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| (libre) ⊹ it is madness for sheep to talk peace with a wolf. ★ second star to the right and straight on till morning ★
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| Auteur | Message |
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InvitéBeware, I'm starving Invité
| Sujet: (libre) ⊹ it is madness for sheep to talk peace with a wolf. Lun 4 Avr 2016 - 21:10 | |
| it is madness for sheep to talk peace with a wolf Une plainte, la douleur qui s'échappe de sa gueule. L'animal est là, en plein coeur de la forêt, blessé, totalement inoffensif. Personne ne se souci de lui, il passe inaperçu aux yeux humains. Il appel à l'aide, il demande qu'on sauve son âme ou qu'on l'achève. Personne n'est là pour l’apaiser, personne n'est présent pour lui venir en aide. Elle s'avance doucement entre les arbres, Cha'kwaina, l'âme en paix, écoutant le chant des oiseaux, une torche enflammée à la main, afin de voir dans la noirceur. Ce lieu l'apaise, elle a l'impression d'être sous la protection des esprits. Autour d'elle, les flocons virevoltent dans les airs, alors que le vent glacial lèche le visage. Elle aime ce paysage, la neige d'un blanc immaculé qui recouvre finement le sol, le spectacle magnifique des flocons qui dansent autour d'elle. Certains y voient une menace, un danger, mais en ce moment, elle n'en contemple que la beauté, Cha'kwaina. Elle profite du froid et de la neige, tandis qu'ils sont présents. Rien de ça ne refroidit son coeur, bien au contraire. Elle laisse le vent froid lui caresser la peau, la neige parsemer ses longs cheveux sombres.
Une plainte, l'animal en détresse. Son coeur s'emballe l'espace d'un instant, elle peut ressentir sa panique à lui, sa douleur. Elle n'a pas peur, Cha'kwaina, c'est son coeur qui souffre, lorsque ses oreilles captent ses plaintes. Elle devrait craindre les bêtes sauvages et pourtant, ce n'est pas le cas. Ses yeux se promènent sur le paysage, à la recherche de l'animal et ce n'est qu'après quelques secondes de marche que ses iris se posent sur son corps. Le loup, roulé en boule sur lui-même, le corps étendu dans la neige froide, cherchant à se procurer un peu de chaleur, cherchant à faire taire la douleur. Elle sent à nouveau son coeur qui se serre dans sa poitrine. Elle ne supporte pas de voir un être vivant souffrir, humain ou animal. Doucement, elle s'avance vers la créature à la fourrure argentée, lentement, sans faire le moindre bruit. Elle s'arrête avec prudence, à moins de deux mètres du loup, alors que ce dernier lève un regard embrumé vers elle. Elle peut y lire la souffrance et aussitôt ses propres yeux s'embuent de larmes. Non, elle ne supporte pas de voir un animal souffrir, Cha'kwaina.
Aussi douce et calme qu'elle l'est en tout temps, elle se rapproche de la bête blessée avec précaution. Elle sent son regard sur elle, mais elle ne lis aucune malice dans ses yeux, aucune agressivité, que la douleur, la souffrance. L'animal ne bouge pas, il est immobile, effrayé. Elle remarque une tâche sombre sous ses pattes avant, le sang d'un rouge écarlate qui recouvre la neige blanche. Elle s'approche et l'animal ne bouge toujours pas, résigné à son propre sort, souffrant trop pour se lever ou ayant déjà confiance en l'indienne qui ne lui veut que du bien. « Ça va aller, mon beau. » Elle se penche doucement, très lentement. Une légère plainte s'échappe de la gueule de l'animal, mais elle ne bronche pas, elle garde son calme habituel, l'indienne. Elle ne lui veut aucun mal et le loup, il peut sans doute le sentir. Elle a toujours été en parfaite cohésion avec la faune et la flore, Cha'kwaina, ne faisant plus qu'un avec. Les animaux lui ont toujours fait confiance et c'est réciproque. La brune, elle veut lui venir en aide, elle ne veut pas que cette magnifique bête trouve la mort. Ce loup ne mérite pas un triste sort, il mérite d'être sauvé. Il est inoffensif, blessé et Cha'kwaina, elle ne peut pas l'abandonner.
