Tous les participants sont maintenant inscrits et prêts pour devenir le ou la futur(e) gagnant(e) des jeux. La gloire et l’honneur des familles sont entre les mains des participants, tous plus excités les uns que les autres. La Reine s’approche du parcours de la première étape, magnifique et royale, elle présente tous les concurrents avant de parler des grands moments qui vous attendent durant ces jeux Siréniens. Les jeux dureront 5 jours, A chaque jour sa nouvelle étape (in RP bien entendu) qui nos champions à la nageoire devront franchir. Pas d’élimination, mais des points attribués à chacun et qui détermineront le classement final. Après un rappelle des règles de bienséance, la Reine les salue et le maître des jeux, un coquillage lumineux dans la main, emmène les participants à la première étape.
• Vous pouvez d’ores et déjà placer votre personnage dans l’intrigue. De son inscription à son arrivée face à la première tâche qui sera la course à dos d’hippocampes. Arrêtez-vous à la découverte de cette première étape. J’attendrais que tous les participants postent pour lancer votre quête. Pas de nombre de ligne imposé, vous êtes totalement libre, une réponse est suffisante.
Tâchez seulement, de ne pas mettre plus de deux semaines pour répondre - Les quêtes passant avant vos Rp's classiques - cela demande un minimum d'activité - Merci de votre attention
Les jeux Siréniens, ces mots étaient sur toutes les lèvres. Ephyra était particulièrement friande de grands évènements. Elle était de ceux qui répondaient presque toujours présent à ce genre de festivité. Si certains voyaient en ces fêtes l’occasion de passer du temps et de s’amuser avec son prochain, les Mïotysees, eux, considéraient ces rassemblements comme le lieu parfait pour voir, mais surtout être vu. Les jeux Siréniens s’annonçaient comme l’endroit parfait pour vanter et honorer son nom. De la famille royale au peuple marin, tout le gratin aquatique était là. Ephyra elle-même n’aurait loupé pour rien au monde ces jeux dont elle avait tant entendu parler sans jamais avoir la possibilité d’y assister. Des siècles les séparaient des derniers jeux, des siècles les sépareraient peut-être des prochains. La paix avait beau régner sur le royaume, l’avenir restait incertain. Du moins, pour elle. Vivrait-elle assez longtemps pour voir la couleur des futurs jeux ? Rien n’était moins sûr. Depuis que les jeux avaient été annoncés, cette idée l’obsédait. C’était peut-être pour ça qu’elle avait décidé d’inscrire son nom à la liste des participants, pour essayer de profiter autant qu’elle le pouvait de cet instant présent. Les encouragements de sa famille avaient également joué leurs rôles. Quel drame cela avait été quand son cousin Laïken s’était retrouvé dans l’impossibilité de représenter les Mïotysees à cause d’une vilaine blessure à la nageoire. Tombé dans un vulgaire piège de pêcheur, un enfant aurait pu éviter un accident aussi idiot. Ephyra s’était fait un plaisir mesquin de remplacer cet abruti à l’ego aussi surdimensionné que ses biceps et elle comptait bien détruire un peu l’assurance de son cousin en ressortant gagnante de cette compétition. Certes, elle était loin d’avoir la même force physique que lui, mais elle était persuadée la force était inutile lorsqu’on avait de l’esprit. Et de l’esprit, elle en possédait plus que son cousin, c’était une certitude à ses yeux et elle comptait le lui prouver. Il y avait dans cette inscription, une part de défi envers elle-même, mais aussi envers sa famille.
