ζ Localisation : Dans les eaux profondes la majeure partie du temps ou sur Terre là où il peut jouer de l'argent
ζ Occupations : Apprenti de Savennag - Protecteur du savoir et de l'histoire
ζ Âge : 151 ans de vie - 31 ans d'apparence
ζ Statut : Volage à 100%
ζ Signes distinctifs : Une cicatrice dans le dos qui va de son épaule à son flanc opposé. Mauvais moment, mauvais jour, un peu trop bu, un peu trop jouer...
Étais-je trop sûr de moi, il était possible à l’instant où la pirate glissa sa main dans ma nuque pour me défier du regard, qu’il y avait une probabilité certaine que je finisse avec une dague dans le flanc, voire même un coup de pistolet à un endroit qui me serait fatal. Seulement, je jouais sur sa méconnaissance de ma race, au vu de ses réactions pas plus tard que lorsqu’elle me vit sortir de l’eau et que des jambes étaient apparues. Si je craignais un coup en traitre, elle devait le craindre tout autant, ce qui allait surement entrainer des situations cocasses si la rouquine acceptait ma proposition des plus…agréable. Mieux valait une danse de nos corps qu’une bataille qui m’aurait contraint à lui ôter la vie. Je ne reculais jamais devant quelques coups de poing, mais…jamais contre une demoiselle, aussi masculine qu’elle veuille le paraitre. Elle m’interrogea sans vraiment le faire, mots en suspens comme une promesse que je me suis engagé à tenir envers elle, curieuse, elle devait l’être. Comme une sirène, oui…enfin…pour moi, c’était plus, je te traitre en égal et tu évites de me tuer après, comme ses créatures vertes qu’on trouve dans les arbres…les mantes religieuses. Je n’avais jamais encore tenté l’expérience avec…une femme comme elle, une bonne histoire à mettre dans mes tables…si toutefois j’en ressors avec quelque chose à en dire. Sa paume toujours emmêlée sur la longueur de ma chevelure, je sentis la pulpe chaleureuse de ses lèvres venir taquiner ma chair, tendre et fine à l’endroit où mon cou nait, doux baiser pour une telle créature. J’aurais parié sur quelque chose de plus fort…mais…attendons. Mes paumes viennent à sa taille, se posant de chaque côté de son anatomie pour torturer cette peau ferme qui change sous l’effet de mes doigts. Pression sur moi pour me faire venir à elle et je m’exécute selon ses désirs, avant de pouvoir prendre les miens. Son souffle siffle à mon oreille lorsqu’elle me menace de ne pas la tuer. J’esquisse un sourire carnassier, retournant la situation et la bloquant contre la roche. Attrapant sa cuisse par le dessous pour la faire venir à ma hanche. Nos corps s’amadouent, se frottant l’un contre l’autre comme des prémices à ce qui serait dans peu de temps une bataille plus chaleureuse encore. Mes iris à sa hauteur, je ne lâche pas son regard, avant de me coller encore davantage à elle, lui décrochant un soupire. Je relâche sa cuisse, attrapant ses poignets pour les remonter au-dessus de tête et plongeant mon visage dans sa nuque offerte à présent. Jouant de tout sur elle pour la faire perdre la tête. Si au départ, le désir était une obligation, il devenait de plus en plus palpable dans l’intégralité de mon corps tendu.
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Kalahän & Anne
C’était quelque peu troublant de se dire qu’elle s’était laissé tenter par un triton. Elle qui n’avait jamais connu que des hommes, l’occasion avait été trop belle pour ne pas la saisir. Qui s’en souciait ? Ils ne se reverraient probablement jamais, il n’y avait ici que l’astre lunaire témoin de ce qu’il arrivait là et les dieux encore qui s’étaient toujours montré tolérants envers elle. Anne n’avait jamais eu de comptes à rendre à personne et ce n’était pas demain la veille que cela allait commencer. Ainsi, c’était en tant que femme libre et sans la moindre retenue qu’elle se laissait envahir par ces douces sensations dont elle ne savait comment l’on pouvait s’en passer. L’agréable chaleur s’infusa dans l’ensemble de son corps, faisant frissonner sa peau sous les moindres gestes. Anne avait toujours été particulièrement sensible au contact de la chair, bien qu’elle ne soit pas le premier choix sur qui un homme se tournerait, ceux qu’elle avait rencontrés sous d’autres facettes avaient très vite mis leurs aprioris de côté en remarquant qu’elle réagissait particulièrement bien et qu’elle était loin d’être timide. Ce fut tout autant le cas lorsqu’ils se rapprochèrent, son dos rencontrant de nouveau le mur, de gestes habiles déjà il avait annoncé la couleur. La proximité d’hors et déjà la mettait en haleine, elle étira un sourire et il continuait de mener la danse.