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| | | InvitéBeware, I'm starving Invité
| Sujet: Re: (libre) ⊹ it is madness for sheep to talk peace with a wolf. Ven 6 Mai 2016 - 0:52 | |
| Un pas, deux pas, trois pas... Je marchais lentement, cheminant entre les arbres sans grande motivation. Le froid commençait à se faire cruellement sentir et je n'avais qu'une seule envie, me retrouver au chaud dans ma cabane. Mais, plutôt que d'accélérer le pas pour arriver plus rapidement à l'arbre du pendu, j'avançais d'une démarche trainante, ralentie par la couche de neige qui avait recouvert le paysage. En temps normal, j'aurais pu trouver ce décors enchanteur, mais en ce moment, il m'effrayait. J'avais peur de mourir de froid, peur de faire un pas de trop et d'être avalée par l'étendue blanche. J'étais aussi terrifiée à l'idée de tomber sur un indésirable, qu'il soit humain ou animal. Je n'avais pas envie d'expirer sous les coups de poignard d'un pirate ou sous les griffes d'un quelconque fauve affamé. Je cheminais donc prudemment, tous les sens en alerte. Je percevais chaque son, chaque mouvement, en quête d'un éventuel danger. Sauf qu'il n'y avait rien. La forêt était parfaitement calme et l'ambiance qui y régnait était presque apaisante. En fait, si je n'avais pas été aussi froussarde, ce moment de solitude dans cet âvre de paix m'aurait probablement plu.
Soudainement, une plainte déchira la nuit. Bref gémissement, signe qu'une bête agonisait quelque part. Selon la nature du son, j'avais l'impression qu'il s'agissait d'un chien, d'un loup ou de tout autre animal de la même famille. Un prédateur sauvage et féroce, dont je ne devrais pas m'approcher pour ma propre sécurité. De ceux que je préférais éviter, mais dans les circonstances, il n'y avait pas place à l'hésitation. La pauvre bête souffrait et personne ne semblait prêt à lui venir en aide, alors oubliant toutes mes craintes, je m'élançai dans la forêt, courant à travers les branches qui grafignaient parfois mon visage. Je me faufilais à vive allure, courant en direction du bruit avant de m'arrêter subitement en appercevant une lueur approcher. Sans même réfléchir, je me jetai dans la neige, accroupie. Puis, cachée derrière un buisson recouvert de neige, je regardais droit devant, terrifiée. Quelqu'un approchait et je n'avais aucune idée de qui il s'agissait. Je me fis donc discrète, laissant mon regard se promener entre la lueur qui prenait de l'ampleur et l'animal blessé. puis, après quelques secondes, je pus enfin discerner une silhouète dans l'ombre. Formes floues qui révélèrent bientôt une belle indienne aux cheveux presque aussi sombres que la nuit.
À la fois curieuse et fascinée, j'observais l'inconnue se diriger vers le prédateur avant de s'agenouiller à ses côtés. La bête ne semblait plus très menaçante à ses côtés. Comme si elle comprenait que la dame ne lui voulait aucun mal. Comme si les deux communiquaient à l'aide d'un langage qu'eux seuls connaissaient. Puis, un moment d'inattention. Un écureuil venait de sauter dans un arbre voisin. Mon regard fut détourné un bref instant, mais j'entendis clairement le gémissement pratiquement silencieux de l'animal. Un cri de douleur qui m'alla droit au coeur. Je ne pouvais malheureusement pas voir ce qu'elle lui faisait, mais je craignais qu'elle tente de mettre fin à ses souffrances. Impulsivement, je me redressai, me dévoilant ainsi à cette inconnue. « Non! » Hurlai-je presque, ce qui m'attira à la fois l'attention de l'animal et de la femme. « Ne l'achevez pas. S'il-vous-plait. » Suppliai-je en m'approchant très doucement, pour ne pas effrayer le pauvre loup. - Spoiler:
Coucou! Alors voilà, en lisant ton rp j'ai été inspirée. Du coup, j'ai décidé de me lancer, mais s'il y a un détail qui ne va pas dans ma réponse, tu n'as qu'à me mpotter et je modifierai tout ça
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| | | InvitéBeware, I'm starving Invité
| Sujet: Re: (libre) ⊹ it is madness for sheep to talk peace with a wolf. Ven 6 Mai 2016 - 20:02 | |
| it is madness for sheep to talk peace with a wolf Les pulsions de son coeur devraient s'accélérer, elle devrait être nerveuse en ce moment. Elle est tout près d'une bête sauvage, Cha'kwaina et sous le coup de la détresse, il pourrait s'attaquer à elle, l'animal. Seulement, elle est calme, les battements de son coeur se font lents, elle n'a pas peur, l'indienne. Parce qu'elle ne veut pas ajouter un stress supplémentaire à la magnifique bête et parce qu'elle a confiance, la brune. Pour que l'animal ait confiance en elle, elle doit d'abord avoir confiance en lui, c'est la clés et la base même de la vie. Elle se montre aussi douce et calme qu'elle le peut et observe le loup, étant maintenant tout près de lui. Son coeur se resserre, lorsqu'il laisse échapper une nouvelle plainte, elle en a presque les larmes aux yeux, Cha'kwaina. Elle n supporte pas de voir un être souffrir, qu'il soit humain ou animal, ça ne fait aucune différence à ses yeux. Cette bête mérite de vivre, autant que l'indienne, autant que qui que ce soit.
