Je ne sais même plus comment j'ai fait pour me retrouver dans cette situation. Tout ce que je vois c'est que je suis en train de courir parce que des loups sont à mes trousses. Non loin de moi, Sawyer et un autre homme courent eux aussi. Je les vois s'éloigner, j'ai envie de crier, de leur dire de m'attendre, mais je n'y arrive pas, je n'ai  jamais été très sportive, je suis essoufflée et j'essaye de me concentrer pour ne pas tomber, alors appeler à l'aide, c'est trop d'efforts à fournir en plus. Je suis déjà assez étonnée de ne pas me prendre les pieds dans les diverses crevasses et racines qui compliquent ma fuite.

En voyant que j'étais toujours debout et en vie alors que l'environnement est clairement contre moi, je me suis un peu laissée dépassée par un excès de confiance et je me suis risquée à me retourner pour voir si les loups nous suivaient toujours. Je n'avais même pas remarqué que Sawyer et l'autre homme avaient disparu devant moi. Je ne me suis rendue compte de ma bêtise qu'au moment où je me suis sentie basculer en arrière. Comme je courais toujours, j'ai foncée tête baissée dans une crevasse et comme je ne regardais pas devant moi, j'y suis allée pleine de bonne volonté. Durant ma chute, j'ai vue toute ma vie défilée devant mes yeux, je m'attendais à tomber sur des rochers pointus, dressés là pour punir les imprudents qui auraient l'audace de passer ici. Je me suis finalement retrouvée plongée de la tête aux pieds dans de l'eau alors que j'étais déjà prête à embrasser la mort.

Lorsque j'ouvre les yeux sous l'eau, je distingue quelques formes, des jambes, surement celles de Sawyer et de notre compagnon de fortune. Tandis que je nage vers la surface, je me dis que j'ai vraiment eu de la chance que cet écrin d'eau soit justement ici, près à nous réceptionner. Je remercie le sort de m'avoir laissé encore une chance de revoir ceux à qui je tiens, ceux qui forment aujourd'hui ma famille. Je me demande si William m'aurait cherché ou si il se serait juste mis dans une colère noir avant d'engager une nouvelle nourrice. Lorsque je perce la surface, mes poumons se remplissent à nouveau de cet air si précieux qui commençait à me manquer. Non loin, Sawyer semble s'inquiéter pour moi, il ne dois pas m'avoir vu tomber, cela me touche qu'une personne que je connais si peu s'inquiète comme ça de mon sort. " Je suis là Sawyer, je vais bien. Tu n'es pas blessé ? " Je m'approche de lui en nageant pour voir si il va bien, j'ai peur que sa blessure à la tête ne s'aggrave, cela ne serait pas le moment. " Dit, il n'y avait pas une autre personne avec nous ? Je ne le vois pas, j'espère qu'il n'est pas blessé ..." Je regarde tout autour de moi, je le cherche du regards, je m'inquiète vraiment de ne pas déceler de signes de vie.

Il a beau me dire qu'il va bien, je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter pour lui, comme si c'était mon petit frère, mais en même temps, c'est un peu comme un grand-frère, enfin c'est compliqué à expliquer, en tout cas je m'inquiète. Je sais que ça tête n'est pas remise, je sais qu'il a des soucis, que la chute a sûrement réveillé des douleurs. Tout ce que je peux espérer c'est que ce n'est pas grave, qu'il va surmonter tout ça le temps qu'on soit en sécurité, mais je m'en fait pas, il est solide Sawyer, c'est un homme fort comme on en fait peu.

" Non je l'ai vu moi aussi, tu n'as pas halluciné Yéyou. " Yéyou c'est le petit surnom que je lui ai donné, c'est affectueux, j'aime bien l'appeler comme ça, puis je me dis que ça montre qu'il est spécial pour moi. Il a toujours été attentionné, même quand il n'allait pas bien, je le trouve remarquable, je l'admire plus qu'autre chose, et par dessus tout, j'aime sa compagnie. Ne vous méprenez pas c'est une relation purement amicale, même si lorsqu'il me caresse la joue comme ça, je ne peux m'empêcher de rougir, je n'ai pas l'habitude de ces marques d'affections, ces sensations qu'elles me procurent me troublent et me gênent, je ne sais pas si j'ai le droit de les ressentir.