Anne avait fini par mettre de côté ces petites querelles qui avaient rythmé leur rencontre, lui laissant prendre un instant encore prendre le contrôle quand il lui emprisonna les poignets et en profita pour venir prendre sa nuque d’assaut. Les hostilités débutaient doucement quand ils commençaient à s’apprivoiser mais plus la tension montait, moins Anne se sentait de faire dans la douceur et l’impatience venait imprimer de vives décharges le long de son dos. La pirate se mordit les lèvres, réprimant quelques soupirs tout en laissant sa tête basculer en arrière et se délectant de ce bien être qui prenaient petit à petit contrôle d’elle. Puisqu’il avait dit qu’il lui offrirait une nuit digne de sirène, pour le moment elle devait avouer que c’était bien parti. Et puis finalement, d’un geste sec, elle parvint à se libérer de l’emprise du triton et entreprit de l’attraper par les épaules pour le plaquer à son tour contre la paroi glaciale et humide de la caverne. Pas besoin de faire dans la douceur ou de veiller à ne pas lui faire mal ; elle ne serait pas celle qui le couvrirait de tendresse avant de s’endormir. Le regard pourtant iceberg de la jeune femme avait pris de nouvelles teintes plus chaleureuses. Plongée dans la provocation, elle s’empara des lèvres de l’homme et dévoila lentement sa personne. Son cœur cognait contre sa poitrine sous l’adrénaline, Anne était venue se coller contre lui pour échanger ce langoureux baiser en lui attrapant la mâchoire. Elle faisait preuve de hâte, intensifiant leur échange, mordillant les lèvres de celui dont elle ne savait toujours pas le nom. Qu’est ce que cela pouvait bien changer ? L’appétit vorace qui l’animait avait toujours eu raison d’elle et une fois encore elle était guidée par ses pulsions.
Anne avait gardé l’une de ses mains sur son épaule afin de s’assurer qu’il restait en place et à mesure qu’elle l’embrassait puis, elle la descendit le long de son torse. Dans la pénombre, leurs actions prochaines semblaient scellées et Anne prit plaisir à découvrir les courbures parfaites de ses muscles qu’elle avait déjà eu le temps de détailler plus tôt aux rayons sélènes de la Lune. Son grain de peau était particulier, mais pas désagréable, du moins elle pouvait percevoir une infime différence au toucher sans doute dû au fait que la peau humaine et celle des tritons n’était pas constituée de la même manière ni adaptée au même environnement - C’était toutefois intéressant, fascinant et lui donnait d’autant plus envie d’aller plus loin, de sceller ses prochains gestes qui les conduiraient à l’ivresse. Anne ne se fixa pas sur les différences qu’elle percevait, se laissant plutôt aller dans les effleurements qui se faisaient insistants quand bout de ses doigts se baladant sur le corps de son amant dessinaient des motifs aléatoires. Ainsi allant couvrir de nouveau son cou de baisers et de fougueuses morsures, elle se montra d’autant plus audacieuse quand la tension commença à monter d’un cran supplémentaire ; Ses mains descendirent jusqu’à dépasser le bas du ventre de la créature aquatique dans un besoin de possession sur lui et d’entendre à son oreille, les premiers signes de l’abdication qu’elle lui arracherait sous le joug de ses gestes lascifs. Détachant ses lèvres de sa peau, Anne voulait voir son regard changer, faisant pression sur sa mâchoire pour qu’ils se regardent de nouveau dans les yeux.
