hors rp:

La journée s’annonçait bien. Enfin… elle s’annonçait bien ce matin-là, quand tu t’étais réveillée. La princesse n’avait pas besoin de toi, qu’elle avait dit. Elle préférait passer du temps avec une de ses dames de compagnie plus concentrée et plus douce que toi, une de ses copines qui ne la blesserait pas par manque d’attention. Comme si elle n’avait pas déjà été suffisamment mutilée au cours de sa jeune vie. Un peu choquée de sa frustration envers toi, des mots qu’elle avait utilisé, tu avais décidé de prendre du recul pour la journée et de rendre visite à ton frère que tu venais tout juste de retrouver. Plus d’une centaine d’années que la vie avait séparé vos chemins, et tout de la vie qu’avait mené Aodren éveillait ta curiosité. Au fil de tes escapades sur la terre ferme, tu avais lentement compris que la vie sur l’île n’avait rien de facile. Vivre comme les humains comprenait son lot de défis. Aodren ne semblait plus ressentir l’appel de la mer de la même façon que toi. Il vivait parmi les hommes, faisait comme s’il était réellement l’un d’entre eux.

Tu trouvais plutôt saugrenu que les humains passent toute leur courte vie à se battre pour survivre. Leurs pièces de monnaie et leurs richesses occupaient une si grande place dans leur vie que la plupart d’entre eux oubliaient ce qui comptait véritablement. Aussi, tu t’étais mis en tête de lui emmener un grand panier rempli de vivres. Mais tu ne pouvais les acheter qu’avec de l’argent, ces vivres. Heureusement, tu en avais amassé pas mal en vendant des bijoux quelques jours auparavant. Le marché était achalandé. Pieds nus sous la longue robe que tu avais revêtu, tu marchais précautionneusement sur la place, papillonnant entre les étales. Tu étais étrangère à la nourriture que consommaient les humains. Songeant à quel point tu aurais apprécié la présence de Grace à tes côtés, tu aperçus un fruit – ou était-ce un légume ? – très rouge. Palpant le végétal de tes petits doigts, tu te disais qu’il semblait juteux à souhait lorsqu’une main sévère s’abattit sur tes doigts. Tu levas un regard courroucé vers un vieil homme barbu qui déclaras : « Ne touches pas si tu n’achètes pas, jeune fille. Je ne te laisserai pas voler mes légumes. » Tu fais la moue et réponds que tu n’as pas l’intention de les chiper, mais que tu aimerais en acheter. Il avise la bourse bien remplie à ta ceinture et déclares : « Pour toi, ce sera… deux pièces d’or la tomate. » Tu fronces pensivement les sourcils. « Vous n’essayeriez pas de m'embobiner, vieil homme ? Je vous ai vu vendre ces fruits à une autre cliente pour à peine quelques pièces de cuivre… »

L’homme hausse les épaules et répètes avec obstination que, pour toi, ce sera deux pièces d’or par tomate. « Vous ne me semblez pas très ouvert à la négociation, pour un marchand. C’est bon. Laissez tomber. » Le panier au bras, tu t’apprêtes à t’éloigner lorsque tu sens ses longs doigts noueux autour de la peau douce et satinée de ton bras. « Un service rendu en amène un autre, jeune fille. Et si on passait un marché ? Tu poses un regard curieux sur lui. Cette carte te mènera vers un trésor dissimulé dans la Forêt des Âmes. Si tu le retrouves et me le ramènes avant le matin, je remplirai ton panier de nourriture que tu pourras ramener chez toi. » L’aventurière en toi n’avait pas le cœur de refuser ce défi. « Marché conclu, vieil homme. Donnez-moi cette carte. »

