La nuit était tombée sur le camp des enfants perdus. C’était un de ces soirs où Jarod n’avait pas envie de rester au campement avec les autres mais comme c’était lui qui devait raconter une histoire ce soir-là, il devait prendre son mal en patience. Par chance, il était doté d’une patience sans borne. C’était à se demander comment il pouvait être d’une patience si grande car ce n’était pas toujours facile, surtout avec un chef comme Rufio. Depuis le début qu’il était chez les enfants perdus, Jarod n’avait jamais pu blairer ce dernier mais il gardait tout ça pour lui. Lorsque vint le moment tant attendu, il raconta son histoire, celle d’un garçon qui vivait seul sur une ile mais qui s’ennuyait. Cette histoire-là était souvent réclamée car cela se passait à Neverland. Le jeune homme l’avait inventée comme pour expliquer les débuts du Pays Imaginaire. Bien entendu, il prenait un malin plaisir d’omettre l’existence de Rufio, ce qui l’énervait souvent mais Jarod avait toujours une réponse : « c’est parce que t’étais pas encore né ! ». L’histoire une fois finie, tout le monde alla enfin se coucher mais pas tout le monde. Ce fut à ce moment-là que Jarod en profita pour sortir de sa cabane en douce, veillant à ne pas faire de bruit. Marchant à petit pas et en silence, il sortit enfin et se dirigea vers Blindman’s Bluff. Cela lui arrivait parfois de se rendre là-bas mais la plupart du temps, c’était pour aller draguer. Il ne prenait pas le risque de séduire une fille perdue ou un garçon perdu, même ouvertement car il risquait de se faire bannir aussitôt et il savait que Rufio s’en ferait un grand plaisir. Ou alors, ça pouvait être pire que le bannissement : la mort !
La ville des Occupants était à présent visible malgré les faibles lumières. Comme s’il était un habitant de cette cité, il se dirigea vers la taverne. Il entra et se chercha un coin pour être tranquille mais il heurta quelqu’un. En regardant qui cela pouvait être, il fut agréablement surpris de découvrir son ami Calico, enfin Erim maintenant. Il avait encore du mal à se faire à ce nouveau prénom.
- Tiens, salut Erim !
Bien que celui-ci avait été banni, Jarod ne lui en avait jamais voulu. Au contraire, il avait été de son côté mais son avis n’avait pas été pris en compte par Rufio. D’ailleurs, il ne valait mieux que l’ancien garçon perdu ne vienne pas mettre les pieds au campement, sinon le chef des enfants perdus se fera un plaisir de le mettre plus qu’en bouillie !
Erim Moorehead
Beware, I'm starving
ζ Inscris le : 18/08/2015
ζ Messages : 2801
ζ Avatar : Alexander Ludwig
ζ Localisation : A Blindman's Bluff dans une belle maison près de celle du Gouverneur
ζ Occupations : Ancien enfant perdu, ancien mineur...Bras droit du gouverneur
ζ Âge : Vingt-trois ans
ζ Statut : Marié à la plus délicieuse des vendeuses de Rhum de Blindman
ζ Signes distinctifs : cicatrice en dessous de l'épaule gauche causée par une balle
Il m’arrivait parfois d’aller à la ville le soir, pour profiter de l’ambiance agréable, en général, je finissais dans la couche d’une jolie demoiselle afin d’éviter de faire le trajet retour jusqu’à ma masure, qui se trouvait tout de même à 4 bonnes heures à pieds. A cheval cela aurait été plus court, malheureusement, je n’en possédais aucun. Marcher, avait toujours été un plaisir, un moment privilégier que j’utilisais pour réfléchir à un tas de choses, sur moi, sur de nouvelles inventions, que je bricolais dans mon atelier près de ma maison, ou sur toutes autres pensées qui me trottaient dans la tête à un moment précis. C’était comme faire fonctionner mon cerveau tout en avançant, je me servais de ce que j’observais sur mon trajet, formes, outils ou actes des animaux qui étaient une source d’inspiration permanente depuis que j’étais venu m’échouer sur Neverland, il y a bien des années.