Lorsqu'il a plongé comme ça dans l'eau pour chercher cet inconnu disparu, je ne sais pas pourquoi j'ai commencé à avoir peur. D'abord j'ai eu peur qu'il ne remonte plus, de me retrouver toute seule ici, comme si j'avais halluciné moi aussi et qu'en fait Sawyer et sa présence si rassurante n'avait jamais été là. Puis j'ai eu peur que quelque chose vienne m'attraper les jambes, quelque chose de caché dans l'eau, quelque chose de menaçant, quelque chose qui pourrait m'ôter la vie encore plus vite que les loups que j'ai fuis y a quelque minutes. Les minutes passèrent comme si c'était des heures, j'ai eu l'impression de voir défiler ma vie devant mes yeux au moins dix fois tellement je me voyais mourir à tout moment. Lorsque la tête de Sawyer perça la surface de l'eau, il me fallut me retenir pour ne pas lui sauter dessus tellement le soulagement était grand.

Lorsqu'il me tire à lui, je me sens encore troublée mais quand je vois son regard sérieux, je commence à avoir peur, que se passe-t-il ? Qu'est-ce qu'il a bien pu voir là sous l'eau, j'ai envie de savoir mais je ne sais pas bien si il le faut parce que je pense que j'aurais encore plus peur. Il a un air très sérieux, trop sérieux, je n'aime vraiment pas ça, je l'ai rarement vu comme ça, je pense même que je ne l'ai jamais vu comme ça. Comment ça même si je ne l'entends plus qu'est-ce que ça veut dire. Oh non mon dieu, il y a quelque chose sous l'eau, je le savais, quelque chose qui pourrait nous tuer, quelque chose qui a emporté cet homme qui était tombé avec nous. Apeurée, je lui obéis, après tout je n'ai qu'une envie c'est de sortir de l'eau maintenant. Mais je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose, j'ai peur pour lui. Je sais que je serais capable d'atteindre la rive assez vite, mais je ne veux pas qu'il reste, qu'il se sacrifie pour me laisser la vie sauve. " Tu me suis, promis ? " J'hésite un peu à me lancer, j'attends qu'il me promette avant de nager de toutes mes forces, parce que c'est comme si ces mots me garantiraient qu'il me suivrait, qu'il resterait en vie.

Ce n'est pas vraiment la réponse que j'attendais, mais il fini tout de même par me promettre de rester en vie et de me suivre. Je sais que c'est stupide, face au danger, on est seul, on est face à la mort et on y peu rien, il peut mourir malgré cette promesse, mais cela me rassure, au moins je sais qu'il fera tout pour rester en vie, parce qu'il me l'a promis. A cet instant je me sens un peu spéciale, c'est un peu comme si il allait survivre pour moi, je me sens privilégié, comme si je tenais une place unique dans son cœur. Je me surprends à espérer que cette petite place grandisse, pour que je devienne encore plus spéciale à ses yeux. Mais je dois me raviser, je ne peux pas avoir de telles pensées après tout, j'ai des sentiments naissants pour un pirate et lui semble être amoureux de cette jeune femme qu'il doit protéger. Il ne l'admet pas, mais à chaque fois qu'on en parle, je ressens son affection à son égard à travers ses mots, je trouve ça encore plus mignon qu'il le renie comme ça. Au final on est pas si différents tous les deux, c'est surement pour ça aussi que je suis si attachée à cet homme qui n'était, il y a peu, qu'un simple inconnu qui souffrait d'affreux mots de tête.