Tu y jettes un coup d’œil rapide, déposes le panier d’osier près de l’étale, puis t’éloignes vers le nord. Tu n’as jamais appris à lire. L’inscription à l’arrière de la carte, tu ne la comprenais pas, mais tes multiples chasses aux trésors t’avaient permis d’apprendre à lire les carte aussi bien que les pirates. Après plusieurs heures de marche, tu parviens enfin à une grotte au fond de laquelle tu trouves ce coffre… Trop curieuse pour ton propre bien, tu ne peux t’empêcher de défaire le verrou du caisson de bois que tu ouvres lentement. Un bourdonnement étrange parvient à tes oreilles. Un insecte étrange émerge de la boîte. Puis un autre. Et un autre. L’un d’entre eux se pose sur ta peau blanche. La douleur te fait grimacer lorsque l’abeille plante son dard sur ton bras. Alarmée, tu prends tes jambes à ton cou. Au diable ces légumes proposés par le marchand. Au diable l’aventure. Au diable l’île. Tu cours à en perdre haleine lorsque tu percutes une grande silhouette de plein fouet. « Reste pas là, écervelé ! Un banc d’insectes en colère s’amène par ici ! »

Spoiler:

Ses iris cherchent, observent les alentours. Qu'est-ce qu'il cherche au juste, le grand barraqué ? Un trésor, oui... mais lequel et pourquoi ? Alors qu'il franchit l'orée des bois, il se pose lui-même la question. Ce n'est honnêtement pas pour quelques tomates qu'il s'aventure en territoire hostile, alors pourquoi ? Le goût de l'aventure, sans doute ! Ou tout simplement pour mettre les mains sur ce fameux et mystérieux trésor, avant qui que ce soit. Pourtant, les trésors ne l'intéressent pas, Cahan, les pièces d'or, les bijoux... rien de ça n'a de valeur à ses yeux. Alors pourquoi ? La question il ne se l'est pas posée, le bourreau, il a prit cette fichue carte et s'est éloigné du marché, d'un pas décidé. Quelques heures plus tard, il se retrouve là, tout près des arbres, à tenter de déchiffrer cette carte, tout en observant la dense forêt qui l'entoure. Ce précieux coffre, que renferme-t-il ? Pourquoi ce vieil homme l'a-t-il caché là, il y a des années de ça ? Il cherche des réponses qu'il n'obtiendra pas, là, maintenant. Il continue alors cette quête, sans but réelle et soudainement, une question vient se heurter à son esprit. Et si c'était un piège ? Étrangement, cette question ne lui est pas venue à l'esprit avant maintenant, lui qui d'ordinaire est plutôt méfiant.

Cependant, à peine a-t-il le temps d'y songer qu'on le heurte de plein fouet. « Reste pas là, écervelé ! Un banc d’insectes en colère s’amène par ici ! » Ses sourcils se froncent, alors qu'il jette un regard sombre à la jeune femme qui a dû reculer de quelques pas, sous l'impact, alors que lui n'a pas bougé d'un seul centimètre. Le temps qu'il assimile ses paroles, le bourdonnement se laisse entendre à ses oreilles et à peine a-t-il le temps de se déplacer de quelques pas qu'une abeille se pose sur sa nuque, y enfonçant son dard. Un pincement se laisse ressentir contre sa peau, mais il ne s'en soucie pas davantage, ce n'est qu'une petite piqûre, il a connu bien pire, le colosse. Il laisse échapper un juron, Cahan, tout en prenant ses jambes à son cou. On le sait courageux, le bourreau, mais il n'a pas l'intention de sortir de cette forêt, le corps recouvert d'un millier de piqûres de ces satanés insectes ! D'un pas rapide, il s'élance entre les arbres, rejoignant ainsi la jeune femme. Derrière eux, le bourdonnement est toujours perceptible, ces foutues abeilles sont encore à leurs trousses et elles ne comptent pas s'arrêter de sitôt ! Un point d'eau ! C'est ce dont il a besoin, il n'aurait qu'à rester sous l'eau, le plus longtemps possible, afin que les insectes s'éloignent.

