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 On stranger tides (Anne & John)
★ second star to the right and straight on till morning ★

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Message Sujet: On stranger tides (Anne & John) On stranger tides (Anne & John) EmptyDim 9 Juil 2017 - 22:53




On stranger tides

Anne & Silver




Un grognement s'échappa de ses lippes entourées d'une barbe déjà trop longue ; un soupir au demeurant agacé, peut-être même presque à la limite de la colère. Qu'y avait-il de pourtant si terrible, dans le fond d'une bouteille de rhum déjà vide ? Et bien, rien, justement. Il n'y avait rien, plus que le floc irrégulier des dernières gouttes rebelles qui venaient se tasser en un lit amer au fond de sa choppe, et rien de plus que son culot n'eut à offrir. Le capitaine reposa très indélicatement la coupable sur la table en bois, dans un bruit mat qui fit sursauter les ivrognes les plus proches, qui ne manquèrent pas de se retourner pour voir qui était présentement en train de les importuner. « Et ta mère, je me retourne aussi quand elle passe » beugla alors John, pour se débarrasser de leurs regards déjà trop curieux. Oh, il aurait pu mettre ça sur le compte de tout ce qu'il avait déjà bu, seulement.. C'était bel et bien sa répartie naturelle.

Il n'était pas de bonne humeur, mais si c'était habituel pour un homme amoureux de l'océan qui se retrouvait bloqué à port, ce n'était franchement pas ce que les autres auraient eu envie de subir. Il soupira encore, le capitaine, parce que son seul espoir en venant ici avait été de noyer l'absence de remous des vagues contre la coque avec un peu d'alcool ; il aurait eu sans doute la même impression de tanguer, mais sans grand étonnement, il était plutôt bien résistant et la bouteille de rhum ne l'avait pas franchement mis dans tous ses états. Aussi médiocre qu'une catin débutante. Ceci étant, il n'avait pas franchement le sou ni la patience pour monnayer son oubli ici, alors l'homme ne tarda pas plus, échappant un autre soupir au moment où il se leva, poussant la table dans son mouvement qui fit basculer la choppe. Un bruit de verre brisé fit tout stopper dans la salle, et il se mit à rire, d'un rire gras et lourd, sans doute compulsif à cause de l'ennui qui le prenait. Peut-être que finalement, l'alcool lui était un peu monté à la tête..

Néanmoins, il remballa tous les regards un peu trop disposés à errer sur sa carcasse, et de son pas lourd, laissa la choppe cassée derrière lui pour aller jusqu'au comptoir régler son du. Sur son passage, nulle âme n'aurait su s'y mettre : chacun s'était écarté pour laisser libre champ au capitaine du Walrus, et bientôt, l'on entendit le son de quelques pièces clinquantes sur le bois du bar, et dans un sacré silence, la jambe de bois marqua le pas de l'homme jusqu'à ce qu'il n'ait gagné la porte de la taverne, pour la laisser lourdement retomber à sa suite.

La rue bruyante et aux relents de putréfaction n'était pas franchement un mal pour un bien, mais il ne perdit pas son temps, l'homme, et plutôt que de déposer son regard bleu perçant sur chaque visage, il se contenta de bousculer ceux qui se trouvaient encore sur son passage. Pas de douceur, pas de tendresse dans ses mirettes ni dans ses gestes ; il avançait, qu'on s'écarte sur son passage ou qu'on en paie les frais. La mauvaise humeur de John n'avait pourtant rien de surprenant : à tout homme privé de ce qu'il sait faire, rien de bon ne saurait arriver. L'ennui, l'ennui terrible le prenait depuis des jours, alors que le Walrus, tristement amarré, attendait qu'on lui donne l'aval pour prendre la mer et partir sur les pistes d'un trésor qui ferait la richesse de son équipage. Cependant, ces derniers jours, il n'avait aucune piste non plus qu'aucun butin à aller chercher, et s'il avait promis à Anne qu'il ferait le nécessaire, il avait préféré se saouler dans une taverne plutôt que faire de nouveau face au vide qui peuplait son cœur.

