Voici votre sujet qui a été tiré au sort. Sachez que vous êtes complètement libre sur la continuité de cette aventure et sur le dénouement. Nous vous offrons un sujet, maintenant à vous de l’interpréter et d’écrire la suite de cette histoire. Il n’y aura pas d’intervention PNJ sur ce sujet. Bon amusement
Citation :
Le grain de sable et la pépite ! Que vous soyez venu pour les plages de sable blanc ou l'or qui se cache au cœur de ses falaises, vous êtes sur la Côte Est de Neverland. En pleine journée, les quelques habitations des miniers sont vides et vous évoluez dans ce décor paradisiaque mais désert. Au loin, les grottes creusées dans la roche vous intriguent, quelque chose s'y mouvoit. En plissant les yeux vous apercevez un groupe d'hommes portant un coffre qui vous semble bien lourd. A coup sûr, ils sont là pour planquer un trésor. Et à coup sûr vous allez les suivre, l'argent facile ne vous fait pas peur après tout. Et si vous n'êtes pas de caractère vénal, la pauvre femme qu'ils transportent ligotée vous fera bien changer d'avis. Richement parée, elle ne doit pas être étrangère à toute cette agitation discrète. En les voyant pénétrer dans la grotte vous les suivez. Mais vous n'êtes pas seul...
Le grain de sable et la pépite ! Le camp Unami avait disparu dans son dos, laissant les forêts luxuriantes et les tipis de toutes les couleurs derrière lui. Rajann avait envie d'autre chose, de sentir le vent marin souffler contre sa peau et de renifler l'air iodé provenant de l'océan. Le bourreau s'était alors mis en route pour la côte est de l'île, y connaissant des plages calmes où il pourrait profiter de cette belle après-midi sans être dérangé. Le matin même, Raj avait hésité à emmener ses enfants. Ses filles auraient adoré aller se baigner et profiter du soleil et de l'eau mais après réflexion, les pirates rôdaient pas mal en ce moment. Hors de question de mettre la vie de ses filles en péril. Rajann avait donc entrepris cette expédition seul. Il avait emmené une gourde remplie d'eau fraîche et sa fidèle hache en guise de protection contre toute menace.
Le paysage changea au fil des heures passées à marcher. Les arbres et leurs troncs imposants laissèrent place à des plaines puis des vallées, verdoyantes mais presque dénuées du moindre arbuste. Ce vent qu'il avait tant recherché, Rajann put bientôt le sentir sur sa peau. Une brise douce, légère, chaude et emporté avec elle son lot de sel. L'Unami ferma les paupières et continua à persévérer, appréciant cette sensation. C'était dans ces cas-là qu'il appréciait pouvoir de temps à autre quitter le campement indien et aller profiter de ce que le reste de l'île avait à offrir.
Ses pieds entrèrent en contact avec le sable, Raj continua d'avancer et se départit de ses vêtements. Il plongea tête la première dans la grosse vague qui s'approchait de lui. L'indien s'engouffra dans les méandres de l'océan, profitant de ce calme environnant et du remous provoqué par les vagues qui le balançait telle une mère avec son berceau. L'homme profita longuement de cette plage, après sa baignade, il alla s'allonger sur le sable et se rhabilla puis s'étendit au soleil pour réfléchir et faire le point. Là, allongé face au silence, il entendit des grognements, des bribes de voix humaines. Pourquoi fallait-il toujours que ses moments de paix soient perturbés par le reste de l'humanité ? Rajann secoua la tête et se redressa, bien décidé à faire fuir les nouveaux venus de grès ou de force. Cependant, la scène sur laquelle il tomba lui fit froncer les sourcils.
Un groupe d'homme embarquait un lourd coffre avec eux vers les mines et traînait à leur suite, une demoiselle ligotée Leur otage ne semblait pas être une souillon, bien loin de là. Rajann hésita à s'approcher. L'indien ne se mêlait pas souvent des affaires des autres. Il était d'avis que chacun devait rester à sa place et se contenter de maîtriser sa propre existence. Pourtant, quelque chose dans l'attitude de ces hommes le dégoûta. Peut-être lui rappelaient-ils trop des pirates ? Peut-être était-il d'humeur charitable, à aider une demoiselle en détresse. En tous cas, Raj s'avança tel un loup, rapidement mais silencieusement. Tout à coup, un bruit attira son attention sur la droite et son regard se redressa pour découvrir un visage familier sortir des fougères.
- Encore toi ?
Rajann avait déjà eu affaire à cet homme, il en savait peu sur lui mais il savait qu'il n'était pas un pirate. L'indien supposait donc qu'il avait aussi repéré la scène et qu'il voulait se rendre utile à son tour. Ensemble, ils avaient bien plus de chance de s'en sortir sans trop de blessures et surtout, sans perdre la demoiselle au passage.
- Tu as vu. Ils l'ont emmenée dans la mine ... Un plan ?
