★ second star to the right and straight on till morning ★
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Haran Delendar
Beware, I'm starving
ζ Inscris le : 05/01/2016
ζ Messages : 206
ζ Avatar : Clive Standen
ζ Localisation : Sur son Galion Le Poséidon ou chez lui dans la ferme à Bartok
ζ Occupations : Capitaine Pirate
ζ Âge : 33 années Neverlandaises
ζ Statut : A retrouvé sa moitié
ζ Signes distinctifs : Son buste est recouvert de tatouage et de cicatrices. Il a une longue balafre sur une jambe qu'il a eut lors de son premier combat. Son oreille gauche n'entend plus qu'à 50% à cause d'un canon qui lui a fait perdre une partie de son audition. Cicatrices sur les visages à cause d'une tentative d'assassinat sur sa personne.
Les chaloupes abordent la plage de sable blanc, laissant les hommes du Poséidon mettre pied à terre depuis plusieurs semaines. Je connais les risques en venant sur cette île qu’on dit habitée par des Hommes aux mœurs sanguinaires. Seulement, je compte sur mon équipage et leurs capacités à se battre en cas de conflit. Je suis confiant. Keyne saute à ma suite et je détourne mon faciès vers elle, ses longs cheveux barrant son visage l’espace d’un moment. Mon regard perçant scrute les alentours et je ne manque pas de remarquer un léger mouvement des buissons sur notre gauche. Me tournant complément vers Tankred, je me permets un aparté, lui demandant d’envoyer trois hommes en reconnaissance. « Nous allons passer par la plage, jusqu’aux falaises rocheuses que nous avons aperçues en venant par la mer ! Deux groupes vont se faire, l’un partira vers l’ouest et les autres avec moi à l’est ! Je veux que vous utilisiez vos pistolets en cas de découverte ou d’attaque, est-ce que c’est bien compris ?! Toute construction qui ne serait pas apparentée à ces sauvages de l’île sera une trace du passage de Crochet sur cette île ! Ne touchez à rien ! Contentez-vous de me prévenir si vous en localisez ! » Je fais un signe à Keyne de venir avec moi, laissant Tank prendre des hommes pour parcourir l’autre partie de l’île.
J’attrape ma machette accrochée dans mon dos pour tailler les épaisses feuilles et nous permettre d’entrer dans la végétation qui borde les falaises. L’endroit est calme, mais je sens comme beaucoup que nous ne sommes pas seuls. Soudain, des coups de feu retentissent de l’autre côté, alors que nous nous sommes séparés depuis seulement une heure. J’ordonne de faire demi-tour lorsqu’une volée de flèches nous aborde. Je pousse Keyne dans une cavité de la roche que nous longeons, la laissant glisser avant de sauter à ma tour pour la protéger. Notre chute est courte malheureusement fatale pour nos corps qui retombent sans conscience sur le sol humide d’une cavité rocheuse. À notre réveil, nous nous trouvons enfermés dans des cages au centre même d’un village primitif. Je frotte douloureusement mon crâne, me redressant pour apercevoir Keyne dans une cage voisine. Elle est encore inconsciente, mais sa poitrine se soulève, elle est vivante malgré une plaie au front visible par le sang coagulé à cet endroit. Un homme presque nu me pointe avec sa lance de fortune, ils ressemblent beaucoup à des Indiens. Il me taquine encore en voulant me piquer avec sa tige. Je me relève d’un coup, attrapant son arme et l’attirant contre la cage faite d’ossements. Il hurle et je lui brise la nuque d’un geste rapide tout en voyant les autres indigènes qui arrivent alertés par les cris de celui qui git maintenant sans vie à mes pieds. Soudain, la voix de Tankred me parvient, on le pousse dans ma cage, ligoté et blessé. On me menace avec des lances et je crache, me montrant féroce. Je vais vers mon second, le détachant et mirant les sauvages qui ne perdent rien pour attendre. Je vais les massacrer s’ils osent s’attaquer à Keyne.