Un bruissement de feuilles se fait soudainement entendre, l'animal rabat ses oreilles sur sa tête et encore plus, lorsqu'une voix surgit non-loin d'eux. « Non! » Elle pose ses yeux sur la jeune femme, Cha'kwaina et l'animal en fait tout autant. « Ne l'achevez pas. S'il-vous-plait. » Elle s'approche doucement la rouquine, elle tente sans aucun doute de ne pas effrayer l'animal, mais c'est déjà trop tard. La bête sauvage l'observe, elle retrousse les babines et laisse échapper un grognement. Peut-être l'indienne devrait-elle s'éloigner, pourtant elle reste là, aux côtés de l'animal qui souffre. Doucement, son bras se tend et elle fait signe à l'adolescente de s'arrêter. Il ne faut pas énerver l'animal davantage, sinon il perdra confiance en la brune et elle ne pourra plus l'aider. La rousse y est allé avec trop d'intensité, sa voix trop forte a effrayée le loup qui maintenant est aux aguets. Elle n'aurait pas dû se montrer ainsi, la jeune femme, elle n'aurait pas dû effrayer l'animal. Elle a laissée une impulsion la guider, elle n'a pas réfléchie et maintenant, la situation est encore plus précaire qu'elle ne l'était déjà. Elle pourrait lui en vouloir, Cha'kwaina, mais ce n'est pas le cas. Elle a pensée bien faire, la rouquine, elle ne voulait pas que l'indienne fasse de mal à la pauvre créature, elle ne pouvait pas savoir que Cha'kwaina était là pour lui venir en aide.
« Je ne lui veux aucun mal. » Elle parle à voix très basse l'indienne, elle chucotte, pour ne pas affoler la bête. Jusqu'à maintenant, le loup tolère sa présence, elle veut que ça continue ainsi. Ses iris se reposent sur l'animal, elle espère que la rousse reste où elle, pour le moment, du moins. Pour l'instant, deux humains c'est trop pour la pauvre bête et Cha'kwaina, elle doit déjà l'apaiser. Tout son attention est posé sur elle, elle l'observe, l'indienne. Les oreilles toujours rabattues sur la tête, le regard figé sur la nouvelle arrivante. Elle doit attirer son attention, la brune. Sa main se tend à nouveau devant elle, doucement, très doucement, elle l'approche du magnifique loup. Ses yeux clairs se posent sur elle et se détournent de l'autre jeune femme. Il hume tranquillement l'air, les oreilles toujours rabattues sur sa tête. « Doucement, belle bête. » Encore un murmure, les mots qu'elle prononce avec calme et lenteur. Elle ne veut pas l'effrayer davantage, il semble déjà souffrir suffisamment. Cet animal lui semble intelligent, il sait qu'elle ne lui veut aucun mal, il se laissera aider. Mais d'abord, elle doit arriver à voir les dommages sur sa patte et pour ça, elle doit parvenir à s'approcher encore plus. Ça ne sera pas facile, mais elle y arrivera, sauf si une embûche de taille se présente. L'animal hume calmement l'air, c'est l'indienne qu'il sent, son odeur à elle, alors que sa main est tout près de lui. C'est un bon début, un pas vers l'avant, l'animal veut être aidé, il veut être sauvé.