Dernière édition par Anne Bonny le Dim 22 Jan 2017 - 17:41, édité 1 fois
Kalahän Elïveren
Beware, I'm starving
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Visiblement, je m’étais montré trop doux avec la belle rousse qui malgré ses soupirs d’appréciation voulut reprendre le contrôle de manière plus féline, plus brutale, plus…tendue. Cela ne me déplaisait pas, mais…j’avouais qu’avec elle, je marchais sur des œufs, tâtonnant et ignorant ce que je pouvais me permettre de faire ou non. L’union entre triton et sirène était bien différente sous l’eau, plus…voluptueux dirons nous, mais j’avais bien sûr déjà fait mes premières armes sur le sol ferme des Humains. Mon dos heurta la roche fraiche et cela me décrocha un grognement. Je pouvais voir ses pupilles briller, son regard avait changé, mué en une furieuse envie de chaleur et de possession bestiale. Elle se rua tel un prédateur sur ma bouche, ma main se plaça à l’arrière sa nuque, prolongeant ce baiser particulièrement sensuel, alternance de morsures légères et de prise de possession dans cette lutte que je ne comptais pas lui faire gagner sans me battre. L’intensité de nos échanges me frappa, l’attrait sans doute d’une nuit de débauche sans lendemain, ou peut-être dû au petit jeu qui venait de précéder notre friction lascive. La rouquine finit par obtenir ma réédition et s’aventura vers mon buste, ses doigts dessinant les moindres parties de mon torse qui se soulevait rapidement au rythme de mon cœur qui tambourinait comme un fou. Nos bouches retournèrent dans cette bataille avant qu’elle ne décide de jouer dans ma nuque, que je penchais pour apprécier sa bouche humide qui happait ma chair avec férocité. Sa main s’égara volontairement au sud de ma ceinture, jouant sur ma virilité déjà tendue dans un geste que je dirais de dominance. Je n’allais pas m’en plaindre au contraire, mais…cette douce pression fit son effet et après un petit moment d’impulsion, je décidais de reprendre les choses en main. Ma paume s’engouffra brutalement dans sa nuque, alors que je retirais sa main, le regard brûlant d’elle. Il y avait une chose que je n’avais jamais tentée, mais souvent entendue par mes camarades de taverne. C’était cette nuit ou jamais. Je descendis, jouant des sourcils à son attention. Ma langue dessinant des courbes le long de sa poitrine, passant sur l’une de ses pointes dressées et tendues comme je pouvais l’être après son passage. Parcourant le plat de son ventre qui se contracte à mon passage, j’envisage d’explorer un tout autre endroit. Mes paumes descendent encore, caressant la chair de ses cuisses laiteuses, laissant mes doigts mutins, frôler leur intérieur et créant de frissons sur sa peau réactive. Mon souffle tiède se pose sur sa toison avant d’explorer l’endroit avec curiosité et avidité. Jouant avec prudence au départ sur son triangle de plaisir, je m’enhardis bien vite, entendant les encouragements de la pirate et écoutant les sensations de nos corps qui veulent s’apprivoiser. La caverne résonne de nos ébats, j’ignore où cela nous mènera, mais c’est déjà très prometteur.
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Kalahän & Anne
Elle ne savait pas son prénom, elle n’avait pas envie de le savoir, car savourer sa peau était la seule chose qui occupait son esprit. Glissant ses lèvres dans son cou, prenant possession de sa chair, sa main ayant trouvé l’objet de son désir se mouvait dans des gestes lascifs et parfaitement contrôlés dans le but de le faire abdiquer comme si elle était la maitresse de ses émotions. Elle entendait son souffle à son oreille, les soupirs qu’elle lui arrachait étaient un joli son qu’elle adorait déjà entendre. C’était d’autant plus excitant de savoir qu’elle ne les arrachait pas à la gorge d’un homme mais bien d’une créature marine, elle qui avait déjà pu se demander s’ils avaient des points communs sur le sujet, elle venait de s’en faire un bel amant et s’en souviendrait sans doute longtemps. A priori, elle ne devait pas être sa première humaine, et bien que chaque personne soit différente, il lui donnait réellement l’impression de savoir ce qu’il faisait, d’autant plus qu’il ne paraissait pas gêné par la situation. Mais son partenaire n’en tint plus, lui retira sa main quand leurs regards de nouveau accrochés bouillonnaient de désir.
