien s’entendre tous les deux ! » Je frappe son épaule avec un sourire.


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Message Sujet: Re: Moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout ♦ erim Moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout ♦ erim EmptyJeu 25 Aoû 2016 - 11:58

Moi j'réponds merde, en principe ça colle avec tout

Il accepte et cela me donnera l’opportunité de lui demander son prix. Je ne peux pas m’engager sans connaitre ma dette. Enris nous fait passer par une porte sur le côté du bâtiment, un moyen d’être discret me fait savoir le gouverneur et je ne peux pas lui reprocher. Ma demeure est non loin de la sienne, grande et belle, avec de quoi faire une splendide maison pour Apolline et notre famille. Je confirme ce qu’il dit sur la maison, en effet, elle sera habitée bientôt je l’espère par des enfants, n’est ce pas ce que font les grandes personnes après le mariage et certaines même avant. Nous entrons, il regarde un peu partout avant de me poser LA question. « Oui, j’aimerai savoir le montant de ma dette, Monsieur » Il semble peser le pour et le contre, si son prix est trop bas, alors c’est qu’il me faut une faveur, mais je n’accepterai pas dans de telles conditions. « 10 000, mais…elle en vaut… » Il me coupe, disant les raisons de sa décision et qu’elle les vaut largement. « Bien, Monsieur…Je suppose que je vous suis bien redevable, bien que cela ne m’empêchera pas de vous dire ce que je pense ! » Nous sourions l’un et l’autre et nous finissons par parler de ce matin et des changements qui se sont produits en si peu de temps pour moi. « Je le crois aussi, Monsieur. Vous venez de me rendre l’homme le plus heureux de cette île et j’espère pouvoir vous rendre au centuple votre bonne grâce » Il me tape sur l’épaule, disant qu’il n’en doute pas. Il me remet une bourse pour cette première journée en me disant que c’est une avance pour débuter les travaux et qu’il m’attend demain à 9h pour une réunion. Les doléances ne sont pas tous les jours, heureusement. Je le remercie encore une nouvelle fois avant de le raccompagner à la porte. Je reste un moment seul à observe mon chez moi, je pense que cette maison est réellement parfaite. Je ressors de la maison, je me rends chez quelques marchands et j’écris rapidement à Apolline pour lui dire ce qu’il m’est arrivé. J’espère que quelqu’un pourra lui lire mon message. Je ne sais pas comment faire avec des dessins pour lui raconter ma journée. Heureux et souriant, je m’endors la soir même sur un matelas dans la grande salle, imaginant déjà comment nous allons vivre ici.
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