Ce soir-là, après avoir quitté la mine à une heure correcte, j’avais donc pris le chemin de la cité, prenant le bac au niveau de l’estuaire entre le ruisseau du crocodile et la crique des cannibales. A mon arrivée, l’animation de la ville battait son plein, des lumières éclairaient le port, on entendait les paroles des pirates qui se chamaillaient, les filles de joie sur leur balcon qui aguichaient les hommes pour venir leur tenir chaud. Blindman’s Bluff avait une odeur bien à elle, mélange d’embruns, de nourriture rôtie, de parfum acidulé avec une légère touche de rhum. Je me frayais un chemin jusqu’à la taverne de l’Aigrefin, endroit que j’appréciais particulièrement pour la jeune serveuse au prénom de fleur avec qui je passais souvent la fin de la nuit. Si l’endroit n’était pas des plus reluisants, il ne manquait jamais d’animations. Reculant pour laisser passer un grand type à l’allure de montagne colossale, je percutais quelqu’un et me retournais rapidement pour en faire mes excuses. Un sourire ourla mes lèvres, lorsque je reconnus le visage ami du jeune Jarod. Il avait été plus un ami depuis mon départ que nous ne l’avions été pendant mon séjour chez les enfants perdus. Sans doute, parce qu’enfin nous nous comprenions.
Jarod : Tiens, salut Erim !
Je m’empressais de lui tendre la main afin de le saluer, comme nous le faisions les rares fois que nos chemins se croisaient. Mais malgré nos rencontres éloignées, nous pouvions passer des heureux à discuter de nous, de nos choix, de nos vies. Jarod aurait beaucoup à redire sur la gestion des enfants perdus, et surtout sur Rufio. Mais il fallait au moins, leur reconnaitre une chose, ils étaient aussi protecteurs l’un que l’autre pour les plus petits. Lorsque j’avais quitté l’arbre du pendu, j’étais encore plus jeune que Jarod ne l’était maintenant. 15 ans physiquement, une vie d’adulte à forger et heureusement des amis comme Jarod, Ozalee et d’autres pour m’aider à devenir celui que j’étais au jour d’aujourd’hui. Je leur devais beaucoup à tous, mes frères et sœurs d’adoption qui avaient été pendant des années ma seule famille.
« Bonsoir Jarod ! Heureux de te croiser ici. J’espère que je ne t’ai pas fait mal en te bousculant ? » Ô je connaissais l’animal, il lui en fallait bien plus pour souffrir d’une quelconque douleur. Il était fait de bois solide et ne laissait personne lui dire le contraire. Sa réponse ne tarda pas et je ne fus pas surpris de sa part.
« Tu allais entrer ? Je t’invite, cela nous fera une occasion de bavarder un peu. A moins que tu n’avais d’autres projets plus…sympathiques » Je lui fis un clin d’œil, connaissant le secret de mon ami et son goût pour les choses plus adultes.
Dernière édition par Erim Moorehead le Ven 13 Nov 2015 - 10:36, édité 1 fois
En arrivant à l’entrée de la taverne, Jarod se fit bousculer par quelqu’un qui s’avéra être Erim, enfin Calico. L’adolescent avait alors salué le jeune adulte en lui serrant la main que son ancien camarade chez les enfants perdus lui avait tendue. Même si Erim avait choisi une vie d’adulte, Jarod n’avait jamais voulu le laisser tomber car il avait toujours été là pour lui et encore aujourd’hui. Il lui devait bien ça.
Erim : « Bonsoir Jarod ! Heureux de te croiser ici. J’espère que je ne t’ai pas fait mal en te bousculant ? » - Non, t’en fais pas ! J’ai à peine senti que tu me marchais sur le pied !
Il plaisait évidemment mais ne voulant pas inquiéter son ami, il n’avait donc rien dit. Il avait connu pire, enfin, c’était ce qu’il aimait se dire en lui-même. On pouvait presque croire qu’aucune douleur ne pouvait atteindre Jarod tellement qu’il ne disait jamais rien. Une fois, il y a très longtemps déjà, il s’était une flèche dans l’épaule à la place d’Erim après l’avoir pousser sur le côté une fois l’archer repéré. Un guerrier indien dont je ne me souviens plus de quelle tribu les avait pris pour cible et si un autre indien n’était pas intervenu, les deux garçons auraient fini en charpie à mon avis.