Sortir la jeune Mïotysees de son éternelle indifférence n’était pas une mince affaire, pourtant, l’ouverture des jeux avait fait naître chez elle une certaine impatience qu’elle n’avait pas connue depuis un moment. Cinq jours d’épreuves de festivités et de jeux s’ouvraient à eux. La sirène jeta un rapide coup d’œil aux participants. La sirène s’était attendu à voir Egéon représenter la famille royale, elle ne s’était pas trompée. Elle reconnut ensuite Eäriel avec qui elle se rendait parfois à la surface. Le nom de la dernière participante était assez chargé d’histoire pour qu’il soit connu d’Ephyra. Des grands noms et des visages familiers, sauf pour l’un des participants qu’elle n’avait jamais vu, et dont le patronyme ne lui évoquait strictement rien. Peu importe. Ces jeux s’annonçaient riches en rebondissements et particulièrement divertissant. Un petit sourire s’étira sur le visage de la sirène alors que la Reine les invita à la suivre jusqu’au lieu de la première épreuve : la course à dos d’hippocampes. C’est avec assurance et excitation que la rousse s’installa, prête à partir. Les candidats étaient prêts… Les jeux n’avaient plus qu’à commencer !
« Il faut parfois savoir prendre son courage à deux mains et se mettre à l'eau »
Depuis que les jeux ont officiellement étés annoncés par ma mère, c'est l'effervescence en ville. Je n'ai plus le droit d'y aller tellement il y a d'animation, les risques pour ma sécurité son trop grands, dixit mon père et sa flopée de gardes. J'ai de plus en plus de mal à m'évader, à faire une pause. Mes responsabilités au palais sont devenues plus conséquentes, je ne sais pas pourquoi, sûrement parce que, depuis que père a apprit pour l'humaine que je fréquentais auparavant, il fait tout pour me garder sous l'eau et éviter que cela ne se reproduise. J'ai longuement réfléchis après notre petite ... Discussion. J'ai décidé peu de temps après de faire passer l'intérêt du royaume avant mon amour naissant pour une humaine. J'ai peut-être bien fait de rompre et de m'efforcer de l'oublier puisqu'il s'avère que mon cœur est alors resté libre pour fondre face à une jolie jeune femme récemment.
J'ai longtemps réfléchi à ce que je devais faire concernant ces jeux. Je ne savais pas si je devais participer comme n'importe lequel de mes sujets, ou si je devais rester à ma place dans la tribune royale, avec mes parents. Après tout, je suis l'héritier du trône, j'ai une certaine prestance à observer, mais je dois également prouver que je ne me considère pas supérieur, je suis comme tout le monde, je veux moi aussi marquer les esprits. J'ai commencé par me demander ce que ma mère à mon âge aurait fait, je pense qu'elle n'aurait pas oser y aller, laissant sa place à ceux qui le méritent. Quand à mon père lui, il l'aurait fait, c'est sur, juste pour prouver qu'il est digne de son statut de premier triton de Neverland. J'ai envie de participer, prouver ce que je vaux, mais j'ai peur de d'échouer, de décevoir tout le monde, de faire honte à mon rang, à ma famille. C'est pour ça que j'ai décidé un peu au dernier moment de m'inscrire pour ces jeux. Après tout, je n'aurais surement pas l'occasion d'en revoir de ci tôt, il est même possible que je me sois totalement évaporé de ce monde avant qu'il n'y en ai d'autres.
Alors oui j'ai osé, et je prie pour ne pas me rendre ridicule dès la première épreuve. Cette épreuve justement, la course à dos d’hippocampe géant. Je connais la façon dont un hippocampe nage, grasse à Spyke, le petit hippocampe que j'ai recueilli alors qu'il était blessé. Mais de là à dire que je serais capable de finir une course sur un hippocampe géant ... Je ne suis pas du tout en confiance. Parmi les autres participants je reconnais Ephyra, ma grande amie d'escapades humaines. Un peu plus loin, mon sang ne fit qu'un tour à la vie du jolie visage d'Eäriel non loin de moi. Elle participe également, quel idiot je suis de ne pas avoir regardé les noms de mes adversaires, je n'aurais pas été aussi déstabilisé, et surement que je ne serais pas venu. Mon regard croisa le sien quelques secondes, je ne pu m'empêcher de la fixer ainsi, je dois avoir une de ces têtes, elle doit me prendre pour un ahuri. Alors que la première épreuve va bientôt commencer, je me retrouve là, la tête ailleurs. Je ne vais certainement pas gagner, mais j'espère au moins ne pas tomber de mon hippocampe, cela serait beaucoup trop honteux et je ne veux pas m'infliger ça. Je ferais de mon mieux, il suffit juste que je me reconcentre, enfin, que j'essaye. Je me met doucement en place, le dos légèrement voûté, je suis près pour le départ, ça y est, c'est le moment, c'est maintenant qu'il faut que je me distingue.