Lorsqu'il me caresse la joue pour me rassurer, je sens le rouge me venir encore une fois au visage, satané sentiments, ils ne savent vraiment pas ce qu'ils veulent. Lorsqu'il s'approche mon cœur manque de rater un battement. Il fini par seulement déposer un baiser sur mon front, je ne sais pas si je suis soulagée ou sur ma fin, tout ce que je sais c'est que j'aimerais pouvoir rester là et me blottir dans ses bras, j'aimerais que le temps s'arrête, qu'on soit en sécurité, que je puisse souffler quelque peu tout en écoutant battre son cœur dans sa poitrine. En ouvrant les yeux, rien n'a changé, surement que c'est mieux ainsi, je vais nager jusqu'au bord de toutes mes forces, il va me suivre, on va survivre, notre relation restera là où elle en était et on pourra repenser à cet instant en plaisantant dans quelques semaines. Je dois me reprendre, je suis bien trop novice dans le domaine du cœur pour me laisser emporter par le moindre petit sentiment qui pointe dans ma salle caboche. En même temps, il est vrai qu'aussi étrange que cela puisse paraitre, je ne pense pas un instant à Graham présentement. Alors qu'il n'a pas quitté mes pensées depuis des semaines et des semaines, voilà que je me rends compte qu'aujourd'hui, il est aux abonnés absents. Je ne sais pas trop quoi penser de cette révélation soudaine, mais bon, ce n'est pas le moment de s'y pencher dessus et de passer des heures à introspecter sur ce qui m'arrive.

Je lui souris et me retourne pour entreprendre la plus longue traversée à la nage de ma vie. Je sais nager, mais je ne nage pas admirablement bien et en cet instant, la distance qui me sépare du bord, même si elle n'est pas faramineuse, me semble interminable. La peur me prends au ventre mais j'essaye de faire fit de ma stupidité, évidement que j'ai peur, après tout une bête sans nom et sans visage pourrait me sauter dessus à tout moment, mais c'est justement pour ça que je dois me dépêcher. Ma robe se fait de plus en plus lourde, je sens que je vais trimer, mais je suis forte, psychologiquement j'ai subit bien pire, physiquement, je ne sais pas si on peut comparer, mais le souvenir des coups de bambous dans le dos que je prenais lorsque j'étais désobéissante dans ma maison de Hong Kong me laisse une légère sensation de brûlure qui s'éveille entre mes omoplates. A chaque coup ma détermination augmentait, plus j'en bavais et plus je voulais être la meilleure. Ces sentiments rejaillirent en moi et c'est totalement déterminée que j'entrepris de rejoindre la rive.

J'étais tellement concentrée, que je n'ai même pas vu Sawyer me dépasser, il m'attrapa la main, sortit de nulle par, pour me tirer un peu plus vite vers le bord. Je suis un peu sous le choc et je sais que quelque chose ne va pas, il devait me suivre. Si il est revenu sur sa décision et qu'il s'est précipité pour me rattraper, c'est que je suis en danger, plus qu'il ne le pensait. La peur fait son chemin dans ma petite cervelle et je dois me faire violence pour continuer à nager et ne pas rester figée dans l'eau tel un poids mort qu'il serait obligé de trainer. Je me concentre sur sa main là dans la mienne. Il me  serre fort, comme pour me rassurer, j'aimerais lui dire que ça marche, que grâce à ça j'arrive à peut près à rester maitre de mes mouvements, mais parler serait perdre de l'air et de l'énergie pour rien. Tant pis, si on s'en sort, je lui fait le plus gros de tous les câlins de ma vie, comme ça je pourrais rester tout contre lui, juste comme je le voulais tout à l'heure, juste assez pour relâcher un peu la pression et me sentir libre.