Alors il revint établir le contact en voulant être celui qui jouait cette fois, partant à la découverte de ses courbures dont l’épiderme sous son passage semblait se réchauffer davantage. Chaque baiser qu’il imprimait sur sa peau venait lui couper le souffle et bientôt entre les gouttes d’eau tombant au sol, le vent soufflant à l’extérieur, on pouvait entendre les soupirs de la jeune femme qui s’intensifiaient. Il descendait, avide d’en avoir plus, traçant lentement son itinéraire jusqu’au bas de son ventre et lui faisait de plus en plus tourner la tête. Elle ignorait si c’était propre aux tritons de se montrer aussi audacieux quand bien des hommes ne cherchaient qu’à se satisfaire au lieu de penser à leur partenaire qu’elle soit là pour un temps ou pas. En tout cas elle en profitait allègrement, distillant chaque sensation jusqu’à ce qu’il n’aille la provoquer avec une délicieuse indécence. Anne effaça peu à peu toute trace de ce large sourire satisfait pour se mordiller les lèvres afin de se laisser complètement envahir par ces sensations folles qu’il lui prodiguait désormais. L’irlandaise glissa ses longs doigts entre les mèches de cheveux de son amant pour l’encourager à ne pas cesser même s’il pouvait sans doute deviner l’envie montante quand ses muscles se contractaient et par les plaintes venant mourir au bord de ses lèvres.
Le retournement de situation n’était alors pas déplaisant, bien au contraire et si jusque là il arrivait à réveiller autant son désir, elle n’était désormais pas pressée que cela se termine. Si leur étreinte d’entrée avait été sauvage et rythmée par leurs impulsions, elle ne semblait pas tarir. En tout cas plus son compagnon s’appliquait, plus elle sentait la chaleur monter en elle, si bien qu’elle en était complètement essoufflée, la peau rougissante et réprimant des spasmes.
La pirate l’incita à s’arrêter au bout d’un moment, sentant que ses jambes ne pourraient pas davantage la tenir debout s’il continuait dans cette voie. Anne ne se priva pas de venir l’embrasser une nouvelle fois, d’un échange qui trahissait là l’appétence sauvage qu’elle éprouvait pour lui après cela. Elle l’emmena avec elle sur quelques mètres et là ils trouvèrent un coin plus confortable plutôt que le sol rocheux. Le sable ne valait pas non plus une bonne paillasse mais ce serait déjà moins douloureux. Quoi qu’il en soit, confort ou pas, cela n’allait pas freiner les ardeurs de l’Irlandaise - Car a partir du moment où elle avait faim, on ne pouvait plus l’arrêter.
Le laissant s’installer sur le dos, Anne ne se fit pas prier pour venir s’installer au dessus de lui, faisant pression sur ses épaules avec une certaine brutalité pour qu’il reste allongé. Elle retrouva ses lèvres après lui avoir avoué au creux de l’oreille qu’il l’avait rendue complètement folle, pensant qu’il était assez ironique de constater qu’un triton savait bien mieux s’occuper d’une humaine qu’un humain pouvait le faire. Mais avec cela, ça la motivait elle aussi se montrer d’autant plus entreprenante et dans la volonté de le plonger dans ce même état d’adrénaline et approfondir l’intensité de cet échange. Ainsi Anne vint reproduire le schéma qu’il avait établi plus tôt, venant embrasser la peau de son torse avec une gourmandise que l’on percevait par sa respiration saccadée. Elle se faisait violence pour ne pas aller trop vite même si certains de ses gestes trahissaient sa hâte, pour profiter de chacun de ces instants où elle avait cette créature pour elle seule. Elle glissa sa langue sur sa peau, savourant la chaleur de celle-ci et s’aventura au dessous de la ceinture. Anne suivait ses envies, n’ayant pas de limites et d’autant plus que plus elle goutait à sa peau plus elle en voulait. En général avec les hommes, elle n’y allait pas par quatre chemins, autant dire qu’elle appréciait plutôt bien prendre son temps pour ce coup-ci. Alors arrivée entre ses cuisses, une dernière attention à son amant, quand dans son regard de glace se livrait l’enfer lui-même, elle lui adressa un petit sourire avant de reprendre complètement le contrôle des choses et détourna le regard pour se concentrer sur sa tâche. Dégageant ses longs cheveux roux pour ne pas être gênée, la jeune femme s’empara de son attribut, alliant de douceur quand par les caresses de sa bouche, elle cherchait à lui faire tourner la tête comme il l’avait fait pour elle.