by beraberel
Keyne Delendar
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ζ Inscris le : 22/11/2015
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ζ Avatar : Tabrett Bethell
ζ Localisation : Oscille entre le Poséidon et Bartok
ζ Occupations : Femme du Capitaine
ζ Âge : Vingt-huit ans
ζ Statut : Épouse possessive et comblée, de nouveau avec son mari
J’observe Haran et Tankred s’éloigner tous les deux de quelques pas, pour pouvoir discuter sans que les autres hommes ne les entendent, ou même moi. Je sais qu’elle est ma place, je n’essaye pas d’en savoir plus ni d’interférer dans leurs messes basses, même si je meurs d’envie de savoir ce qu’ils disent. Haran finira tôt ou tard par le faire de lui-même. Haran organise les deux groupes afin de partir en découverte et il fait un mouvement dans ma direction, signe que je suis avec lui. Cela ne m’étonne guère. Tank rassemble ses hommes pour partir dans la direction opposée de la nôtre. Je viens près d’Haran tandis qu’il sort une machette pour pouvoir progresser dans la végétation dense de l’île. Nous avançons durant une heure silencieusement, seulement le bruit des larmes qui tranche retentissant dans les environs – sans oublier les oiseaux –. Haran se retourne d’un seul homme quand des coups de feu retentissent derrière nous et nous ordonne de faire demi-tour. Notre file indienne perd de son organisation, encore plus quand une pluie de flèche vient s’abattre sur nous. Avant même de pouvoir sortir mes armes, Haran me pousse et tout ce dont je me souviens avant de sombrer, c’est cette sensation de chute. A mon réveil, la première chose que je ressens est cette vive douleur à l’arrière de mon crâne. Je viens porter une main dessus en grimaçant avant de retirer mes doigts où quelques traces de sang apparaissent. Je me redresse en observant autour de moi, remarquant que je suis dans une sorte de cage faite avec… non, je ne veux pas savoir en quoi elle est faite. Mon regard est attiré par d’autres silhouettes et je m’approche des barreaux. « Haran ! » Il se retourne et son visage semble s’éclairer, il me demande si je me sens bien. « Oui, à part ce mal de crâne. On est où ? Qu’est-ce qui se passe ? » De toute évidence, il n’en a aucune idée. Pourquoi est-ce que je suis toute seule dans une cage et tous les hommes rassemblés ? Ont-ils trié volontairement ? Tankred a une théorie qui n’est pas vraiment plaisante.
Je soupire, sortant ma main dans l’espoir d’atteindre Haran, mais nous sommes trop loin. Je me retourne vers les sauvages qui s’approchent avec des genres de seau dans les mains. Je fronce des sourcils avant de les voir jeter sur la cage des hommes. Ils en lancent une dizaine, si ce n’est plus et Haran se tourne vers moi en crachant de l’eau. Je ne comprends pas son regard. Tank râle de son côté, parlant d’un bain qu’il a déjà pris y’a pas si longtemps. Les sauvages qui ont des seaux pleins se tournent dans ma direction, Haran cri quelque chose, mais je n’entends pas, je sens simplement l’eau m’arroser. Je pousse un juron quand je découvre que c’est de l’eau de mer. J’ai à peine le temps de réagir que j’entends mon pantalon craquer et je tombe sur le sol, avec ma nageoire dorée qui apparaît. Les sauvages poussent un cri de surprise, reculant dès qu’ils me voient. Je tourne mon regard vers Haran. Ils se mettent à parler dans une langue que nous ne comprenons pas, ça ressemble d’ailleurs plus à des cris bestiaux que des mots. L’un d’eux se détache du groupe et je quitte les yeux d’Haran pour l’observer pointer ma nageoire. Il fait des gestes et deux sauvages viennent ouvrir ma cage. Je n’ai aucune arme sur moi et avec ma nageoire, je ne suis pas aussi à l’aise que sur mes jambes. Ils me soulèvent sous les cris menaçants d’Haran et m’emmènent plus loin. Je tourne la tête, juste à temps pour voir Haran une dernière fois.
Deux heures après, je suis installée sur un tas d’os avec des feuilles de palmier par-dessus et ils m’arrosent aussi régulièrement que possible. Quand mes jambes ont séché il y a un moment, j’ai pu me relever et tuer deux hommes avant de me faire arroser à nouveau, ils ont fini par comprendre comment ça fonctionnait et là, ils sont en train de manger les deux hommes qui sont morts. Mes deux morceaux de viande sont encore sur l’écorce, j’ai des nausées rien qu’à l’idée de qui je mange. J’ignore comment me sortir de cette galère pour aller délivrer Haran et les autres, peut-être quand ils dormiront ? Ils semblent me prendre en affection, je dois être la première sirène qu’ils croisent. Je suis fatiguée, comme si avoir ma nageoire à l’air libre sans pouvoir nager avec épuisait toutes mes forces.