Finalement, quand il déboula sur le port, sa carcasse immense se dirigea vers la coque sèche du navire. Il en lissa le bois sous ses mains calleuses, attentif au moindre craquement, alors qu'ici, sur le port, les rues étaient pourtant tout aussi peuplées. Il attendit quelques secondes en tendant l'oreille à la recherche d'un son caractéristique, mais il n'eut en retour rien que le sifflement du vent et aucun claquement de voile. Triste journée, songea-t-il, quand il espérait voir arriver sa belle Anne pour quelques nouvelles réjouissantes.

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Message Sujet: Re: On stranger tides (Anne & John) On stranger tides (Anne & John) EmptyLun 10 Juil 2017 - 13:12


On stranger tides

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
John & Anne


Des mots lui étaient parvenus aux oreilles, une discussion des plus indiscrètes dans un endroit inadéquat et qui forcément avait éveillé les intérêts d’Anne. La pirate à la crinière flamboyante s’était rapprochée de la table afin d’entendre tout ce que ce crétin balançait. Il parlait d’un trésor, mais n’était pas encore assez ivre pour balancer aussitôt où il se trouvait et se contentait de narguer ses compagnons en vantant la quantité d’or qu’il y avait. A priori c’était un butin qu’ils allaient se partager sur le navire et l’homme déjà se voyait sécher ses pièces entre des mamelles au bordel où à mourir ivre dans une taverne. Un bonheur pur et simple pour un matelot sans ambition, tellement cliché et tellement courant pourtant. Ces joyeux lurons n’amusaient pas Anne, pour elle, ils étaient loin de l’idée même de la piraterie. L’avantage était juste que l’on était en plein jour et que s’ils avaient une occasion de rependre la mer ils n’auraient pas à attendre le lendemain

Elle l’avait suivit quelques heures plus tard, ce crétin, alors qu’il semblait vouloir rentrer chez lui, d’un pas lent et le regard livré sur cette nuque qu’elle rêvait de planter. Cela réveillait ses instincts les plus sauvages. Au détour d’une petite ruelle, il n’avait toujours pas compris qu’il était suivit et Anne profita qu’il n’y ait personne pour lui éclater la tronche contre un mur en ayant empoigné ses cheveux. Son arcade sourcilière s’était ouverte, le sang déjà coulait sur son visage. Elle le tabassait, n’y allant pas de main morte sur ses coups de pied, cherchant à l’épuiser physiquement et mentalement afin de lui avoir des informations sans avoir besoin d’en faire plus par la suite. C’est qu’elle n’avait pas le temps de lui faire un interrogatoire en bonne et due forme, d’autant plus que ne pas avoir été en mer durant un moment tirait sur ses nerfs. Ce mec fut un défouloir plus qu’autre chose en fin de compte et Anne parvint à s’arrêter mais difficilement. La respiration saccadée sous l’effet de l’adrénaline que lui procuraient ses excès de violence, Elle lui attrapa les cheveux, serrant ses mèches à même le cuir chevelu pour le forcer à relever la tête vers elle. Ses yeux étaient déjà bien gonflés et rouges, il ne semblait pas comprendre pourquoi il venait de passer un sale quart d’heure mais en reconnaissant Anne Bonny, il avait sans doute déjà une idée.

« Espèce de sale garce, un jour j’aurais ta peau. » Fit-il en lui crachant au visage.

Sa salive alcoolisé au mélange du sang vint tâcher sa peau, Anne s’essuya d’un revers de manche avant de sortir l’un de ses couteaux pour la lui loger subitement au dessus de son oreille après s’être accroupie devant lui. Elle découpa sauvagement son cartilage après lui avoir enfoncé un tissu dans la bouche pour couvrir ses cris d’agonie. Le visage d’Anne restait monstrueusement impassible, elle éprouvait juste un certain plaisir à lui faire mal et à le voir chialer. La jeune femme retira le tissu de sa bouche pour le remplacer par le cartilage de son oreille.

« Mange. » Ordonna t-elle.

L’homme s’exécuta, elle trouvait cela dégueulasse mais elle avait eu envie de tester sa soumission. Il était alors totalement à sa merci en ayant obéi. Anne étira un sourire, tout était tellement mieux quand ça se passait de cette manière.