Erim : « Tu allais entrer ? Je t’invite, cela nous fera une occasion de bavarder un peu. A moins que tu n’avais d’autres projets plus…sympathiques »
Le jeune homme fit en même temps un clin d’œil au garçon perdu. Il était l’un des rares à connaître son secret, c’est-à-dire son goût pour tout ce qui touchait à la drague et, ne le cachons pas, le plaisir de la chair bien que Jarod n’avait pas eu beaucoup cette occasion depuis qu’il était à Neverland. Il avait plus connu des flirts que … du « Hum hum », bien caché évidemment à ses petits camarades de l’arbre du Pendu.
- Non, j’avais rien prévu de tout ça pour l’instant ! J’avais juste prévu d’improviser. Mais c’est avec plaisir de passer la soirée avec toi !
Sur ce, il le suivit jusqu’à l’intérieur.
Erim Moorehead
Beware, I'm starving
ζ Inscris le : 18/08/2015
ζ Messages : 2801
ζ Avatar : Alexander Ludwig
ζ Localisation : A Blindman's Bluff dans une belle maison près de celle du Gouverneur
ζ Occupations : Ancien enfant perdu, ancien mineur...Bras droit du gouverneur
ζ Âge : Vingt-trois ans
ζ Statut : Marié à la plus délicieuse des vendeuses de Rhum de Blindman
ζ Signes distinctifs : cicatrice en dessous de l'épaule gauche causée par une balle
Jarod : Non, j’avais rien prévu de tout ça pour l’instant ! J’avais juste prévu d’improviser. Mais c’est avec plaisir de passer la soirée avec toi !
Mon jeune ami accepte mon invitation, j’en suis très heureux et je l’entraine à ma suite à l’intérieur de la taverne. Une fois dans l’établissement, je joue un peu des coudes et des épaules pour parvenir à une table libre, il y a quelques pirates ce soir et leur odeur inonde déjà mes narines pourtant habituées au parfum peu agréable des pochtrons. Jarod est toujours derrière moi, lorsque je bouge un pauvre vieux avachi sur une table pour prendre sa place. Il se retrouve la tête contre le mur en appui et le postérieur sur une partie du banc. Les adultes devraient savoir lorsqu’il est temps de s’arrêter de boire. D'ailleurs, les raisons qui les poussent à l’excès ne sont guère plus glorieuses que toutes les autres raisons qui en font de véritables adultes accomplis.
Fort heureusement, je ne me considère pas encore comme un des leurs. Peut-être serais-je toujours différent. Après tout, je connais peu d’enfants perdus qui sont restés adulte bien longtemps. Quelques-uns ont fini pirates, d’autres sont paisiblement en train de déguster les racines par-dessous la terre. Je hèle la jeune serveuse, et ma partenaire de la nuit, pour qu’elle nous apporte deux pintes. Je fais un rapide tour de la taverne, avant de tourner mon regard azuré vers le jeune Jarod. Je ne sais pas ce qu’il se passe dans sa tête, il doit être difficile de ne pas pouvoir choisir entre grandir ou rester un enfant. Une position inconfortable qui doit provoquer bien des tourments au jeune homme. « Alors ? Comment vont les autres au camp ? Est-ce que Rufio te cause toujours de soucis ? Et…y a-t-il eu des pertes ? » C’était la question phare pour moi, si la mort faisait partie du jeu, en grandissant j’avais appris qu’une vie était importante et que la mort était tout sauf un jeu d’enfant. Une affaire des plus sérieuses, mais cela, les enfants perdus n’en comprenaient pas le sens. Et même si je prenais le parti de ne pas entrer dans ce genre de débat, j’avais toujours beaucoup de peine en apprenant la mort de l’un d’eux. J’écoutais attentivement mon ami me relater les faits, fronçant les sourcils à certaines de ses anecdotes. Rufio était bien trop borné parfois, je le regrettais.