Mais qu'est-ce qu'elle fait là, la sirène ? C'est la question qu'elle se pose encore, alors que la reine (cette tante qui pour elle est toujours une étrangère) invite les participants à prendre place sur le lieu de la première épreuve. Elle a toujours cette impression de ne pas être à sa place, la naïade, ayant toujours vécue sur la terre ferme, telle une humaine. Quelle idée de s'être inscrite aux jeux siréniens ! Qu'est-ce qui lui est passé par la tête, à la fin ? Elle n'aime pas être sous les feux de la rampe, Emérya, bien au contraire, elle est discrète, la brune, surtout lorsqu'elle se retrouve sous l'océan. Au fond, c'est pour sa mère qu'elle a décidée de participer. Pour lui prouver qu'elle sait prendre ses propres décisions, mais surtout pour la rendre fière. Certes, elle n'est pas la seule Firadrëll à participer aux jeux, ses yeux se sont posés sur son cher cousin, Égéon. Il est là lui aussi, fier représentant de la famille royale, moitié Thelxiope, moité Firadrëll. Emérya, elle aimerait pouvoir être celle qui gagne les jeux, juste pour lire la fierté dans les yeux de sa mère, mais malgré la confiance qu'elle a en elle-même, elle est largement désavantagée et elle en a conscience. Elle a plus d'aisance sur ses deux jambes qu'avec sa nageoire, la brune, pour la seule et unique bonne raison qu'elle n'a jamais vécue sous l'océan. D'ailleurs, elle est la plus jeune participante, la fille Firadrëll. Son cousin a des années et des années d'expérience aquatique devant lui et pour les autres participants, elle n'en a aucune idée, leurs noms ou leurs visages ne lui disent rien du tout. Elle ne sait pas à quoi s'attendre, la naïade. Les jeux siréniens en eux-mêmes sont une nouveauté pour elle, elle n'y a jamais assistée, pas même comme spectatrice... Ça risque d'être une expérience enrichissante, pour cette jeune femme qui s'est toujours sentie davantage humaine qu'hybride des eaux.
Voilà le moment de prendre place sur l'immense hippocampe. Elle s'y installe, Emérya, tentant de faire le vide dans son esprit. Elle attend le signal de départ avec impatience, la brune, tentant de se montrer la moins nerveuse possible. On dit que les chevaux ressentent la peur et la nervosité, peut-être est-ce le cas des hippocampes ? Elle n'en sait rien, la musicienne, c'est pourquoi elle respire calmement, ne voulant pas montrer son stress à l'animal, ni même à ses adversaires. Ça sera une tâche ardue de remporter cette épreuve, elle en a parfaitement conscience, mais elle peut y arriver, Emérya, elle a confiance. Après tout, elle est bien la fille de Rheïane Firadrëll, non ? Elle peut y arriver, ses appréhensions elle doit les mettre de côté, voilà tout. Et si elle échoue, elle aura tout donné, elle aura participé, malgré son inexpérience et malgré les craintes. Il est temps qu'elle se prouve à elle-même qui elle est vraiment : une sirène et non une humaine.
Le grand jour était enfin arrivé, l’agitation régnait dans le royaume depuis l’annonce des jeux. Une ambiance joyeuse s’était emparée du fond marin pour le plus grand plaisir d’Eäriel. Sa mère lui avait déjà longuement parlé de ces jeux, un instant de paix et de joie pour les sirènes et les tritons qui n’avaient pas eu lieux depuis de longs siècles. Elle s’était alors inscrite sans hésiter, parce que de tout ce que sa mère lui avait raconté, une épreuve avait retenu son attention : la course à dos d’hippocampe. Elle était fascinée par ces animaux. Elle ne comptait pas gagner les jeux, d’ailleurs la compétition ne l’intéressait même pas, et elle ne faisait pas ça pour une question d’honorer sa famille, tout ce qu’elle voulait c’était participer à ces jeux si importants, voir le royaume maritime redevenir ce qu’il était par le passé, c’était une émotion incroyable pour elle de se dire qu’elle allait y participer. La jeune sirène avait attendu le moment toute la semaine, demandant encore et encore à sa mère de lui raconter tout ce qu'elle savait des jeux.
