Il y a des moments plus agréables que d’autres dans ce métier, des personnes hommes ou femmes plus agréables que d’autres. Tout comme dans une vie normale, si l’on considère que gagner sa vie en offrant ses charmes est une vie dite normale. J’aime ce que je fais, enfin, j’ai appris à aimer à trouver mon compte dans cette existence. Est-ce que je regrette parfois mes choix…il vaut mieux ne pas se poser la question à dire vrai. En ce moment, je l’avoue, certaines choses me tourmentent. La venue de mon frère aîné ici même, le fait qu’il est violenté Rosy par ma faute, qu’il pense que je pourrais partir de cette maison qui représente plus ma famille que lui. Et puis, ce Viking pirate…Lui, il vaut mieux pour moi que je n’y pense pas. Mon cœur a tendance à s’emballer en imaginant son visage, ce sourire un peu moqueur, ses yeux perçants qui me parlent sans que sa bouche ne remue. On va s’arrêter là…Il est tard, la maison ouvre ses portes pour une soirée particulière. Jeux de cartes et d’argent en bonne compagnie, cela n’arrive pas souvent, mais pour l’anniversaire de l’excès que ne ferait-on pas. Vin de qualité venu de l’autre monde, vin à bulle vendu par un marchand de Lawless Island, c’est délicieux et Rosy ne sort cela que pour de grandes occasions. Seuls les habitués et les invités de marque aujourd’hui, je connais presque tout le monde, ils viennent pour un bon repas. Arthur est présent et je lui souris avant qu’il n’aille se mettre à table. Lorsque la cloche sonne alors que j’allais passer à table avec les autres, je m’étonne et préviens que je vais ouvrir. Un client que je connais bien, Lui, je porte un loup en velours et heureusement pour moi, sinon, Tankred m'aurait surement reconnue. J'ai le coeur qui se met à battre à tout rompre, il est hors de question qu'une autre fille ne l'obtienne ce soir, bien que... ce serait pire encore si je me retrouvais seule avec lui. « Vous êtes en retard, nous allions passer à table… » Il mentionne la raison et je l’accompagne vers la grande salle où le repas se fait avant que les jeux et les plaisirs ne soient offerts en dessert. Je suis placée près d’Arthur, un repas comme on fait peu, des mets de choix et chers, Rosy y a mis le prix. Les invités sont…conquis, bien qu’ils le soient en général en mettant les pieds ici.
La fin du repas est plus chaotique que prévu, la boisson a coulé à flot, les gestes se dérident et dérivent jusqu’à atteindre parfois un point indécent, on se donne en spectacle sous les regards brillants de certains. On se croirait presque dans une orgie comme elles sont décrites dans les vieux ouvrages. Je ne me mêle pas à ça, je me considère un peu plus au dessus des autres. Peut-être par mon statut et mon ancienneté. Ou tout simplement parce que je veux être mieux que les autres filles. Je ne le suis pas, bien entendu, c’est juste ma vision et mon envie. À l’écart, observant la décadence, je sens une main sur mon épaule, une femme. Elle me mire avec envie, sa main se pose sur ma joue avant qu’elle ne vienne me voler un baiser. Je ne suis pas portée sur les femmes, mais, le métier veut parfois que je sois contrainte d’accepter un client quel qu’il soit. Je me prépare à cela pour ce soir, si j’en crois cette demande muette et pourtant très directe. Mais c’était sans compter sur LUI. Ainsi, il trouve une parade efficace et sans appel pour me libérer de cette proposition, m’emportant avec lui à l’étage et fermant la porte de ma chambre. D’un regard, nous nous comprenons et je le remercie en approchant mon visage du sien. « Tu as senti ma frustration ou voulais tu juste passer un long et agréable moment en ma compagnie ? » Mon doigt passe dans sa barbe, allant jusqu’à sa bouche que je caresse de cet index mutin, mon ventre se contracte, j'ai une telle envie de lui que cela ressort par tous mes pores de peau. « Vas-tu rester planter ici, où préfères tu venir te réchauffer dans un bain entouré de mes mains et mes cuisses...beau blond ! » Je me dirige vers la baignoire, remplie par les soins de Sirhaan comme je lui ai demandé au moment du dessert. L'eau est encore chaude grâce à un système datant de l'antiquité parait-il. Je me retourne, léchant mon doigt que je viens de poser dans le liquide parfumé. « Tu n'es pas bavard...on m'avait pourtant dit que le guerrier du froid n'avait pas sa langue dans sa poche...»