« T’as parlé d’un coffre tout à l’heure, dis moi où il se trouve. »
« Au nord de l’île, y’a une grotte, il est enterré là-bas. »

Anne étira un large sourire et le força à se relever, il paniqua soudainement, en comprenant pas pourquoi elle ne le relâchait pas maintenant qu’il lui avait tout dit. La pirate lui annonça qu’il allait devoir dire la vérité cette fois mais pas à elle, au capitaine Silver. Rien qu’évoquer son nom et il semblait se chier dessus, car si Anne était réputée pour être violente, on craignait John parfois même sans jamais l’avoir rencontré.

« Attends, attends, attends, je vais te dire d’accord, pas la peine de m’emmener devant Barbecue !! »
« Pourquoi ? T’as pas envie de le voir ? Tu vas le vexer. »
« Il va me tuer !! »
« Peut être bien oui ! »

Anne ne pouvait pas le lui promettre qu’il resterait en vie mais de toute façon il n’avait pas le choix, il était trop faible pour faire le poids face à elle et la jeune femme déjà le trainait vers le port. Cela allait sans doute ravir John de savoir qu’ils allaient reprendre la mer pour aller chercher ce trésor là. Sur le trajet quelques regards s’arrêtaient sur eux mais surtout sur le visage boursoufflé de ce matelot avec la langue bien pendue. Anne retrouva vite la silhouette de John, une fois sur le port. Alors elle balança le type au sol à  ses pieds. Elle échangea un regard avec son ami, lui adressant un large sourire. Alors il avait sans doute deviné qu’elle leur avait trouvé une belle opportunité pour ne plus prendre racine dans ce trou à rats.

« Allez, dis au capitaine où il se trouve ton trésor. »










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Message Sujet: Re: On stranger tides (Anne & John) On stranger tides (Anne & John) EmptyLun 14 Aoû 2017 - 0:02




On stranger tides

Anne & Silver




L'absence de mouvement sur le pont du navire ne lui confirma que trop bien l'ennui des matelots, bien qu'il ne soit sans doute pas à la hauteur du sien. Un silence qui en disait bien trop long sur l'état actuel des chasses au trésor, et qui, d'une certaine manière, reflétait l'esprit des hommes qui sommeillaient à bord. John n'entendit pas le moindre signe d'Anne, non plus que sa voix familière ou sa démarche qu'il aurait pu reconnaître au simple son que faisaient ses bottes sur le bois. Il soupira, attrapant la corde pour se hisser jusqu'au bastingage, quand il s'arrêta à mi-chemin, alerté par un son qui se faisait alors désirer.

La démarche familière d'Anne Bonny sur le ponton étira un large sourire sur les lèvres du capitaine du Walrus, et d'autant plus lorsqu'il redescendit pour la voir arriver, un homme sous la main. Ce dernier n'avait vraisemblablement pas l'air en très bon état, ayant fait les affres des envies imaginatives de sa gardienne actuelle. John accueillit la jeune femme d'un signe de la tête, et il dévisagea l'homme dont le visage était sacrément amoché. Sous des yeux déjà gonflés à cause des coups qu'il avait pu prendre, on lisait quelques ecchymoses, des coupures, et du sang séché sur une bonne partie de sa peau visible. Aurait-il oublié..? Ah, oui ! Une oreille sectionnée, dont il ignorait fichtrement où était passé le bout, mais ne doutait absolument pas que c'était là l’œuvre sanguinaire de sa seconde.

« M.. Mm.. Monsieur euh non.. Cap'taine » bredouilla alors le vaurien, qui semblait transit de peur maintenant qu'il avait payé sa dette sous les lames d'Anne, et qu'il arrivait devant celui dont on craignait déjà le nom. John lui décocha seulement un regard hautain, n'ouvrant la bouche que pour intimer à Anne l'ordre de monter à bord. Quant à lui, il attrapa l'homme par le col, et le tira à sa suite pour le faire passer sur le pont du Walrus. Le chemin jusqu'à la cabine du capitaine se fit sans tarder, l'autre trainant les pieds sous la pression que John plaçait sur ses épaules, et la façon dont il le trainait, qui ne lui permettait évidemment pas de placer un pied devant l'autre. Il sentait déjà l'alcool qui émanait de son souffle putride, là où John le confondait presque avec sa propre respiration : en cela, ils étaient semblables, mais bientôt, ce crétin verrait en quoi le dénommé Long Silver savait se différencier de ses semblables, allant des pirates de pacotille aux forbans sans âme et sans cœur.