Dernière édition par Erim Moorehead le Ven 13 Nov 2015 - 10:37, édité 1 fois
Jarod accepta donc l’invitation de son vieil ami, enfin de son ami de toujours. Ok, Erim avait grandi mais physiquement, il était encore loin d’être aussi vieux que tous ces autres adultes. Tous les deux entrèrent donc à l’intérieur, Jarod suivant le jeune adulte tout en devant jouer des coudes afin d’arriver à une table libre et c’était qu’ils avaient tout de même de la force ces grandes asperges et ses vieux poissons tous pourris ! Enfin, ils trouvèrent une table libre après qu’Erim ait déplacé un petit vieux tout avachi sur la dite table. Visiblement, certains avaient du mal de s’arrêter ou alors, ils ne savaient pas du tout s’arrêter de boire. Rien qu’à voir ça, cela ne donnait vraiment pas à Jarod l’envie de grandir, que du contraire. Et puis, l’alcool, pour l’adolescent, c’était berk !
Une fois enfin assis, Jarod vit son ami appeler une jeune serveuse pour prendre commande. Au regard que celle-ci jeta à Erim, le garçon perdu comprit rapidement qu’il devait avoir un truc entre ces deux-là. Bien qu’il soit un enfant perdu, Jarod avait souvent vu chez une fille ce genre de regard porté sur lui. Il ne voulait pas devenir un adulte mais il aimait certains plaisirs typiques des adultes. Ah, une fois que l’on est pris par les hormones, on ne peut plus y résister. Mais c’était plus dur pour le jeune garçon car chez les enfants perdus, céder à ses hormones était mauvais signe. Mais jusqu’ici, Jarod n’avait eu qu’une seule partenaire de la nuit et ce n’était pas une fille perdue, ni une indienne mais une occupante. Oh, elle était devenue vieille à présent. Peut-être même qu’elle n’était plus de ce monde ! Cela faisait tellement longtemps qu’il avait oublié l’époque des faits mais étrangement, il se rappelait encore de cette magnifique nuit.
Erim : « Alors ? Comment vont les autres au camp ? Est-ce que Rufio te cause toujours de soucis ? Et…y a-t-il eu des pertes ? »
Jarod réfléchit un petit moment avant de lui répondre. Cela ne servait à rien de cacher la vérité en disant que c’était le paradis des licornes au campement.
- Eh ben disons qu’on a encore eu une ou deux pertes récemment mais c’est la faute aux pirates ! Rufio n’a pas encore eu l’occasion de virer l’un d’entre nous ! Y a des moments, je me demande comment je fais pour me retenir de lui mettre mon poing dans la figure !
Même si Rufio était son chef, Jarod n’était pas toujours d’accord avec les décisions et ça le frustrait de ne pas pouvoir être lui-même complétement.
Erim Moorehead
Beware, I'm starving
ζ Inscris le : 18/08/2015
ζ Messages : 2801
ζ Avatar : Alexander Ludwig
ζ Localisation : A Blindman's Bluff dans une belle maison près de celle du Gouverneur
ζ Occupations : Ancien enfant perdu, ancien mineur...Bras droit du gouverneur
ζ Âge : Vingt-trois ans
ζ Statut : Marié à la plus délicieuse des vendeuses de Rhum de Blindman
ζ Signes distinctifs : cicatrice en dessous de l'épaule gauche causée par une balle
Les Pirates toujours et encore, j’avais l’impression que plus on en tuait et plus ils revenaient en nombre. À croire qu’ils poussaient comme de la mauvaise herbe. Ma plus grande crainte était de voir disparaitre des amis chers à mon cœur, Ozalee, Fleure, Feisty et même Jarod. Il y en avait bien d’autres, des anciens, de ceux que j’avais connus et même si certains comme Stuart avaient fait le choix de grandir comme je l’avais fait, ils restaient à tout jamais pour moi des amis et des enfants perdus. Après tout, nous étions tous orphelins, non ? Notre seule famille étant également nos frères. Je sentais bien que Jarod avait toujours eu de l’animosité envers Rufio, mais il n’était pas que mauvais, bien au contraire. Il voulait protéger les enfants, mais les protéger également du monde des grandes personnes, ne pas se faire polluer par les ressentiments, par la tristesse, les peines de cœur, et bien d’autres choses que j’avais apprises. Non, il n’y a pas que du mauvais, mais si je pouvais choisir, je prendrais un peu de chaque partie et j’en ferai une existence parfaite. Jarod pratiquait un peu cette utopie de vie, mais je le savais, cela ne durerait pas. Son corps continuerait de grandir, comme le mien avait fait à mon insu et sans que je le veuille véritablement.