(c) chaotic evil
Tankred Snørrisón
Beware, I'm starving
ζ Inscris le : 01/08/2015
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ζ Localisation : Oscille entre One-Eyed Willy et Blindman's Bluff
ζ Occupations : Second sur le Poséidon - Ancien maître Charpentier du Queen
ζ Âge : Trente ans
ζ Statut : Célibataire au coeur de pierre
ζ Signes distinctifs : Nombreux tatouages sur le corps et le crâne, bouffe ses mots quand il parle
Le ciel s’obscurcit alors que je traverse Blindman’s Bluff pour rejoindre la maison close de la cité. J’ai été invité pour participer à cette soirée d’anniversaire. En vérité, j’ignore encore comment j’ai pu être convié à cette petite gâterie alors que je n’ai encore jamais mis les pieds à l’Excès d’Arum. Quoi qu’il en soit, je ne vais pas cracher sur une soirée où les services de ces dames sont gratuits, sans parler de l’alcool et autre chose. Pour l’occasion, j’ai troqué ma tenue vestimentaire habituelle contre une tunique bleue sur un pantalon en cuir sombre. Les flammes dansent avec frénésie à l’extérieur de l’immense bâtisse, la brise est fraîche et les premières gelées ont déjà commencé à recouvrir le pays. Je frappe à la porte de mon poing, patientant quelques secondes puis je finis par sonner avant qu’une sublime créature blonde, dissimulant son visage derrière un loup ne m’ouvre. « Vous êtes en retard, nous allions passer à table… » « Je ne viens pas d’ici, la route a été plus longue que prévu. » Je ne mentionne pas les quelques voleurs qui me sont tombés dessus dans l’espoir de me dépouiller, mais ils sont tombés sur la mauvaise proie. Je la suis jusqu’au salon où une grande table est dressée. Je me retrouve entourée de deux femmes, l’une brune et une blonde, tout aussi belle que celle qui m’a ouvert la porte. Toutes les catins portent un masque, j’ignorai qu’il fallait venir ainsi paré, mais qu’importe. Je croise quelques regards familiers, étirant un sourire en reconnaissant l’un des pirates du Poséidon. Un signe de tête et je ne me prive pas de toute la pitance étalée avec choix et soin sur la tablée. Je mange, écoutant d’une oreille distraite les conversations dans lesquelles je ne me mêle pas. Je préfère boire et manger. La soirée avance, les esprits s’échauffent et le coin commence légèrement à ressembler à une orgie, comme lorsque nous montions jusqu’au temple. Je m’essuie la barbe pour en retirer les miettes de mon repas, m’adossant contre mon fauteuil pour mirer les créatures : laquelle vais-je choisir pour cette nuit ? Autant profiter qu’elles soient gratuites car les prix habituels sont élevés.
Je tombe sur le visage de cette blonde qui m’a ouvert la porte, la voyant avec une autre femme qui semble vouloir faire d’elle son amante. Je me lève, faisant crisser le cuir de ma tenue avant de venir vers elle tout en posant une main sur son épaule : « Il me semble que tu me dois une nuit. On monte ?! » Je lance un regard noir et menaçant à l’autre bonne femme qui blêmit et s’écarte pour me laisser tous les droits. Je monte à l’étage, ouvrant la porte qu’elle m’indique avant de la refermer une fois qu’elle est à l’intérieur. J’observe la pièce spacieuse et richement décorée avant de tomber sur la baignoire légèrement fumante qui dégage une odeur de plante. La sylphide se rapproche de moi après m’avoir remercié et vient passer un doigt dans ma barbe : « Tu as senti ma frustration ou voulais tu juste passer un long et agréable moment en ma compagnie ? » J’étire un sourire tout en attrapant son poignet pour l’empêcher de me toucher : « Une femme avec une femme, ça ne me déplait pas uniquement lorsque je suis entre elles. Et l’autre n’était pas suffisamment belle pour me satisfaire. » « Vas-tu rester planter ici, où préfères tu venir te réchauffer dans un bain entouré de mes mains et mes cuisses...beau blond ! » L’idée est plaisante, mais pourquoi dans un bain. Je préfère passer directement par la case lit. La donzelle essaye pourtant de me provoquer par ce doigt malin qui glisse entre ses lèvres pulpeuses : « Tu n'es pas bavard...on m'avait pourtant dit que le guerrier du froid n'avait pas sa langue dans sa poche...» Mon regard glacial l’observe, de ce doigt mutin entre la pulpe de ses lèvres jusqu’à ses hanches fines, mais pourtant gourmandes et sensuelles. « Je suis un homme surprenant, femme. Mais pourquoi prendre un bain ? Penses-tu que je ne sois pas à ton goût comme je suis, ainsi ? » J’écarte les bras, m’approchant d’elle avant de défaire ma ceinture, retirant ma veste sur ma tunique. Je fais rouler le vêtement sur mon torse marqué par de nombreuses cicatrices et tatouages. « Mais je suppose que mon odeur d’homme ne te convient pas. » Je suis un guerrier, un pirate et je ne prends pas aussi souvent de bain que les autres, certes, mais je n’ai pas besoin de sentir la fleur. Je retire le cordon de mon pantalon, avant de le descendre et de me redresser sans pudeur aucune. Je lui attrape le poignet durement avant de l’attirer contre moi, un regard polaire, presque menaçant et mauvais : « Déshabille-toi… » lui ordonnais-je tandis que je rentre dans la baignoire à l’eau claire qui va certainement changer de teint après mon passage.
Miläne
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ζ Occupations : Vendeuse de Charme
ζ Âge : Vingt-sept années
ζ Statut : Malheureusement éprise d'un Viking
ζ Signes distinctifs : Un tatouage scandinave sur la cuisse gauche représentant la force, les découvertes et la protection d'Odin
Surprenant en effet, mais pas que ça. Si encore il n’était qu’un simple client, mais Tankred n’est pas comme les autres. Pas à mon goût ? Mon sourcil se redresse, non bien au contraire, tu l’es bien trop. Je mire sans retenue ce corps qu’il aime à dévêtir devant moi, une lueur passe dans mon regard avant qu’il ne se montre quelque peu brutal en me saisissant le bras. Je dois être vraiment sous le charme de cet homme pour trouver dans ce geste une quelconque sensualité. Il me provoque des papillons dans le ventre, je le sens se contracter lourdement. Non, ne pas obéir de suite, faire grimper l’envie, le désir, je veux qu’il me veuille plus qu’une autre, je veux qu’il me demande encore…et encore. Je défais avec lenteur le peu de vêtements que je possède, laissant glisser mes mains sur mes hanches, d’un regard de biais, je mire son regard fixé sur ma chair. Je prends le temps de faire le tour de la baignoire, laissant glisser mes doigts sur le rebord avant de me pencher vers son visage. « Non, tu es parfait, Viking…De ton corps à ton parfum…le bain n’est qu’un passage agréable pour faire… » Je fais glisser ma paume sur son torse, laissant la chute se faire avec des petites pressions jusqu’à atteindre un point crucial de son anatomie déjà sous l’eau. « Monter ton ardeur… »
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Tankred Snørrisón
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L’aube accueille notre ultime partage intime et je retombe durement sur la couche, épuisé, éreinté. Je tourne le visage vers son visage, venant toucher son masque, mais sa paume vient m’arrêter. « Pourquoi te caches-tu ? »
Miläne
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À l’aube, il retombe sur ma couche épuisé cette fois de ce que nous avons fait durant des heures, certes marquées de pauses…je suis comblée et bien plus encore, il ne peut imaginer combien, je me sens bien à cet instant. Il est tout près de moi, nos corps encore en contact lorsqu’il approche sa main de mon masque. Je l’arrête d’un mouvement ferme, mais pas brutal. « Pourquoi te caches-tu ? » vient-il à me demander. Pourquoi ? S’il savait, derrière ce masque, je suis vulnérable à son regard. Si je l’ôte, je suis certaine de tout perdre, lui…et moi à la fois. Alors je me fais féline, je remets le visage et les traits de la catin et je joue, bien que l’envie de lui dire la vérité soit pourtant bien présente. « Pour le mystère, Viking…pour garder une part de plaisir à venir découvrir ce que tu n’as pas encore pu conquérir ! » Lentement, je viens embrasser sa main qui quelques secondes avant à voulu m’ôter ma protection. « Qu’est ce que cela changera que tu me contemples sans cet accessoire…Tu n’y verras qu’une catin identique à celle que tu mires en ce moment » Sa main quitte la mienne pour une caresse fugace contre ma joue, il sourit remettant son visage en direction du plafond que nous observons l’un comme l’autre. Il me demande pourquoi j’ai ce tatouage qui appartient à son peuple sur la cuisse et je me trouble légèrement. « Un client…j’ai aimé ses dessins sur son corps, je lui ai demandé de m’en faire un…un signe de puissance, un symbole d’aventures, de force, et… » Je me stoppe, m’asseyant sur le lit, sa main caressant mon dos. « Reviendras-tu ? » Il ne me répond pas tout de suite, possiblement non…Du moins, c’est ce que je pense.