Haran Delendar
Beware, I'm starving
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ζ Signes distinctifs : Son buste est recouvert de tatouage et de cicatrices. Il a une longue balafre sur une jambe qu'il a eut lors de son premier combat. Son oreille gauche n'entend plus qu'à 50% à cause d'un canon qui lui a fait perdre une partie de son audition. Cicatrices sur les visages à cause d'une tentative d'assassinat sur sa personne.
Lorsque ma moitié se réveille enfin en m’appelant, je me redresse d’un seul homme, mirant son visage avec une certaine inquiétude, mais elle va bien. Du moins pour le moment, je les ai observés, ce sont des mangeurs de chairs humaines, ils sont saignés un homme de mon équipage, qui s’est pourtant bien défendu, avant de le faire cuir sur un grand feu non loin de nous. Ma colère monte, je suis responsable du destin de mes hommes sur cette île et j’ai été bien trop sot pour ne pas voir le danger. J’espère sincèrement que les informations que je trouverai sur le Crochet en vaudront le coup, sinon, je jure sur tout ce que j’ai de plus cher que je massacrerai ces sauvages de mes propres mains. Ma femme me pose des questions et je ne peux que lui révéler que je ne sais rien de plus qu’elle, actuellement tout du moins. Tankred est pessimiste et je lui donne un coup de botte dans le tibia pour lui fermer sa bouche. Keyne tente de m’attraper la main, mais je ne peux l’atteindre, nous sommes trop loin. Je recule en mirant les indigènes, je n’ai pas du tout un air aimable et ils vont l’apprendre à leurs dépends, s’ils tentent de me faire sortir ou bien Keyne. Soudain, je reçois en pleine face de l’eau au goût salin et je comprends que trop vite qu’ils vont faire de même à ma moitié. Me tournant dans sa direction. « C’est de l’eau mer !!!!!!!!!!!! » Trop tard, sous le regard du peu d’hommes qu’il reste de mon expédition et devant les cannibales, Keyne se transforme en une créature de l’eau. J’entends jurer derrière mon dos et si je n’étais pas aussi attentif à ce qu’ils allaient faire à mon épouse, je me retournerais pour lui arracher la langue. Ils ouvrent la porte de sa cellule d’os et je me précipite sur les barreaux, les secouant de toutes mes forces en hurlant que je vais les massacrer ! Vu de l’extérieur, je dois paraitre terrifiant. Mes yeux pourraient les tuer, mes mains ont besoin de leur faire mal…j’ai la peur au ventre qu’ils lui fassent du mal sans que je puisse faire quoi que ce soit. Coups de poings, de pieds, je tape pour tenter de fragiliser la structure. Mais rien n’y fait, tout ce que j’entends, ce sont les murmures de mes hommes et les regards de ces créatures qui portent sur leur crâne des têtes d’animaux. Je suis hors de moi, comme cette fois où Keyne a été agressée, lorsque j’ai massacré ce Capitaine de la Vierge du Cap. Les heures passent, Tankred tente de me calmer, mais il ne fait qu’en réalité me rendre comme un fauve prisonnier qui n’a pas dévoré de proie depuis des semaines. La nuit commence à tomber, je ne sais rien de ce qui arrive à ma femme, j’ai tout tenté pour me sortir de cette prison sans succès, jusqu’à ce moment précis. C’est un enfant qui passe non loin de nous et je me baisse pour dessiner quelque chose qui semble attirer son attention. Ce que je vais faire n’est pas dans ma nature…mais pour elle, pour la vie, je ne reculerai pas. A sa ceinture, un petit couteau en os. C’est ce qu’il me faut. Il s’approche, Tank me dit que c’est un enfant. « Je le sais ! » Lui lançais-je d’un ton dur et presque…menaçant. Le gamin s’approche, je le saisis et avant qu’il ne crie ma main est sur sa bouche. Tank vient me toucher l’épaule comme pour me demander de ne pas assassiner un enfant. Il est là dans les mains, il serait facile de lui briser le corps tout entier, si aisément… « Prends son couteau !! » Il le fait et je continue de lui hurler des ordres. « OUVRE CETTE…GRILLE ET PLUS VITE QUE CA ! » En moins de temps qu’il ne faut, mon second ouvre la porte et sort pour prendre en charge le gamin qui pleure. Il me l’arrache presque des mains, lui donne un coup à la tête et je dépose dans notre cage alors que nous sortons. Sur une table, l’un de mes hommes retrouve nos armes et nous les donne, deux hachettes, je ne vais pas faire de survivants de ceux qui croiseront mon chemin. La nuit est en train de tomber doucement. Je m’approche des hommes et je leur demande de regagner la plage et le navire, de me laisser une chaloupe et de prévenir les autres que nous arrivons.