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| | | InvitéBeware, I'm starving Invité
| Sujet: Re: (libre) ⊹ it is madness for sheep to talk peace with a wolf. Ven 13 Mai 2016 - 18:43 | |
| « Je ne lui veux aucun mal. » Chuchota presque la belle indienne qui se trouvait face à moi en réponse à ma bêtise. J'avais cru à tord qu'elle était sur le point d'acheter la pauvre bête, mais je savais maintenant que ce n'était pas le cas et je m'en voulais terriblement. Je l'avais dérangé dans son processus de rapprochement avec l'animal qui semblait assez délicat. J'avais donc mis sa sécurité en danger ainsi que celle du prédateur, tout ça à cause d'une impulsion. La prochaine fois, je ferai attention. Je me montrerai plus prudente, ce qui ne devrait pas être bien difficile vu ma facilité à être effrayée. D'ailleurs, je ne savais pas du tout ce qui m'avait pris d'agir ainsi. En temps normal, j'aurais hésité milles fois avant de révéler ma présence, préférant évaluer les risques et les dangers avant d'agir. Mais en voyant l'animal dans cet état, je n'avais pas pur résister. J'avais foncé tête première et j'avais fait une bêtise. Comme quoi ma méfiance habituelle n'était pas toujours un défaut.
Figée sur place, j'observais le travail de la dame aux cheveux sombres, déjà curieuse de connaître la suite des événements. À la fois stressée et fascinée, tout en étant rassurée par la présence de la guérisseuse, je finis par m'accroupir doucement dans la neige, ne perdant pas le spectacle qui s'offrait à moi de vue une seule seconde. Les genoux posés sur ma cape afin d'éviter de prendre froid inutilement, je regardais l'échange silencieux qui se déroulait entre l'humaine et l'animal. Un langage qu'eux seuls comprenaient, mélange de gestes et d'attentions rassurantes. La bête semblait hésitante, analysant si elle devait accorder sa confiance à l'indienne qu'elle regardait. « Doucement, belle bête. » Murmura cette dernière d'un ton si doux que j'aurais presque pu m'endormir. Cette dame avait propablement des enfants pour savoir se montrer aussi douce et calme. Ou du moins, j'étais persuadée qu'elle ferait une excellente mère et qu'elle devait être une excellente conteuse. Un atout pour notre camp. Enfin... Si elle n'avait pas été aussi vieille.
Toujours aussi fascinée, je suivais sa main qui s'approchait dangereusement de l'animal du regard. À sa place, n'importe qui aurait été effrayé. Personne n'aurait pris un tel risque en présence d'une bête sauvage, mais l'indienne, elle avait l'air de savoir ce qu'elle faisait. Comme si chaque geste lui était familier, comme si elle avait l'habitude d'être aussi près des animaux. D'ailleurs, ça devait être le cas et je l'enviais secrètement pour ça. J'avais beau craindre ces prédateurs au plus haut point, je les trouvais majestueux et l'idée d'en approcher un sans trop de risques était attirante, si bien que je dus lutter contre moi-même pour ne pas m'approcher de cette scène fascinante. Je ne voulais pas refaire la même erreur deux fois, alors je me contentai d'observer à distance, détaillant chacun des mouvements de la dame. Je la vis donc inspecter la pate de l'animal, puis caresser délicatement sa fourrure pour le rassurer, sentant mon stress monter à chaque seconde. J'avais peur que sa belle action tourne au drame, mais comme les choses semblaient bien se dérouler, je me risquai à chuchoter une seule question après quelques minutes. « Tu crois qu'il s'en sortira? » |
| | | InvitéBeware, I'm starving Invité
| Sujet: Re: (libre) ⊹ it is madness for sheep to talk peace with a wolf. Lun 16 Mai 2016 - 20:59 | |
| it is madness for sheep to talk peace with a wolf Elle ne tremble pas, Cha'kwaina, elle est plus détendue que quiconque le serait, en ce moment même. Elle tente de gagner la confiance de l'animal, elle tente de la rassurer du mieux qu'elle le peut, l'indienne. Tranquillement, elle y parvient. Sa main s'avance doucement vers l'animal et vient se poser sur sa fourrure avec délicatesse. Elle a l'impression que l'animal peut la comprendre, que l'animal peut saisir ses intentions. Il ne grogne pas, lorsque sa main entre en contact avec son magnifique pelage, il se contente de rester immobile, résigné à son sort. Elle murmure, la brune, aucune parole, aucun mot, mais un son qui se veut apaisant. Sa main glisse sur sa fourrure avec douceur, elle caresse l'animal dans un geste rassurant. Les secondes s'écoulent, bientôt les minutes. L'animal s'habitue à sa présence, mais également à celle de la jeune rousse qui reste dans l'ombre. La bête sait que déjà, les deux humaines auraient pu lui faire du mal, elle sait également qu'elles sont là pour l'aider. L'instinct du loup est extrêmement développé, il peut sentir le danger à des kilomètres, mais il peut également sentir en qui il peut avoir confiance.