Alors, il empoigna l'homme, le colla sur une chaise avant d'approcher la lame d'un couteau tout près de sa joue. « Je te garantis que ça va faire mal.. Et pas que sur le moment. Pour un peu que tu aies la vie sauve, j'espère que tu crèveras lentement d'une septicémie. » fit-il, d'un ton bas mais assuré et décidé. « T'as des choses à m'dire, il parait »

« Euh.. Ouais.. J'ai parlé d'un coffre tout à l'heure.. Argh ! » commença-t-il, avant de se confondre en gémissements sous la lame de John, qui venait de lui percer la main comme on crucifiait un martyr. « Parle. » ordonna l'homme, son regard miroitant seulement une once de ce qu'il réservait à ce crétin de pirate. « Nord de l'île ! Nord de l'île ! » beugla-t-il, mais John en arrivait à bout de la faible patience qu'on lui connaissait : il enfonça son couteau dans la bouche du vaurien, avant de maintenir d'un côté son visage, et de tirer un grand coup sur sa lame pour découper en large la joue du matelot, qui couina comme un animal avant de se rouler sur lui même tant la douleur était insupportable. John, le sourire fendant ses lippes, le regarda se tortiller en tous sens avant de lui foutre un coup de pied. « Grotte ! Y a une pierre violette qui.. » Il reprit son souffle, pleurant comme une fiotte aux pieds du capitaine. « A dix pas de la pierre.. Creuser là. Trésor de grande valeur »

Ce n'était pas bien plus que ce qu'il avait pu dire à Anne, mais John y avait son compte au niveau des informations qu'on venait de lui divulguer. Cependant, puisqu'il avait fini là son interrogatoire, le capitaine ne se priva pas pour se réjouir de la suite. « Anne, tu viens avec moi, va prévenir les hommes qu'on lève l'ancre. Et j'ai.. Une surprise pour ce gaillard. » Il empoigna l'homme encore sanglotant par le col, le trainant avec lui, quand il se retrouva alors sur le pont avec les autres.

« Billy, tu me ramènes deux cordes en bon état » ordonna-t-il, la voix lourde, mais le regard brillant. « Alors, mon vieux, on fait le brave ? » murmura-t-il à son prisonnier seulement. « Et bien, j'ai de quoi prouver ton courage aux yeux du monde. » Et il le fit suspendre au niveau de la figure de proue, juste sous la silhouette féminine, tendu par les deux bras et les pieds liés, juste entre la surface de l'eau et l'air. Assez pour qu'il respire, mais trop peu pour qu'il ne se noie pas à moitié à chaque roulement de vague lorsqu'ils auraient quitté le port.. Une idée réjouissante pour lui, qui allait guetter les hurlements du bougre pendant un moment.

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Message Sujet: Re: On stranger tides (Anne & John) On stranger tides (Anne & John) EmptyDim 27 Aoû 2017 - 17:13


On stranger tides

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John & Anne


Anne avait suivit son capitaine, emboitant le pas derrière lui jusqu’à la cabine où elle ferma les portes derrière eux des regards indiscrets de leurs hommes. Ho ; ils étaient habitués à les voir se déchainer sur des prisonniers qu’ils faisaient mais ils se garderaient de leur dire pourquoi jusqu’à avoir l’endroit exact où se trouvait le trésor. Anne fit quelques pas de côtés, gardant le silence et observait son capitaine à l’œuvre alors qu’il lui arrachait les mots de la bouche à mesure qu’il lui découpait les commissures. A en juger l’expression crispée de l’homme ça devait faire un mal de chien, c’était à croire qu’il n’arrivait même pas à tenir sa mâchoire fermée avec quelques tendons en moins. Le sang coulait sur sa chemise en lin déjà pas très propre, venant imbiber celle-ci de pourpre dans un spectacle affreusement sanguinaire. Anne s’était assise sur le coin du bureau, bras croisés, pas la moindre pitié ne venait transparaitre sur son visage, pour elle ce genre de torture était quelque chose de tout à fait normal à voir. C’était monnaie courante chez les pirates de s’amuser avec la nourriture comme on dit, concernant Anne elle en avait déjà fait une belle partie et avait laissé John ainsi terminer jusqu’à ce qu’ils aient enfin un cap.