« Tu peux partir aussi, Tank ! C’est entre eux et moi ! » Il me dit que je suis fou, qu’il est meilleur guerrier que moi et qu’il n’a pas de chance à lui seul, alors moi. Foutue arrogance, qu’il a là. Je suis dans un tel état de haine, de colère malsaine, que je risque fort de le surprendre, jamais au grand jamais, il ne m’a vu dans cet état… « Comme tu veux ! » Nous avançons dans le village et vers ce qui ressemble à l’autel des sacrifices, ma femme, sa nageoire encore présente. Elle est en vie, mais cela ne change rien. Je fais rouler les manches de mes haches dans mes paumes, observant le nombre qu’ils sont dans notre champ de vision. « Tu n’es pas obligé de risquer ta vie pour elle, ni pour moi ! » Il prétend que ses Dieux le regardent et qu’il ne peut pas refuser un tel combat. Dans ce cas…nous longeons les habitations, lorsqu’un des cannibales sort de sa hutte, pris de surprise, il pousse un cri et le combat est entamé. Je lui ouvre le crâne d’un mouvement de hache, du sang gicle sur mon visage et mon corps, mais je n’en ai que faire. Les autres arrivent en poussant des hurlements et Tank me protège autant que je le couvre. Le combat est sanglant, il n’y a pas de pitié dans nos gestes, je n’ai qu’un objectif arriver à elle. Un des sauvages se dirige vers elle et je lance ma hachette dans son dos, le faisant s’écrouler face contre terre, bondissant en poussant un son guttural, j’attrape ce qui est pour moi, ni plus ni moins qu’une créature et je lui assène non pas un, mais plusieurs coups de hache, déversant ainsi toute la haine contre ce corps qui n’est plus que bouilli lorsque j’en ai fini avec lui. Mon visage rougi par le sang de mes ennemis, je me redresse vers Keyne. Je trouve un tissu pour lui frotter les jambes, puis je lui laisse cela en guise de robe. Lui donnant l’une de mes armes, elle sourit. Je viens écraser ma bouche contre la sienne, me moquant de la scène glauque que j’offre en réalité. Tank nous hurle qu'il en arrive d’autres et nous courrons en direction des sous-bois poursuivis par une horde de créatures à têtes d’animaux et aux mains griffues.
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Keyne Delendar
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La nuit commence à tomber sur cette île de malheur. Je suis toujours sur cet autel d’ossements, ma nageoire dorée dont l’extrémité frappe contre le sol pour démontrer ma colère. Si seulement j’étais capable de marcher sur le bout, cela me permettrait de me battre et de pouvoir en tuer quelques-uns. Je cache un bâillement lorsqu’une femme – du moins ce qui ressemble à une femme – s’approche en pointant ma nageoire avec un sourire. Je l’observe, agacée et je roule des yeux avant de la voir rentrer dans une des habitations. Ils vont me laisser ici ? Je soupire, mirant ceux qui restent non loin pour me surveiller, certainement. Je commence à m’endormir lorsqu’un cri me fait sursauter et j’ouvre grand les yeux pour voir ce qu’ils se passent. Mon cœur rate un battement quand je reconnais la silhouette de mon Haran au loin, qui tente de venir jusqu’à moi en se battant. Je me redresse un peu plus, ne le quittant pas des yeux et remarquant ainsi toute la bestialité dont il fait preuve, brisant des crânes avec ses hachettes. C’est le corps ensanglanté qu’il arrive enfin vers moi, séchant ma nageoire avec un linge avant de me le tendre pour que je le noue autour de ma taille, vu que sans mon pantalon, je dévoile une partie intime. Il me redresse et sa bouche s’écrase contre la mienne. Je réponds à son baiser avec force, ayant le goût du sang sur ma langue sans que cela ne me dégoûte. Il s’écarte, j’étire un sourire avant d’attraper l’arme qu’il me tend. « Y’en a d’autres qui arrivent ! » crie Tankred non loin. Sans attendre, on s’élance dans le sous-bois pour courir, poursuivi par les créatures. Haran est devant, je suis juste derrière et Tank en dernier. Je l’entends râler sur ces cannibales étranges, réclamant l’aide d’un certain Thor que je ne connais pas. Je rattrape mon mari, attrapant sa main lorsqu’il me la tend et nous courons l’un à côté de l’autre, sautant par-dessus les troncs, évitant les branches en parfaite synchronisation.