Alors, il court, le bourreau, ses yeux à la recherche d'une rivière, d'un lac, même d'un marais. Toujours dans la même direction de la jeune femme, il la guette légèrement du coin de l'oeil. Soudainement, une silhouette se dessine devant lui, celle d'une fillette âgée de sept, huit, neuf ans, tout au plus. Cahan, il ne prend pas le temps de réfléchir. Il ne prend pas le temps de lui expliquer qu'une horde d'abeilles s'emmènent rapidement vers elle, d'ailleurs, avec ses petites jambes, jamais elle ne courrait assez rapidement pour les semer. Il se contente de la cueillir dans ses bras, le colosse, tout en continuant sa course. Visiblement, elle est effrayée, la petite, ce qu'il peut tout à fait comprendre. Voilà pourquoi il lui explique vaguement la situation, sans toutefois arrêter de courir. « Des abeilles s'emmènent sur nous, il faut partir d'ici ! » Après, il se fiche bien de sa réaction, c'est une fillette et il se doit de la protéger, le bourreau. Il a beau être cet homme froid et bourru qu'on connaît, il y a toujours cet homme protecteur envers les enfants, au fond de lui. Il n'allait certainement pas abandonner une gamine sous les dards de ces abeilles en colère.

Spoiler:

hors rp:

Bien que surprise, tu reprends vite tes esprits, continuant ta course dans la forêt. Il semble vite se ressaisir, l’homme aux muscles d’acier que tu viens de percuter de plein fouet. Le bourdonnement des insectes doit avoir rapidement effleuré ses tympans. S’élançant sur tes talons, il ne tarde pas à te rattraper. Si on peut bien te reprocher quelque chose, c’est ton manque d’agilité sur ces gambettes dont tu es affublée. Le contraire eut été surprenant. Tu ne connaissais pas beaucoup de sirènes qui se promenaient quotidiennement sur l’île. À vrai dire, tu n’imaginais pas de pire sort que de devoir vivre éternellement sur la terre ferme. L’île était magnifique, mais elle était si petite comparée à la mer qui l’entourait... tu t’y serais vite ennuyée ! Le sort réservé à Néisse, l’ancienne souveraine des océans, te sembla un peu moins clément tout à coup.

Pieds nus, tu te maudis intérieurement de ne pas avoir déniché de chaussures alors que les branchages et les petites roches blessent ta peau au fil de ta course. Tu n’oses pas baisser les yeux vers ta peau ensanglantée, concentrant toute ton attention sur ta respiration saccadée. Tu ne connais rien à la course, mais tu sais que ta jolie peau nacrée dépend de ta rapidité à te rendre vers un point d’eau. On ne retrouvait pas d’abeilles sous la mer. Quelque chose te disait que les apidés ne tenteraient pas de vous y suivre, toi et l’homme.

Tu aperçois une silhouette familière entre les arbres. Celle d’une petite fille blonde. « Mais qu’est-ce que... ? » que tu murmures alors que la fillette pousse une exclamation en prononçant ton nom. Tu l’as reconnue, la petite gripette; Sissy, ton apprentie nageuse préférée. Un regard vers ton partenaire de course te suffit pour comprendre qu’il a aperçu l’enfant également. Il l’attrape lestement, pendant que tu sens quelque chose empoigner une mèche de tes cheveux. Un tintement derrière ta tête te fait comprendre que Lily s’est accrochée à ta chevelure dorée. Tu ne feras rien pour la faire fuir. Peut-être que la petite créature parviendra finalement à te faire confiance maintenant que tu l’auras aidée à se sortir de ce pétrin.

Du coin de l’œil, tu vois bien que la fillette cause des ennuis à l’homme. Elle gigote dans tous les sens en s’écriant qu’il l’a kidnappée. Il lui indique alors que des abeilles foncent vers vous. Tu abondes dans son sens : « Arrête de gigoter, petite, si tu ne veux pas finir couverte de piqûres ! » Ta voix est légèrement haletante. Il faut dire que même les marches parviennent à t’essouffler. Si vous ne trouviez pas refuge quelque part bientôt, tu tomberais d’épuisement sans qu’on ne puisse te venir en aide. Soudain, la fillette sur remet à hurler : « Là-bas, monsieur ! Il y a de l’eau ! » Ton regard se pose immédiatement sur le nuage de condensation qui s’élève vers le ciel. On aurait dit une chute... Probablement de l’eau douce. Ton cœur se serre un peu à cette idée. Les sirènes n’avaient pas de nageoires dans l’eau douce. Pouvaient-elles s’y noyer comme les humains ? Le gouffre semble profond. Tu continues à foncer en prenant ton courage à deux mains, retenant ton souffle avec appréhension avant de sauter dans le vide...