Le bourreau n'établissait jamais de plan. Il fonçait, tête baissée, et frappait violemment tout ce qui bougeait. Mais peut-être que l'autre homme était du genre plus subtil ? Rajann n'était pas d'humeur à s'opposer aux choix de son interlocuteur, ils trouveraient bien un terrain d'entente.
Je suis en voyage pour quelques jours, espérant retrouver un peu l'air frais et ma soif d'aventure. Je quitte les montagnes de l'imaginaire pour me retrouver dans une auberge et ensuite continuer vers les falaises d'Iram... Ma quête vers l'or ! Le village est vide et je me laisse guider dans cette nature magnifique. Mon sac de voyage sur une épaule et mes couteaux à ma ceinture, je contemple la plage plus loin. Je me perds dans mes rêveries pendant un instant... Je suis un homme si différent lorsque je ne suis pas à Blindman's Bluff, je suis plus calme.
J'assouvis ma soif avec l'eau fraîche de ma gourde alors que je me laisse glisser contre l'arbre derrière moi. Protéger de la chaleur, je me repose un peu. Le silence, le vent, le bruit des feuilles qui se frottent l'une contre les autres. J'adore ce genre de moment qui m'apaise un peu après la route, mais quelque chose vient le perturber. Je fronce les sourcils un instant, je crois entendre des voix alors que mes yeux sont fermés... Je crois entendre des pas et les cris d'une femme étouffée et c'est lorsque j'ouvre les paupières et examine à travers ma cachette, que je vois cette bande d'homme qui passe sans m'apercevoir. Je m'assois tranquillement sans faire de bruit et observe ce coffre qu'il transporte... Mes yeux se posent aussi sur cette femme ligotée, un otage ! Je devrais peut-être faire quelque chose... Je décide alors de les suivre, je veux savoir où ils vont et ce qu'ils font. Oui !! Je m'en ligne vers les emmerdes, mais c'est plus fort que moi.
Au bout d'un moment, j'aperçois une silhouette qui passe silencieusement, rapide et rusé, il se faufile un peu partout pour suivre les hommes. Apparemment, je ne suis pas le seul dans ce coup-là... Je reconnais son visage, l'indien auquel j'ai eu affaire un certain jour. Je souris amusé tout en me remémorant la scène de notre rencontre... Violent, assez violent oui... Mais je voyais en lui un potentiel partenaire pour cette quête, donc, je le suis jusqu'à cette mine. J'attire son attention et il se retourne vers moi « Encore toi ? » je suis un peu amusé par sa réaction et le salut d'un léger signe de tête. « Tu as vu. Ils l'ont emmenée dans la mine ... Un plan ?» Je réfléchis un moment m'approchant de l'indien.
-On pourrait sans doute essayer d'en savoir plus ? Ça ne sert à rien de s'énerver... Je propose d'entrer sans faire de bruit. On examine la situation et on agit en conséquence...
Je ne lui laisse pas vraiment le choix... Lorsque les hommes disparaissent dans la mine, je m'approche de celle-ci. Discret et silencieux, je lui fais signe que le passage est libre.
Le grain de sable et la pépite ! Rajann croyait trouver la paix en débarquant dans ce petit coin retiré. Il espérait pouvoir se prélasser au soleil, les pieds dans le sable. Sauf que les habitants de l'île en avaient décidé autrement. L'indien Unami ne les comprendrait définitivement jamais ces gens-là ! Capturer l'un des leurs et le malmener sans motif valable, il fallait vraiment avoir l'esprit hanté par une tonne de démons. Lui-même était bourreau de sa tribu mais son travail, il ne l'effectuait que sur des prisonniers. De vils pirates qui tentaient d'attaquer les siens, des bandits à la recherche d'une faille dans laquelle s'immiscer pour les affaiblir ou encore des mauvais bougres à réprimander. En aucun cas, Rajann n'aurait eu l'idée d'attaquer un autre individu pour le simple plaisir. Voir la scène qui se déroulait sous ses yeux le rendait malade. Son caractère solitaire l'aurait naturellement poussé à passer son chemin mais quelque chose l'en empêchait. Quelque chose qui s'appelait sans doute l'humanité. Contrairement à ces enflures, Rajann avait bel et bien une conscience.
Et il n'était pas le seul ! La preuve en fut dès que Forest apparut. Lui aussi avait vu la scène et ne pouvait tolérer le traitement infligé à cette demoiselle. A moins qu'il n'ait été intéressé par le pactole ? Quoi qu'il en soit, Rajann avait un allié et à ce stade, c'était bon à prendre. L'Unami laissa les commandes de l'opération à son interlocuteur dans la mesure où il ne s'agissait ici pas d'indiens. Autrement dit, Rajann n'avait pas à interférer là-dedans. S'il le faisait, c'était simplement par acquis de conscience. Puisqu'ils étaient des siens, il lui semblait logique que la décision finale revienne à Forest. Après tout, à chacun sa tribu !
- D'accord.