On débarque sur la plage, la chaloupe étant à plusieurs mètres au loin. Je fronce des sourcils, ayant soudainement une idée. Je lâche la main d’Haran tout en lui criant : « Continuez jusqu’à la chaloupe, j’ai une idée ! » Je bifurque pour partir en direction de la mer, mais il m’attrape avant que je n’aille plus loin, m’entraînant avec lui et criant : « Haran, fais-moi confiance ! Ils semblent obsédés par ce que je suis, alors je vais être ce que je suis réellement ! » Il fronce des sourcils et je me retire de sa poigne, demandant à Tank de l’obliger à aller jusqu’à la chaloupe tandis que je vais directement jusqu’à l’eau, sentant ma nageoire apparaître sous le linge qui me servait de jupe. Les cannibales débarquent sur le sable et je m’éloigne légèrement du bord, nageant sur le dos tout en sortant ma nageoire pour les attirer à moi : « Youhouuuu… » Certains ralentissent et regardent dans ma direction, s’approchant pour me regarder avec la même dévotion que dans l’après-midi. Une petite poignée continue de poursuivre Haran et Tankred, mais ils réussiront à les mettre à néant facilement. J’en profite pour les distraire, nageant sur le dos tout en gardant une main sous l’eau pour sentir le fond. Certains vont même faire quelques pas dans l’eau pour me rejoindre et je recule, finissant par ne plus sentir le sable au bout de mes doigts. Je me redresse dans l’eau, ma nageoire touchante le fond et j’observe ces sauvages qui nagent dans ma direction. Je regarde vers Haran et Tank, à bord de la chaloupe qui me font des signes. Je commence à venir près d’eau, utilisant mes bras pour nager. Je me retourne lorsque je sens un bras m’attraper les cheveux et me tirer en arrière. Haran hurle mon prénom plus loin, cependant je donne un coup de crâne par l’arrière, me libérant de la prise et j’utilise ma nageoire maladroitement pour avancer plus rapidement, rejoignant les deux pirates plus vite que de coutume à la chaloupe. Haran me tire à bord, Tankred ramant rapidement pour nous ramener jusqu’au Poséidon. Je reste assise à bord, la nageoire sortant légèrement par-dessus bord tout en mirant les silhouettes des sauvages qui espèrent venir jusqu’à nous.