Une fois sur la rive, il se précipite pour m'attraper. Malgré mon poids et le poids de ma robe lourde et mouillée, il me soulève comme si je n'étais qu'un plume. Tout à coup il s'écroule au sol, à quelques mètres seulement du bord de l'eau. Je suis là, allongé sur lui, serrée dans ses bras forts et robuste et je rougie encore une fois sous ses caresses. Sawyer est quelqu'un de très tactile, très expressif, quand il ressent quelque chose, impossible de le cacher, il l'exprime. Une fois que j'ai repris mes esprits et que je me suis bien assurée que je vais bien, je commence à m'inquiéter pour lui. Je sais que cette course effrénée ne l'a pas laissé indemne. Il peine à retrouver son souffle et je m'inquiète pour sa blessure à la tête. Il doit surement souffrir et, même si je sais qu'il ne l'admettra jamais, je le questionne tout en examinant ses oreilles, histoire de vérifier qu'il n'y ai pas de sang, et finalement ses yeux, pour m'assurer que ses pupilles sont parfaitement symétriques. J'ai appris ça d'une des filles avec qui j'ai fait la traversé jusqu'à Neverland. Elle était l'assistante d'un médecin dans un pays dont j'ai oublié le nom. Elle m'a apprit quelques trucs et entre autre à vérifier qu'une blessure à la tête ne soit pas trop grave. " Je vais bien, grâce à toi. Et toi, ça va ? Ta tête, est-ce que cela te fait souffrir ? Et n'essaye pas de me mentir, tu sais que je le saurais de toute manière ! Je prends souvent ce ton, celui d'une maman qui s'inquiète pour son enfant, ou d'une femme qui s'enquiert de la santé de son époux. Je ne sais pas trop comment je me qualifierais vis à vis de Sawyer, je pense que je dirais que c'est comme un frère, même si je me pose de plus en plus de question lorsque je vois ce que je ressens à son contact. Je suis toujours sur lui, mon visage est plus proche du sien que jamais, mais je ne sais pas quoi faire, je n'ose rien faire à vrai dire, je ne sais pas trop ce qui se fait et ce qui ne se fait pas. J'imagine que je devrais me reculer et m'allonger à côté de lui, mais je n'arrive pas à me décrocher de ses yeux. J'essaye de me persuader, je me dis que je reste ainsi à les regarder pour m'assurer qu'il ne soit pas dans un état critique à cause de sa blessure.

Le e trouble me gagne. Je sais qu'il doit avoir mal à la tête, qu'il n'a pas dû sortir de cette course effréné indemne, et même si il me soutient que tout va bien, je ne peux m'empêcher de douter. Je sais qu'il ne veut pas que je m'inquiète, mais je suis comme ça, je m'inquiète toujours pour la santé des gens que j'aime. Il a l'ai r de tenir bon cependant, il semble regagner petit à petit son souffle et ses forces, ça c'est le Sawyer que je connais, toujours au petits soins et effroyablement solide. Moi je suis là, coincée, sur lui, à l'observer, à le scruter des yeux, je ne sais pas ce que je suis en train de faire, pourquoi je reste aussi près de son visage, le dérapage est si vite arrivé. Et justement, le voilà qui arrive, il prend les devant, il se rapproche de moi pour m'embrasser. Me retenant quelque peu la nuque, j'ai l'impression qu'il a vraiment envie de ce baiser. Je suis comme figée, les yeux grands ouverts, je ne sais pas quoi faire, et finalement je me laisser aller quelque peu à cet élan charnel. Ce baiser éveille en moi comme un brasier qui attendait là patiemment que je goute au plaisir de la chair.

Lorsqu'il éloigne son visage du mien, j'ai comme une envie qu'il revienne, que ce moment ne s'arrête pas, pas tout de suite. C'est ce moment là que choisis le visage de Graham pour s'imposer à moi, les yeux fermés, je le vois comme si il était là. Je me sens mal tout à coup, j'ai l'impression d'avoir trahis mes sentiments, je ne sais pas quoi faire, je suis comme déchirée, partagée entre deux sentiments contradictoires. Il faut que je me reprenne, mais je n'en ai pas encore la force. Je profite que Sawyer se redresse pour m'éloigner un petit peu, je suis toujours sur ses jambes, mais je ne suis plus aussi près de son visage. Le fait de m'éloigner comme ça me presse le cœur et je me demande alors ce que j'attends, ce que je veux au fond. Comme aucune réponse ne vient, je me blottie contre lui, je me recroqueville un peu sur moi même et je pose mon front sur son torse. Le contact avec ton t-shit encore mouillé me rafraichit, ça fait du bien, j'ai l'impression que la brume dans laquelle j'étais plongée s'envole petit à petit.