Dans la nuit, la voix de la rouquine se faufile aux oreilles de l'indienne tel le vent. « Tu crois qu'il s'en sortira? » Doucement, Cha'kwaina, elle tourne son regard vers elle et ses yeux se posent sur son visage pâle. « C'est tôt pour le dire, mais j'ai bon espoir. » Un murmure, un chuchotement afin de ne pas apeurer le loup. Elle sourit légèrement dans l'ombre, elle se veut rassurante. Elle ne connait pas encore très bien l'état de la bête, elle n'a pas encore pu approcher sa patte, mais là est son but. Son attention se pose à nouveau sur le magnifique animal et doucement, elle fait glisser sa main jusqu'à sa patte tachée de sang. Une légère plainte s'échappe de sa gueule et le loup retire doucement sa patte. C'est un pincement au coeur qu'elle ressent, Cha'kwaina, elle déteste le voir souffrir de la sorte, c'est pourquoi elle doit lui venir en aide. À nouveau, elle tente de le rassurer, fredonnant une chanson qui se veut apaisante et elle pose à nouveau sa main sur sa patte. L'animal se laisse faire et c'est là qu'elle voit cette profonde entaille et la pointe d'une flèche toujours présente dans sa chair. À nouveau, elle ressent ce pincement au coeur, elle souffre pour la bête.
Son visage se tourne de nouveau vers l'humaine. « J'aurais besoin d'un linge imbibé d'eau. Pourrais-tu t'en charger, s'il-te-plait ? Il y a un ruisseau, tout près d'ici... » Sa voix est toujours basse, elle reste en mode discrétion, pour ne pas alarmer la bête. Elle doit retirer la pointe de sa patte, elle doit la nettoyer et heureusement, elle a dans sa besace de quoi calmer une possible infection. Il ne manque que l'eau et si la rousse accepte de s'en charger, ça ira beaucoup plus vite et elle ne manquera pas de perdre la bête. Tout ce qu'elle désire, l'indienne, c'est d'aider cet animal. Elle ne veut pas qu'il dépérisse, elle ne veut pas que la mort vienne le chercher. Il ne mérite pas ça, la forêt est sa demeure et il mérite d'y vivre encore longtemps. C'est tout ce qu'elle désire pour lui.
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| | | InvitéBeware, I'm starving Invité
| Sujet: Re: (libre) ⊹ it is madness for sheep to talk peace with a wolf. Mar 24 Mai 2016 - 20:30 | |
| « Tu crois qu'il s'en sortira? » Demandai-je d'une manière beaucoup moins brusque que la première fois. J'avais bien retenu ma leçon et je savais maintenant que je devais me montrer délicate, autant pour le bien de la belle indienne que pour celui de cette pauvre bête dont le destin était entre les mains de la guérisseuse. Après avoir posé ma question, je me fis discrète, me contentant d'observer le visage de l'inconnue tandis qu'elle se retournait vers moi. « C'est tôt pour le dire, mais j'ai bon espoir. » Pendant qu'elle parlait, je remarquai alors qu'elle avait les traits doux, aucunement menaçants. Si j'avais pris la peine de réfléchir avant d'agir, j'aurais pu réaliser par moi-même qu'elle n'aurait jamais fait de mal à l'animal. En fait, à voir comment elle me souriait, j'étais persuadée qu'elle n'avait jamais blessé personne et qu'elle en serait incapable. Du moins, pas volontairement, biensûr. Néanmoins, malgré ses paroles rassurantes, j'étais toujours aussi inquiète. J'avais peur pour le sort du loup, presque autant que s'il s'agissait de ma propre vie. D'ailleurs, c'était probablement grâce à ça que je n'avais pas encore détalée. Sans trop savoir pourquoi, je voulais que cette bête vivre, même si en temps normal, j'aurais plutôt eu tendance à prendre mes jambes à mon coup face à un tel prédateur, car j'avais toujours eu peur des animaux carnivores sauvages.