La fée a lâché ta boucle. Le sol s’est dérobé sous tes pieds. Tu retiens un cri de terreur alors que ton corps tombe en chute libre. Jamais tu n’as eu de telle poussée d’adrénaline. Ton corps finit par fracasser les flots d’un bassin d’eau douce. Il est très profond. Ouvrant tes paupières sous l’onde bleutée, tu ne peux t’empêcher de ressentir un éclat de panique lorsque tu constates que tes jambes sont toujours là. Instinctivement, tu te mets à battre des pieds et des bras pour remonter à la surface, prenant une grande respiration avant de replonger sous l’eau en voyant la nuée d’insecte s’abattre vers le cénote. Ton regard fouille la transparence du bassin tout autour de toi, à la recherche de tes deux compagnons. Quelques insectes coulent doucement dans l’eau. Tu sens qu’ils ne tarderont pas à s’en aller; ce qui représente un soulagement parce que l’air va bientôt commencer à vous manquer...

Spoiler:

Les mots, les cris, tout ça n'a pas d'importance, à cet instant. Ces bestioles ne sont qu'un foutu fléau et il ne compte pas s'y exposer, le bourreau, tout comme il ne compte pas y exposer la jeune femme et encore moins la fillette. Alors, il court à toutes jambes, le colosse, ignorant la gamine qui gigote dans ses bras, la tenant toujours de plus belle contre son torse. Il entend les échanges de mots entre les deux demoiselles et bientôt, la petite semble se calmer, ce qui honnêtement lui facilite grandement la tâche. Il court à toute vitesse, Cahan, faisant tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas se mettre les pieds contre une racine ou un gros cailloux. Il n'a franchement pas envie de chuter, la gamine dans ses bras et d'être deux jolies proies pour ces insectes en colère. Protéger la fillette est son but, sa mission, si on peut l'appeler ainsi et il n'a pas l'intention d'échouer. Son coeur qui bat à vive allure, il observe frénétiquement les alentours à la recherche du moindre point d'eau. Il ne connaît pas bien cette région et rapidement, il ne voit rien pour les aider. Sauf que ça ne semble pas être le cas de la blondinette qui lui pointe de son petit doigt ce qu'il cherche exactement. « Là-bas monsieur ! Il y a de l'eau ! » Alors il regarde, Cahan, cette chute qui espérons-le donne sur une petite rivière peu profonde. Est-ce vraiment une bonne idée d'y plonger avec cette enfant ? À vrai dire, il ne se pose pas vraiment la question, le bourreau. À première vue, la chute ne semble pas si haute, alors entre ça et les centaines de piqûres, il préfère ça.

Il ne s'arrête pas, Cahan, tenant toujours fermement la gamine dans ses bras. La jeune femme ne s'arrête pas non plus, même si visiblement la course est épuisante pour elle. Il n'a besoin de jeter un seul regard sur elle pour comprendre qu'elle aussi préfère se lancer. « Accroche-toi bien et prend une profonde inspiration, petite. » Qu'il lui lance, avant de sentir le sol se dérober sous ses pieds. Son corps tombe en chute libre, mais il n'est pas question de laisser la petite fille, à cette âge sans doute qu'elle ne sait même pas nager. Ses bras puissants la retiennent fermement contre lui et lorsque leurs deux corps entrent brutalement en contact avec l'eau, c'est celui de l'homme qui y touche en premier, donc possiblement qu'elle est épargnée du plus douloureux du choc, la petite. Sous l'eau, il retient sa respiration et espère que la blondinette en fasse autant. Ils ne doivent pas remonter immédiatement, sans doute que les abeilles ne sont pas bien loin, alors plus il attend, mieux ça sera, Cahan. Sauf qu'après quelques secondes, la petite gigote de plus en plus dans ses bras et si lui ne manque pas encore d'air, ça ne signifie pas qu'elle aussi. Alors, il remonte, Cahan, la tête de la fillette et la sienne sortent enfin de l'eau et l'air peut s'engouffrer dans leurs poumons. Au-dessus d'eux, il y a encore quelques insectes, alors tenant la petite d'un bras ferme et battant des jambes, il envoie de l'eau sur les abeilles, afin de les éloigner, tout en s'assurant que la petite blondinette aille bien. Jusqu'à maintenant, aucun signe de la jeune femme, sans doute qu'elle est toujours sous l'eau, à l'abri de ces fichues bestioles.