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Je prenais un certain plaisir à explorer le corps de cette femme qui bien que peu féminine aux premiers abords m’avait donné l’envie de la connaitre sur un angle tout à fait imprévu. Ô croyez-le ou non ! Ce qui est bon pour le, l’est aussi pour moi. Sa paume fraiche malgré nos ébats vint se poser sur mon menton, me faisant savoir d’un mouvement clair qu’elle voulait que ma douce danse linguale stoppe les effets sur son triangle de sensation. Très bien…comme Madame le veut. Je me redressais, la surplombait de ma stature plus haute, mais aussi plus large que la jeune rousse qui portait sur ses joues les effets de cette caresse sur son anatomie. La bouche de ma partenaire s’écrasa comme une vague sur un rocher, m’emportant avec elle par la suite pour me convaincre de me laisser guider et choir sur le sable de l’entrée de MA grotte. Pourquoi ne pas se laisser faire ? Qu’est ce je pourrais perdre ? Rien, non…j’ai plutôt tout à y gagner.
Son corps fin et pourtant dénué de la grâce des dames vint recouvrir le mien. Sa chair se parsemait de petits grains, qu’ils soient de sable ou de sa propre chair, j’en aimais le toucher sous mes paumes. Farouche, elle me contraint à rester immobile d’un geste fort et bien que je pouvais la retourner à mon aise, je laissais pour une fois la pirate prendre le dessus. Mes pupilles mirant fortement son visage dans la pénombre, ses longs cheveux couleurs feu tombant en cascade autour de son visage et dissimulant presque à mon regard la rondeur de sa poitrine. Sa respiration siffla à mon oreille, alors qu’elle me confiait ouvertement que mon baiser amélioré l’avait rendue folle. En même temps, j’aimerai dire que c’était parfaitement volontaire. Mais, le compliment me convient, renforce profondément mon égo de mâle triton en pleine possession de sa jeunesse. Mon corps tressailli en sentant le muscle lingual de la pirate sur ma chair. Mon pouls pulsait fortement contre mes tempes, contre ma cage thoracique. Je sentais cette chaleur remonter du sud de mon anatomie, envahissant chaque partie de mon corps, plus elle poursuivait son voyage vers mes cuisses et plus, ma tête s’enfonçait dans le sable. Sa bouche pris et sa main prirent possession de ma virilité avec tant de passion que j’en oubliais même les raisons qui m’avaient poussé à en venir là avec elle. Sa caresse voluptueuse, mais aussi sensuelle et dominatrice me provoquait d’étranges sensations, pas totalement inconnues, mais presque. Jamais une femme ou une sirène n’avait fait ce qu’elle faisait pour moi en cet instant. Ce baiser plus que plaisant dura un moment avant que je ne puisse plus tenir l’envie de sentir mon corps accrocher au sien. Je me redressais légèrement, inversant avec force la place qu’elle avait décidé de prendre pour me donner ce plaisir inattendu. Ma main sur sa cuisse claqua et résonna dans la grotte, alors que d’un mouvement puissant, je l’envahissais sans plus de caresse, de mot. J’étais impatient, bouillant d’un feu intérieur qui ne demandait qu’à s’étreindre. Son visage se contracta mais pas de douleur, mon autre main, vint débarrasser son visage des cheveux qui le barraient sans tendresse aucune. Elle était mienne en cet instant et nos deux corps mêlés jouissaient d’une union qu’ils avaient ardemment désirée depuis que le jeu de séduction avait débuté. Ma bouche s’écrasa contre la sienne, mordillant sa lippe avec avidité et détermination. Elle fit de même, mordant plus fortement et allant jusqu’à faire couler une perle de mon sang que j’essuyais d’un coup de langue. « Sois sage ! Je ne suis pas un poisson qu’on dévore… » Mes mouvements butoirs se firent de plus en plus rapide à mesure que nos corps le réclamaient, nos bouches s’unissaient et se désunissaient pour reprendre l’air vital dont nos corps en mouvement avaient besoin. Je me retournais d’un mouvement, laissant à la belle rousse tout le loisir de prendre le dessus, exprimant par ce simple geste, la confiance que je lui accordais. Ses hanches se mirent à onduler sur mes reins, puissants coups de son corps qui finit avec le temps par m’emporter par une rare violence. Mon corps se contractant, mes mains se refermant sur la chair de ses flancs, me laissant emporter par cette vague déferlante dans mon cerveau. La béatitude se fit alors ressentir, mes muscles contractés reprirent un rythme moins fort et je laissais la rousse choir sur mon torse l’espace d’un moment, une main sur son dos recouvert d’une pellicule de sueur, restes d’un échange des plus torrides.