" Je ne sais pas ce qui nous arrive Yéyou ... " Je pose ma petite main sur son torse, juste à l'emplacement du cœur, comme pour essayer de voir si je ne trouverais pas une réponse dans le sien, puisque le mien ne veut pas me répondre. " J'ai mal là, c'est comme si ça se brisait, comme si ça se déchirait en deux morceaux. " J'ignore tout de la marche à suivre là maintenant. Que ferait Graham à ma place ? Que ferait Raygon et son imagination débordante ? Lui je suis sure qu'il aurait trouvé quelque chose à faire. J'en aurais des choses à lui raconter à notre prochain tête à tête. Heureusement qu'il est là, des fois je me dis que si je ne pouvais pas parler si librement de ma vie comme ça à quelqu'un, j'aurais eu vite fait de perdre la tête, de perdre mon essence, de ne plus savoir qui je suis. Je relève la tête et j'ouvre les yeux pour le regarder à nouveau, je me dis que je dois être forte, quelque chose a dû nous arriver, on nous a lancé un sort, oui ça doit être ça, ou alors c'est l'eau de ce lac, elle est magique ... Même si l'envie de l'embrasser de nouveau m'assaille, même si j'ai envie qu'il me prenne dans ces bras, je résiste, je dois être forte et dire ce qu'on pense tous les deux tous bas mais que l'on n'ose laisser sortir. " Je crois qu'on devrait arrêter là avant que ça n'aille trop loin. Je sais qu'on le regrettera sinon, je n'arriverais plus à regarder Graham dans les yeux et puis, tu vas perdre l'envie de retrouver Zelda et il ne faut pas que ça arrive. Notre relation est bien comme elle est hein Yéyou ? Si on va plus loin, j'ai peur qu'on se perde nous même, qu'on arrive plus à avoir cette complicité qui nous unis, qu'on arrive plus à parler librement ... Et puis ... Je ne veux pas oublier Graham, mon cœur n'est pas prêt pour le laisser partir. Tu comprends hein ? Dit, tu m'en veux pas ? " Je me suis un peu perdu dans mon monologue, mais au moins j'ai réussi à retranscrire un minimum mes sentiments. Je ne veux pas que Graham quitte mon cœur, il est une part de moi, je suis en train de tomber amoureuse et c'est une des plus belles choses qui me soit arrivée depuis que je suis là. Sawyer, c'est plus mon grand frère, et je sais que je ne veux pas que ça change, même si à chaque fois qu'il est aussi tactile, je rougis. Je sais que c'est parce que je n'ai pas l'habitude que quelqu'un s'occupe de moi de la sorte, il me faut juste prendre le temps de me trouver dans cette relation-ci aussi.

" Tu te souviens de tout ce que tu m'a dit sur ta Zelda chérie ? Je ne veux pas que cela parte de ton cœur, parce que quand tu parle d'elle, tu as les yeux qui pétilles et tu semble comme revivre. Je veux que tu la retrouve pour lui dire ce que tu as sur le cœur, tout comme j'espère qu'un jour j'arriverais à passer derrière la carapace de mon pirate. " Sur ces mots, je dépose un baisé tout doux sur sa joue avant de passer mes bras autour de son coup. Je pose mon menton sur son épaule, histoire de laisser mon souffle redevenir normal, de retrouver cette sérénité que je ressens dans ses bras, je me sens sereine et protégée. Je sais que Sawyer sera toujours là pour moi, comme je serais toujours là pour lui, comme des membres d'une même famille.