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Tankred Snørrisón
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« Pour le mystère, Viking…pour garder une part de plaisir à venir découvrir ce que tu n’as pas encore pu conquérir ! » C’est une réponse qui me plait assez. Cela implique que je vais devoir revenir auprès de la donzelle pour découvrir le mystère qui se cache derrière ce masque. « Qu’est ce que cela changera que tu me contemples sans cet accessoire…Tu n’y verras qu’une catin identique à celle que tu mires en ce moment » Ma paume vient toucher sa joue, un sourire sur mes lèvres avant que je ne me détourne d’elle pour rester sur le dos, contemplant les poutres au plafond. Le silence s’installe un moment, sans que nous le perturbions ni l’un ni l’autre, puis, je repense à ce tatouage sur sa cuisse. C’est la figure de proue d’un drakkar, un navire de mon pays et cela m’intrigue de savoir pourquoi. « Pourquoi as-tu ce tatouage dont les dessins représentent mon pays, là d’où je viens ? » « Un client…j’ai aimé ses dessins sur son corps, je lui ai demandé de m’en faire un…un signe de puissance, un symbole d’aventures, de force, et… » Elle s’arrête dans sa lancée, se redressant sur la couche tandis que je glisse ma paume dans son dos nu. « Reviendras-tu ? » Je ne réponds pas, continuant à faire voyager ma paume sur sa chair tiède et douce, avant de lever les yeux vers les siens qui m’attendent. J’étire un sourire : « Sûrement. » Je me redresse, venant lui voler un baiser à l’image de la nuit endiablée que nous venons de passer. Je me lève, cherchant mes vêtements dans la chambre que je replace sur mon corps, dissimulant ma nudité à ses yeux. Je me retourne vers elle lorsque ma chemise recouvre mon torse épais, marqué par des tatouages et des cicatrices. « Veux-tu que je revienne ? » Elle hoche de la tête et je souris, hochant de la tête sans un mot. « Dans ce cas, je viendrai et j’espère que tu m’offriras la même nuit. » Un sourire amusé étire mes lèvres lorsque je la quitte, descendant l’escalier qui mène dans la salle. Je salue la propriétaire des lieux avant de sortir dans la cité encore endormie à cette heure matinale de la journée. Pour sûr, maintenant que j’ai goûté à l’une des donzelles, que je reviendrai dans cette maison du plaisir. Je comprends mieux pourquoi la passe est aussi onéreuse.
Plusieurs semaines après Je traverse la cité des pirates pour aller chercher un vieil ami qui sait beaucoup de choses. Peut-être qu’il aura entendu parler d’une mercenaire que mon Capitaine m’a demandé de ramener. Haran a besoin de Keyne et même si cette histoire de sentiments ne m’est nullement familière, je le fais plus pour mon ami que mon Capitaine. Je marche bon train dans la boue lorsque j’entends mon prénom et je me retourne vers la vendeuse de tissu sulfureuse et agréable. J’étire un sourire, délaissant pour un temps ma mission afin de venir en direction de la donzelle. « Miläne. » Mon regard la scrute de bas en haut, appréciant ce que mes yeux peuvent voir, ce que mon esprit imagine sous ses vêtements. Son sourire mutin m’appelle et j’ai envie de l’embarquer dans une ruelle, mais à mon souvenir, la sylphide n’est pas facile. Elle préfère jouer, faire semer le trouble sur ses envies et désirs plutôt que de céder aux appels de la chair. Avant que ma paume ne vienne rencontrer son épaule, une petite créature apparaît et penche la tête sur le côté. « Que fais-tu avec ce singe ? »