Sans aucune réponse, je regarde l'inconnue se concentrer sur ce qu'elle avait à faire, reportant toute son attention sur l'être qu'elle devait soigner. Lentement, je la vis tendre la main pour atteindre la blessure de l'animal qui poussa un gémissement de douleur avant de s'écarter lentement. C'était éprouvant de le voir dans cet état. Prédateur ou pas, aujourd'hui il était vulnérable et nous devions l'aider. Du moins, elle devait l'aider, car vu mon manque d'expérience dans la matière, je ne voyais pas vraiment comment j'aurais pu l'aider. D'ailleurs, c'était pour cette raison que je ne lui avais pas proposé. Aussi par crainte d'effrayer l'animal, mais principalement pour ne pas lui nuire d'avantage et ne pas la gêner dans ses traitements. Je me contentai donc de l'observer à distance respectueuse, admirant son travail. Si avant je ne comprenais pas comment elle faisait pour mériter la confiance de la bête, maintenant je pouvais le deviner. En entendant une telle mélodie, personne ne pourrait se méfier de l'indienne. Elle avait une voix à la fois douce et rassurante, ce qui semblait apaiser le loup à un point tel qu'il laisse finalement sa bienfaitrice examiner sa blessure.
Quelques secondes plus tard, la belle s'adressa à nouveau à moi. « J'aurais besoin d'un linge imbibé d'eau. Pourrais-tu t'en charger, s'il-te-plait ? Il y a un ruisseau, tout près d'ici... » Pronnonça-t-elle tout bas. Pour toute réponse, je hochai la tête avant de me relever doucement pour me mettre en route vers l'étendue d'eau. Je l'avais aperçu du coin de l'oeil en venant par ici. Du coup, je m'y rendis en quelques minutes à peine. Une fois arrivée, je m'accroupis près du cours d'eau et j'y plonge ma gourde que je remplis au maximum avant de me remettre à courir en vitesse vers la clairière. Seulement, quelques mètres avant d'y accéder, je ralentis nettement le pas, me souvenant de l'état de la bête. Je ne devais pas l'effrayer, surtout pas maintenant, alors que tant de progrès avait été faits. Je m'approchai donc doucement de la dame aux cheveux sombres, m'arrêtant à une distance raisonnable. La bête semblait s'être habituée à ma présence, si bien que j'avais pu m'agenouiller au sol à un petit mètre du duo, plutôt qu'à l'autre bout de la clairière. Biensûr, j'avais avancé avec milles précautions, faisant mon possible pour ne pas me faire remarquer, alors j'étais plutôt fière du résultat. Surtout que j'avais vaincu ma peur pour m'approcher autant, mais sinnon, comment aurais-je pu donner la gourde à l'étrangère. « Voilà. » Dis-je tout bas en tendant lui tendant l'eau. « Alors... Que vas-tu faire? » |
| | | InvitéBeware, I'm starving Invité
| Sujet: Re: (libre) ⊹ it is madness for sheep to talk peace with a wolf. Mar 31 Mai 2016 - 19:03 | |
| it is madness for sheep to talk peace with a wolf Heureusement pour l'indienne, la jolie rouquine se montre compréhensive. Elle est calme, elle observe la scène à l'écart et lorsque Cha'kwaina lui demande si elle peut aller chercher de l'eau, elle accepte, sans se plaindre. Quelques minutes s'écoulent alors, la Piccaninny se montre toujours aussi patiente avec l'animal, toujours aussi douce et apaisante. Elle fredonne une douce mélodie qu'elle connait depuis l'enfance, celle-ci semble calmer la bête sauvage. À chaque seconde qui s'écoule, le loup accepte de plus en plus la présence de l'humaine, il semble accepter qu'elle puisse lui venir en aide, il s'y résigne. Sa main glisse doucement dans la fourrure de l'animal, elle est en parfaite cohésion avec lui, Cha'kwaina, comme s'il était un animal domestiqué. Ce n'est pourtant pas le cas, le loup pourrait se retourner contre elle et montrer sa véritable nature. Celle d'un animal sauvage, qui ne connait pas l'humain et qui peut se révéler dangereux... Pourtant, elle n'a toujours pas peur, l'herboriste, bien au contraire, elle a parfaitement confiance.