John avait reçu des giclées de sang sur son visage, mais le voir ainsi n’était pas non plus rare et dans ce contexte là tous les deux s’étaient très bien trouvés, ce qui avait rassuré Anne. La jeune femme écouta attentivement les directives de John lorsqu’il se redressa en en ayant plus ou moins terminé avec leur invité avant de sortir à son tour de la cabine. Le nez en l’air elle remarqua que le vent soufflait en leur faveur et n’hésita pas un instant pour donner les premières directives puisque tout l’équipage était déjà sur le pont.

« On lève l’ancre les gars ! Larguez les amarres, déferlez la voile de misaine et les huniers ! Cap  au nord ! »

Préparant les manœuvres alors que le Walrus commençait à quitter le port, Anne prit un instant la barre pour mener le navire hors de la jetée jusqu’à ce que John revienne prendre sa place et se plaça juste à côté de lui pour vérifier que les voiles prenaient bien. Elle remarqua que l’homme qu’ils avaient fait prisonnier n’était plus sur le pont. L’avait il laissé sur le quai ? Elle en doutait et très vite les hurlements suppliants lui mirent la puce à l’oreille et Anne adressa un large sourire à John.

« La figure de proue s’est-elle mise à chanter ? » Demanda Anne à John alors qu’elle avait compris ce qu’il venait de faire, elle aimait sa créativité, vraiment.

La jeune femme n’attendit pas sa réponse qu’elle descendit le gaillard arrière pour aller vers l’avant du navire afin de ne pencher et constater d’elle-même. Les bras et les pieds ligotés à la proue, l’homme qu’elle avait fait prisonnier se retrouvait là, son destin scellé et l’effroi se lisait sur ce visage déformé autant qu’il le laissait entendre.

« Estime toi heureux mon gars, ce n’est pas tout le monde qui à la chance de faire du corps à corps avec une sirène ! » Déclara t-elle en faisant allusion à la figure de proue à l’effigie d’une magnifique créature aquatique

L’homme réclamait pitié, mais cela jamais ne touchait Anne et elle se désintéressa de lui assez vite puisqu’elle devait veiller sur l’équipage durant la traversé. L’eau cognant contre la coque venait partiellement submerger l’homme attaché, l’eau faisant pression devait lui laisser à peine de quoi respirer et entre ses cris, ce n’était pas non plus chose facile de survivre. Mais il avait suffit qu’Anne demande à déployer la grand voile et les perroquets en ayant envoyé les gabiers dans les mats pour que le Walrus prenne de la vitesse une fois lancés sur les hautes mers et la baie loin derrière. Pas de chance pour lui, la houle était particulièrement grande, le vent leur donnait une bonne vitesse et bientôt on entendit plus ses cris d’agonie, dévoré par les mâchoires de Neptune. Il avait résisté une vingtaine de minutes avant de succomber à la puissance des vagues.

« Monsieur Tedd, détache notre ami, les squales doivent avoir faim. »

Anne remonta vers John, observant le marin couper les cordages sous les rires gras des autres gars de l’équipage comme s’ils venaient de faire une offrande à la mer pour que leurs prochaines prises soient abondantes et les rendent riches. Alors le reste du voyage se déroula sans encombres, l’île ne Neverland n’étant pas très grande et la mer relativement en voie de coopérer, les falaises découpées du Nord laissèrent bientôt place à une vaste crique.

« Voiles à l’horizon !! » Hurla la vigie.

Anne fronça les sourcils, qu’est ce que cela signifiait ? Se pourraient ils qu'ils aient été attendus et que leur petit invité ne leur ait pas tout dit ?





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