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Kalahän & Anne
C’était une activité des plus épanouissantes, et sans doute les seuls moments de sa vie où elle se sentait réellement femme et parfaitement à l’aise dans son corps. Unis dans leur dévorant désir de possession l’un sur l’autre, Anne se laissait aller volontiers, et pendant cette danse torride, ne se faisait pas prier pour caresser son corps taillé à la perfection. A la remarque qu’il lui fit, réalisant qu’elle l’avait mordu un peu trop fort, Anne étouffa un petit rire amusé mais ne comptait pas cesser de lui démontrer son appétit féroce. Posant ses mains dans ses reins, elle s’agrippa à la peau des fessiers du triton avec fermeté afin de l’inciter à ne surtout pas s’arrêter. Se mordillant les lèvres entre deux fougueux baisers, elle se sentait transportée loin d’ici, son corps réclamant le sien encore et encore ; à ce moment là, elle n’avait d’yeux que pour lui. Il n’avait pas besoin d’être gentil avec elle et il l’avait vite compris. Aussi frêle qu’elle pouvait paraitre, Anne était une personne solide et plus il lui en donnait plus elle était satisfaite. Ses soupirs venant s’écraser contre sa peau, elle ne comptait pas cacher le fait qu’elle appréciait réellement ce qu’il était en train de se passer entre eux. Pas de rhum, pas d’ivresse, juste une envie de ne pas se prendre la tête et de laisser porter sa voix si elle en ressentait l’envie. Leurs ébats venant résonner contre les parois rocheuses, quand elle vint prendre le contrôle des choses, il n’y avait eu nul besoin de lui tirer les cheveux ni le menacer pour s’imposer. Alors le plaisir n’en fut que décuplé : libre de ses mouvements une fois qu’elle redressa son dos, ses longues boucles rousses venaient s’écraser dans le bas de ses reins au rythme de ses langoureuses ondulations. Elle prenait enfin le contrôle et en profitait avec gourmandise, appréciant l’entendre se satisfaire tout autant qu’elle de leurs échanges pour le moins inattendus. La surprise sans doute, c’est ce qui faisait que chaque geste était bien plus spontané que s’ils se connaissaient déjà. Ce n’était pas Anne qui allait s’en plaindre, bien au contraire, car elle était loin d’être timide pour ce genre de chose.
La tempête vint à cesser après on ne sait combien de temps, et l’intensité de ces instants pourtant continuait de faire tambouriner leurs cœurs. Anne se pencha vers lui, restant un moment blottie contre lui pour reprendre son souffle, calquant sa respiration sur la sienne et profitant de ces dernières minutes où elle pouvait percevoir la chaleur de son corps sous ses doigts. Le bruit des vagues de nouveau se fit entendre et l’environnement les entourant peu à peu semblait redevenir réel. Alors ce qu’il s’était passé ici y resterait, comme un souvenir, un bon souvenir toutefois et la pirate semblait les imprimer dans son esprit tout en venant effleurer sa peau dans d’infimes caresses tout en triant ses pensées.
Se redressant de nouveau, Anne vint tapoter légèrement la joue du triton avant de lui adresser un large sourire taquin mais ne prononça pas le moindre mot. Puisqu’il avait voulu la voir partir, alors elle n’allait pas perdre plus de temps et envisager de regagner le Walrus. La jeune femme se leva donc, s’extirpant de leur étreinte, elle fit un dernier tour dans l’eau pour se rafraichir et passa ses vêtements à même sa peau humide et ses cheveux de nouveau complètement imbibés d’eau. Pour les quelques uns avec qui elle avait eu ce genre d’échange depuis la mort de James, il n’y avait pas vraiment de mots à échanger, Anne n’était pas non plus à s’embarrasser de formalités en temps normal ; elle prenait comme bon lui semblait, spontanée et les discours inutiles juste pour meubler le silence n’étaient pas son fort- de toute façon elle ne le reverrait sans doute jamais, ou bien ils ne se parleraient tout simplement pas. Rajustant sa veste sur ses épaules, elle croisa une dernière fois le regard de son amant et lui fit un signe de tête entendu accompagné d’un sourire au coin des lèvres.
« Adieu l’ami ! » Déclara t-elle simplement avant de s’éclipser.
La fraicheur du soir vint s’engouffrer dans ses cheveux, lui arrachant un vif frisson alors qu’en elle s’infusait encore cette douce adrénaline. Marchant le long de la plage, elle retrouva sa chaloupe et prit la mer jusqu’au navire afin d’y passer le reste de la nuit.