Une léger bruissement de feuilles se laisse entendre et elle tourne le regard dans cette direction, apercevant l'adolescente. L'indienne, elle lui accorde un léger sourire, alors que la rousse s'approche doucement. C'est à environ un mètre qu'elle s'arrête et qu'elle s'agenouille, le loup ne bronchant pas. Il s'habitude à la présence de l'adolescente, comme il s'habitue à celle de l'indienne. C'est une belle bête, une bête intelligente, mais qui peut-être fait trop facilement confiance à l'humain. « Voilà. » Elle lui tend une gourde d'eau et la brune la prend doucement, chuchotant un merci, ce même léger sourire sur les lèvres. « Alors... Que vas-tu faire? » Les oreilles du loup se rabattent légèrement sur sa tête, mais aucun grognement ne s'échappe de sa gueule. Il écoute tout simplement, il appréhende la présence des deux femmes et c'est tout à fait normal. L'indienne caresse à nouveau sa fourrure, avant de s'adresser à la rousse. « Il a une pointe de flèche, enfoncée sous la patte, je dois la retirer et soigner la plaie, afin qu'elle ne s'infecte pas. » C'est une tâche délicate, elle le sait Cha'kwaina, elle sait aussi que le loup pourrait s'énerver. Cependant, elle ne peut pas partir sans tenter quoi que ce soit, elle ne peut pas le laisser souffrir, l'indienne.
Sa main délaisse le flanc de l'animal et vient se poser sur sa patte blessée. « J'aurai sans doute besoin de ton aide, à un moment. » Chuchote-t-elle, posant son regard sur l'adolescente, avant de reporter son attention sur le loup. De sa besace, elle sort une petite fiole et étire le bras, la confiant à la jolie rousse. « Au moment où je vais retirer la flèche, il risque de paniquer. J'aurais peut-être besoin de le maintenir immobile et quand je te le dirai, il faudra tenter d'appliquer l'onguent sur la plaie. D'accord ? » Cha'kwaina, elle n'attend pas la réponse de l'adolescente et doucement, elle fait glisser l'eau froide sur la plaie de la bête, celle-ci laisse échapper une nouvelle plainte, mais ne bronche pas. L'indienne maintient maintenant sa patte dans une main et s'apprête à retirer la pointe avec précaution. Elle sait que l'animal n'appréciera pas, mais elle se voit dans l'obligation de l'aider. Sans attendre davantage, ses doigts viennent saisir la pointe et c'est d'un mouvement sec qu'elle la déloge de la chair de l'animal. Une plainte s'échappe alors de sa gueule, plus intense, cette fois, mais le loup ne tente même pas de se relever. Laissant aussitôt tomber la source de douleur de la bête, elle vient tenter de l'apaiser de nouveau, venant poser sa main avec précaution sur sa fourrure. Le loup ne bronche pas, sans doute vidé de ses forces, affamé et déshydraté. La voix de l'indienne résonne à nouveau dans les bois, elle fredonne une nouvelle mélodie, afin de le calmer et comme la fois précédente, sa voix et sa douceur semble avoir un effet bénéfique sur le loup.
Doucement, elle fait signe à la rouquine de s'approcher avec précaution et lui tend la gourde de sa main libre. « Il faut verser un peu d'eau sur la plaie, pour désinfecter, éponger un peu avec un linge et ensuite, tu pourras verser l'onguent. » Elle se tait ensuite, fredonne à nouveau la douce mélodie. Elle n'attend pas de réponse de la part de l'adolescente, elle se doute qu'elle le fera. Elle aussi désire venir en aide à la jolie bête, elles ont ça en commun.
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