« Tu ne devais pas te remplir de haine contre ton chef, Jarod. S’il ne t’a pas encore banni, il ne le fera peut-être jamais. Et c’est ton comportement négatif envers lui, qui le rend méfiant à ton égard, crois-moi… » Il me mire avec une certaine méfiance dans le regard. Oui, je suis adulte, et oui, je parle comme le ferait une personne raisonnable. « Mais ne parlons pas de choses qui fâchent. Que viens-tu faire à Blindman’s Bluff ? À part, te promener et chercher une jeune femme à qui tu aimerais montrer ton talent de charmeur ! » Je lui souris, détendant, je l’espère, l’atmosphère. La serveuse nous dépose nos verres et avec cela une caresse sur mon avant-bras et un sourire que je lui rends. Elle repart et je lève mon verre face à moi, offrant la possibilité à l’enfant perdu d’en faire de même. « À ce moment ! »
Dernière édition par Erim Moorehead le Ven 13 Nov 2015 - 10:37, édité 2 fois
Ce qui était difficile avec les pirates, c’était de les éradiquer complétement car lorsqu’on en tuait un, il en revenait toujours un autre, voir peut-être deux comme dans la légende de l’hydre. On avait beau lui couper une tête, deux autres en repoussaient aussitôt. Eh bien avec les pirates, il fallait croire que c’était comme ça ! Jarod avait déjà combattu de nombreux pirates et il n’avait jamais perdu jusqu’ici. Il était bien plus rusé qu’eux mais un jour, il faudra qu’il s’attende à tomber sur plus fort et plus malin que lui ! C’était inévitable ! Pour l’instant, le jeune homme était toujours en vie et veillait sur les plus jeunes comme Feisty, Ozalee, Fleurs ou Andy et tous les autres enfants perdus.
Pour Jarod, comme devait le deviner Erim, ça ne devait pas être simple d’être un garçon perdu et être tourmenté par les hormones. Il pouvait choisir de grandir et se laisser aller mais non ! L’adolescent refusait catégoriquement de devenir un homme. S’il pouvait encore continuer avec sa petite utopie, une partie de chaque, c’était parfait ! Mais malheureusement, même si l’on était éternel entre guillemets à Neverland, le mode de Jarod, lui, n’allait pas le rester. Un jour ou l’autre, il devra choisir, d’autant plus qu’il grandissait, lentement mais il grandissait encore. A chaque jeu de séduction, il prenait un peu d’âge. Cela ne se voyait pas encore car il était jeune mais un jour, cela se verra et il est certain que Rufio se ferait sans doute un plaisir de le bannir à tout jamais du campement.
Erim : « Tu ne devais pas te remplir de haine contre ton chef, Jarod. S’il ne t’a pas encore banni, il ne le fera peut-être jamais. Et c’est ton comportement négatif envers lui, qui le rend méfiant à ton égard, crois-moi… » - Je sais que je devrais pas mais … Parfois j’ai l’impression qu’il pense plus à lui qu’aux autres ! Qu’il est incapable de penser et de se mettre à la place des autres et d’essayer de les comprendre ! A croire que lui, il est parfait et mieux que nous tous et qu’on doit penser comme lui ! Erim : « Mais ne parlons pas de choses qui fâchent. Que viens-tu faire à Blindman’s Bluff ? À part, te promener et chercher une jeune femme à qui tu aimerais montrer ton talent de charmeur ! »
Le jeune adulte lui fit un sourire qui eut pour effet de détendre un peu l’atmosphère lorsque la serveuse revint pour déposer les verres des deux jeunes hommes. Bon, par chance, ce n’était pas une boisson alcoolisée ici pour Jarod. Il détestait tout ce qui était alcool, leur trouvant un goût horrible !
Erim : « À ce moment ! » - A ce moment !