Elle avait trépigné d’impatience durant toute la cérémonie d’ouverture sous les yeux amusés de sa mère. Et maintenant elle se retenait de ne pas se précipiter vers la ligne de départ, la seule chose qui la retient c’est la présence d’Egéon un peu plus loin devant elle, elle ignore s’il la vu…Elle comprenait mieux la réaction de son père quand elle lui avait dit qu’elle comptait y participer, elle était persuadée qu’il savait que le prince y serait aussi mais ne lui avait rien dit. Elle voit son père au loin, près de la famille royale lui adresser un petit signe de la main.
C’est en arrivant devant son hippocampe qu’elle se rend compte que monter l’animal sera bien plus difficile qu’elle ne s’y était attendue, elle regarde autour d’elle pour voir si les autres participants ont la même réaction. Parce que maintenant qu’elle est devant la bête elle se dit que ce n’est plus une si bonne idée, son hippocampe est immense. Elle voit Ephyra et elle lui adresse un sourire encourageant, voir ce visage familier est rassurant, elle essaie de ne pas regarder le prince, ce n’est pas le moment d’être déconcentrée mais c’est plus fort qu’elle. Son visage exprime toute sa surprise lorsque leur regard se croise. Après quelques secondes elle détourne la tête, gênée. Ce n'est pas une attitude à avoir devant un prince. Peut-être qu'elle s'imagine trop de chose et que ce regard n'est dû qu'à un simple hasard, même s'il est vrai qu'il avait un regard...ce regard qui fait monter en elle cette sensation étrange...elle secoue la tête, il fallait qu'elle reste concentrée.
Elle grimpe sur sa monture, il n’est plus l’heure de reculer de toute façon. Elle ne peut rester qu'admirative devant la prestance et la beauté ces animaux. De cette hauteur, excitation la reprend, ou peut-être est-ce dû tout simplement à l’attente du coup d’envoi. Maintenant elle se rend compte qu’enfin elle y est, que elle fille du chef de la garde va participer à ces grands jeux, devant toute la famille royale et devant tout le royaume. Elle essaie de se souvenir des derniers conseils que son père lui avait donné la veille, regarder droit devant, ne pas se laisser perturber par les autres participants pendants la course...Elle inspire, un sourire se dessine sur son visage, elle se sent prête...
La course à dos d’hippocampes est un grand classique des jeux et un plaisir pour les amateurs de sensations fortes. Devant les box des hippocampes, vous allez devoir choisir la couleur de votre destrier (une couleur différente par concurrent – le premier ayant plus de choix que le dernier…). La tension monte sur la ligne de départ, vous savez que cette course n’est pas si innocente qu’elle le parait. Des dangers galonnent le parcours et il se pourrait bien que vous vous en sortiez avec des ecchymoses ou des blessures plus graves. À vous de montrer que vous n’êtes pas une petite friture.
• Votre quête débute donc avec un jeu de plateau (mais pas dans le RP bien évidemment) - A mi-parcours, lorsque le PNJ l'annoncera, vous pourrez revenir ici pour faire avancer votre personnage. Soit, expliquer la couleur de votre hippo et raconter un peu tout ce qu'il s'est produit pendant la course. Les explications des cases dans la zone de jeu, étant ce que vous devrez résumé. Il y a bien entendu beaucoup plus de participants qu'il n'y a de joueurs IRL.
• Si vous avez des questions, je vais ouvrir un sujet dans lequel vous allez pouvoir venir poser des questions ou vous parlez entre vous.
Accueil