Haran Delendar
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Nous quittons ce village au plus vite avec un nombre d’hommes moindre par rapport à notre arrivée. Je m’en veux de les avoir trainés là dedans, ce que je cherchais pour le moment, je ne l’ai pas trouvé, mais pour éviter que ces morts aient été inutiles, j’espère pouvoir trouver de l’autre côté de l’île des traces du passage de l’estropié sur Parrot Island. Nous fuyons pas comme des lâches, car nous ne le sommes pas, mais je compte bien les anéantir tous pour le principe. Enfin la luminosité se fait plus intense, nous sortons de l’épaisse forêt tropicale pour sentir le sable sous nos chausses. Soudain, je sens un froid sur ma paume, ce qui me fait stopper mon mouvement directement pour mirer le regard décidé de ma femme. Tank passe devant moi, me disant de continuer. La bouche entrouverte, le regard froncé, j’observer Keyne aller vers l’eau et je comprends. Mais elle a peur…je ne peux pas la laisser faire ça. J’attrape son bras, Tank fait demi-tour, me poussant avec force pour que je le suive. Je n’aime pas…J’obéis pourtant, tout en étant attentif autant que ma fuite me le permet. Tank pousse la chaloupe et je viens en renfort, fendant le crâne d’un sauvage à tête de sanglier qui ose s’approcher pour nous stopper. Tank s’active à la manœuvre, alors que je me fais garde pour anéantir tous hommes de nous empêcher de prendre le large. « Vers Keyne ! Va la chercher ! » Il grogne en disant qu’elle pourrait bien gagner le navire plus rapidement que nous avec sa nageoire. Je le fusille du regard, c’est moi qui décide. Il s’exécute. Penché vers l’endroit où se trouve ma femme, je hurle son prénom après avoir fait des gestes pour la prévenir qu’elle allait se faire prendre. Je m’apprête à la rejoindre dans l’eau si nécessaire pour l’aider, mais elle arrive à se débrouiller seule et je ne suis là que pour la faire monter à bord. À bonne distance du Poséidon, je me redresse et je hurle, mes mains de chaque côté de ma bouche pour plus de portée. « À vos canons ! Je ne veux plus en voir un seul sur cette plage ! » Les hommes s’activent et je retire ce qui reste de ma chemise pour cacher la nudité de Keyne dont la nageoire vient de disparaitre et je la fais monter en premier. Tank suit et je monte en dernier. Déjà les premiers canons raisonnent, j’indique la portée à mes hommes, non plus pour ceux de la plage, mais pour ceux se trouvant dans le village. Je sens la main de Keyne sur mon épaule. Je la retire sans même la mirer. « Je ne veux plus qu’il en reste un seul ! » Après plusieurs minutes, la fumée des canons nous laisse entrevoir l’île, une partie de la forêt est en feu et l’on peut voir des indigènes tenter de s’échapper par l’océan, bondissant plus dans l’étendue saline pour sauver leur vie des flammes que pour véritablement nager. Je reste stoïque devant ce spectacle, pensant que ces créatures ne méritent que la mort et rien de plus. Je me tourne vers Tank, blessé lui aussi. « Donne l’ordre de s’éloigner du rivage, nous ferons le tour de cette île demain, il est hors de question que nos hommes soient mort pour rien ! Et crois-moi ! Crochet le payera encore davantage ! » Une accolade et je retourne à ma cabine, trouvant Keyne qui passe une robe. Je m’approche de ma femme pour savoir comment elle va et surtout, si elle est blessée d’une quelconque manière. J’embrasse son épaule dénudée avant d’encercler ses hanches pour m’assurer qu’elle est bel et bien contre moi. « Je suis navré »
by beraberel
Keyne Delendar
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Nous remontons sur le navire, la chemise d’Haran dissimulant en partie ma nudité. Il donne des ordres à ses hommes, voulant exterminer même le village au cœur de la forêt et je viens poser ma paume sur son épaule. C’est peut-être trop ? Ils ne sont pas tous responsables, il y a des enfants. Mais il ne veut rien entendre et je finis par rejoindre la cabine pour m’habiller. Je prends un linge humide qui sent bon les fleurs et je le passe sur mon corps, pour me nettoyer de ces jours en forêt avant d’enfiler mes vêtements. Haran me rejoint à cet instant, sa bouche sur mon épaule et ses paumes à mes hanches, s’excusant. Je souris, tournant légèrement le visage, mon front contre sa joue et je soupire. « Tu n’en savais rien Haran. » Il me retourne, nos yeux se croisant et je viens passer ma main sur sa joue. « Tu n’es pas responsable. Et je pense que tu as pu venger tes hommes… » Je viens le serrer contre moi. Je ferme les yeux, profitant de cette étreinte qui rapidement, dérive vers le désir et le besoin de s’unir. Je me donne à mon époux avec force, l’emportant vers les délices pour oublier que nous avons failli mourir tous les deux et que nous serons à jamais ensemble. Dès le lendemain, il repart en expédition dans la jungle et me laisse à bord. À vrai dire, je n’ai pas refusé puisque je suis épuisée ces derniers temps. Nous restons quelques jours sur Parrot Island, le temps pour Haran et son équipage de trouver je ne sais quoi. Puis, nous reprenons la mer pour retourner sur l’île principale de Neverland.