Tout à coup, l’adolescent remarqua une demoiselle qu’il n’avait plus revue depuis un certain temps : Millicent. Il l’avait connue plus petite, dans les treize ans quand elle était arrivée à Neverland et aujourd’hui, elle devait en avoir tout juste quinze. Il se surprit à la regarder différemment, comme … comme une fille qui lui plairait bien. C’est vrai que c’était une jolie fille mais pour lui, cela restait encore comme une petite sœur, même si elle avait été bannie par Rufio. En fait, son animosité envers son chose s’était agrandie lors du départ de Millie. C’était comme si Rufio avait arraché un morceau du cœur de Jarod. Ah, aurait-il tout de même eu le coup de foudre pour elle ? Hum …. Ça reste à voir mais je pense que la foudre ne va plus tarder à lui tomber dessus ! Et c’est peut-être déjà entrain de se produire !
Erim Moorehead
Beware, I'm starving
ζ Inscris le : 18/08/2015
ζ Messages : 2801
ζ Avatar : Alexander Ludwig
ζ Localisation : A Blindman's Bluff dans une belle maison près de celle du Gouverneur
ζ Occupations : Ancien enfant perdu, ancien mineur...Bras droit du gouverneur
ζ Âge : Vingt-trois ans
ζ Statut : Marié à la plus délicieuse des vendeuses de Rhum de Blindman
ζ Signes distinctifs : cicatrice en dessous de l'épaule gauche causée par une balle
Après avoir trinqué avec mon ami, je remarque son regard qui bifurque. Pas discret pour deux pièces d’or, je me tourne pour mirer dans la direction de son regard, une jeune serveuse, que je connais pour passer quelques soirées dans le coin. Humm…voici que mon jeune ami pense maintenant à la chaleur du corps d’une femme. Je sais bien qu’il y pense depuis un moment, qu’il a déjà goûté, mais là, ses yeux parlent pour lui cela ne faisait aucun doute. Je souris, me retournant en buvant une bonne lampée de mon verre de bière. Dans ses pensées, Jarod a du mal à décrocher ses pupilles de la petite serveuse et cela m’amuse grandement. « Tu veux peut-être que j’aille lui parler pour toi ? » Il me toise, surpris que j’aie osé même le demander. « Je plaisante, rassure toi et détends toi…je ne me mêle jamais des histoires de cœur ou des arrangements pour un rapprochement d’une nuit… » Mon rictus s’allonge et je poursuis, trop amusé par l’expression de son visage encore enfantin. « Elle est jolie » Avec ses longs cheveux bruns qui entouraient gracieusement son visage et l’expression mutine sur ses lèvres, elle devait faire tourner bien des têtes ici.
Voyant qu’il était bien trop préoccupé par la jeune femme et par ma présence, je décidais de finir d’une traite mon verre et je le levais vers la belle brune pour qu’elle vienne prendre ma commande. Jarod et ses yeux de merlan, un plaisir de l’observer aussi mal à l’aise, lui qui se prévalait d’être libertin et sans complexe. « Un autre verre de bière, s’il te plait et…peut-être bien un beau sourire pour mon ami » Elle fut amusée et elle disparut, revenant quelques minutes après avec ma consommation. Je la gratifiais d’un sourire charmeur, volontaire de ma part.
« Elle te plait à ce point, mais en sa présence, tu n’oses même pas la regarder…tu as encore beaucoup de choses à apprendre des femmes, mon jeune ami…tu lui plais, elle te cherche du regard, ces choses-là, se ressentent…crois moi » voyant que la conversation ne lui plaisait guère, je changeais, lui parlant de ma vie à la mine, de ma maison sur la plage à présent. Après une bonne heure à échanger, je pris congés de Jarod. Il était tard et mes affaires n’attendaient pas. Le chemin était bien long entre ici et ma masure. Je remerciais Jarod, lui disait que dès qu’il le pourrait, il serait le bienvenu sur la plage. Serrant sa main dans la mienne, je lui glissais de ne pas hésiter avec la jolie serveuse et je sortis. Il va sans dire que j’étais certain d’avoir des nouvelles de mon ami très prochainement.
Spoiler:
J'ai clôturé...on a bien avancé l'un comme l'autre avec nos deux amis, donc, on se fera un autre Rp tranquillou avec un peu d'action.