Spoiler:

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Alors qu'ils sont de retour à la surface, il tente d'éloigner les abeilles coriaces qui n'ont qu'un seul but : transpercer une chair quelconque de leurs dards. Il se fiche éperdument d'être leur proie, c'est pour la petite qu'il s'inquiète, Cahan, elle pourrait faire une vilaine réaction aux piqûres d'insectes, ce qu'il ne désire vraiment pas. Contre lui, elle commence à s'agiter, la minuscule blondinette, il baisse son regard sur elle, un instant. Elle essaie de se défaire de son emprise. Serait-ce vraiment sage de la laisser filer ? Sans doute qu'elle sait nager, sinon elle ne s'agiterait pas de la sorte pour rejoindre l'eau. « Lâche-moi monsieur… s’il-te-plait. Il faut retrouver Isis! Je sais pas si elle sait bien nager dans l’eau normale. » Il fronce les sourcils, le bourreau. Les paroles de la gamine lui font comprendre que la jeune femme est du même peuple que la jolie sirène qui a envoûté son âme. Elle pourrait lui être utile pour retracer la belle brune... Son bras délaisse la fillette qui se débat de plus en plus, mais rapidement, il constate qu'elle ne sait pas bien nager. Il s'approche d'elle, le colosse, jusqu'à ce qu'elle ait la bonne idée de faire la planche. Il l'observe sans mot, le bourreau, prêt à voler à son secours, si les eaux tentent de l'emporter. « Isis? Faut pas te noyer! Sinon ta famille va être triste! Hey monsieur… C’est quoi ton nom? Moi c’est Sissy. T’es pas un pirate, hein? Mais si t’en ai un, c’est pas grave, je vais te pardonner parce que tu m’as sauvé des vilaines abeilles. » Elle parle, la petite, trop vite, il n'a pas même le temps de répondre à sa question, Cahan. Il étire un semblant de sourire, attendant le moment propice pour lui dire son prénom, mais ça ne semble jamais être le bon moment. Un cri se laisse entendre de la bouche de la blondinette, elle se débat dans l'eau et dans le temps de le dire, elle se retrouve immergée de la tête aux pieds. Il ne perd pas un instant, le colosse, il plonge sous l'eau, afin d'aller secourir la fillette. L'instant d'après, il remonte à la surface, tenant son petit corps dans ses bras, heureusement, elle n'est pas restée bien longtemps sous l'eau. Il remonte sur la berge, Cahan, y déposant la gamine et s'observant de la tête aux pieds. « Ça va, petite ? » Oui, elle va bien, elle le lui confirme et il esquisse un sourire rassurant. « Mon nom est Cahan et je ne suis pas un pirate, rassure-toi. » Il détourne le regard, observe l'eau, à la recherche de la naïade qui semble d'être évanouie dans les airs. Peut-être qu'elle est sortie avant eux. Peut-être qu'elle a pris peur et qu'elle est repartie d'ou elle vient... Il pose à nouveau son regard sur la jolie petite blonde. « Je ne crois pas que ton amie soit encore sous l'eau. Elle a dû sortir avant nous et repartir chez elle. » Il souhaite qu'elle accepte cette idée, la gamine, qu'il puisse la ramener chez elle ou du moins, qu'elle le laisse la guider hors de tout danger, afin qu'il puisse retourner vaquer à ses occupations comme si rien de cela ne s'était produit. Ou qu'il puisse aller glisser quelques mots à ce vieil homme avare qui l'a envoyé ici...