Il apparaissait clairement à Rajann que la situation était critique. A moins que ses yeux lui aient fait défaut, les truands ne prévoyaient pas d'offrir une tasse de thé à leur otage ! Et analyser la situation était bien superflu selon lui. Cependant, l'indien avait cette fâcheuse habitude de foncer dans le tas et de se tailler un chemin à grands coups de hachette. La subtilité et la finesse ne faisaient pas partie de son vocabulaire. L'Unami était tout en spontanéité et en bestialité.
Pourtant, il fit des efforts. Doué pour se déplacer en silence, Rajann prit le chemin de l'ouverture de la grotte. Un bref regard en arrière lui assura que Forest était sur ses talons. L'indien se plaqua contre le mur d'entrée et osa un premier coup d'oeil furtif. L'intérieur était sombre mais il n'avait discerné aucun mouvement. D'un geste de la main, il informa son partenaire que le champ était libre.
- Si on entre, ça finira en boucherie. Je voulais que tu le saches comme ça, tu seras prêt.
Rajann n'avait peur ni du combat ni du sang ni même des blessures mais il n'était pas idiot au point de croire que ces truands leur donneraient l'or et la liberté sans rechigner. A eux de ruser pour trouver la meilleure méthode d'approche mais l'Unami savait qu'ils finiraient par en venir aux armes. C'était, selon lui, tout simplement inévitable. Forest était donc averti.
Aussitôt, l'indien s'avança et se glissa dans la pénombre. Ses yeux durent s'habituer à l'obscurité en entrant dans la grotte et durant quelques secondes, il avança à l'aveugle en longeant le mur à moitié recroquevillé sur lui-même. Des éclats de voix lui parvenaient de plus loin dans la grotte, une discussion plutôt calme entre deux individus. Visiblement, les mauvais bougres n'avaient pas repéré leur présence. Peut-être pourraient-ils y aller en finesse finalement ! Ce serait définitivement une grande première pour Rajann ...
L’indien accepte mon plan et je décide d’approcher vers la grotte pour voir si le chemin était libre. Lorsque je lui fais signe que le champ est libre, il se déplacer pour me rejoindre et passe devant moi. Ce déplaçant, il observe si la voie est toujours libre avant de continuer sa quête, il jette un bref regard en arrière pour s’assurer que j’y suis toujours. L’indien se plaque au mur et je fais pareil retenant mon souffle croyant sur le coup qu’il a vu du mouvement... Fausse alerte... Je me détends, mais reste sur mes gardes. Les paroles de mon partenaire me laissent un peu surprit « Si on entre, ça finira en boucherie. Je voulais que tu le saches comme ça, tu seras prêt. » Je hausse les sourcils... Prêt moi ? Je suis prêt à massacrer qui conte serait un danger pour ma vie alors... Je hausse les épaules.
-Très bien, allons-y...
Dis-je simplement à voix basse. Pour ma part poignarder nos ennemis dans le dos est plus gagnant... Peut-être est-ce un peu cruel ou lâche, mais je suis plutôt du genre discret et m’attaquer jusqu’au dernier lorsqu’il on le dos tourné... C’est moins compliqué et pas si traitre quand on y pense... puisque d’une certaine façon en faisant face à l’ennemi, celui si essayerait de te tuer sans merci ou bien te poignarderait dans le dos lui-même.
L’indien se fond dans l’ombre et discrètement, je le suis. Il fait assez noir, je me recroqueville dans le noir, je marche doucement et réfléchit. Bientôt des voix se font entendent, une conversation entre deux hommes. Je m’approche un peu plus des voix, finalement prenant les devants à mon tour pour aller me cacher de l’autre côté de la grotte, là où les deux hommes on peu de chance de me voir. Dos tourné vers moi, j’arrive bientôt à les apercevoir, ils parlent et rigole légèrement... Voilà le premier obstacle. J’attends et lorsque l’un deux s’éloigne assez, je m’approche en douce pour mettre le premier coma tout en lui assenant un bon coup sur la tête... je devrais peut-être le tuer puisqu’il risque d’être une faille plus tard dans la bataille, il reviendra à la charge. Bref, je m’occupe de l’autre avant qu’il ne se retourne !! Malheureusement, celui-ci est un peu plus rapide... Il se retourne et voit son partenaire dans les vapes sur le sol et moi qui l’observe les sourcils froncés, car, je le vois déjà prêt à alerté son troupeau. Bref, je n’ai pas le choix, je lui fonce dessus et le plaque au sol rapidement pour lui assener un coup qui le met coma à son tour. J’ai eu un coup de chance, l’homme était prit par surprise, donc, confus et n’a pu réagir... Toutefois, la prochaine fois, je ne m'en sortirai peut-être pas aussi facilement.
-Tu as raison... On ne sortira pas d’ici sans avoir vu de sang couler. Dis-je en chuchotant à mon partenaire !! D’autres voix s’approchent, je laisse l’indien décider de leur sort à présent... Je suis du genre caméléon, peut-être devrions-nous prendre quelques vêtements des deux corps pour se camoufler un peu. Cependant, je laisse l’indien décider du déroulement de situation suivant ! Comment va-t-il s’y prendre ?