Voici votre sujet qui a été tiré au sort. Sachez que vous êtes complètement libre sur la continuité de cette aventure et sur le dénouement. Nous vous offrons un sujet, maintenant à vous de l’interpréter et d’écrire la suite de cette histoire. Il n’y aura pas d’intervention PNJ sur ce sujet. Bon amusement
Citation :
Ça craque, ça croque ! Vous vous êtes aventurés un peu trop loin dans cette forêt qui a bien plus l'air d'une jungle à présent. Des lianes qui rampent et glissent le long des troncs, une atmosphère moite et brûlante, non vraiment il faudrait penser à faire demi-tour. Sauf que voilà, en vous retournant, cet arbre à gauche, vous ne l'aviez jamais vu! L'île vous jouerait-elle des tours? Vous persévérez et commencez à entendre des bruits de pas tout proche. La peur vous gagne ... comment allez-vous réagir? D'un coup d'un seul, le sol sous vos pieds se met à craquer de manière lugubre. En relevant vos petons, vous apercevez des ossements. Humain? Et ces bruits de pas qui continuent...
J’essaye de me souvenir ce que je fais ici. Et par ici j’entends là, dans ces bois qui ne ressemblent à aucuns autre. Il est bien évident que j’ai fini par me faire une raison quant à ma présence sur cette île qui… et bien qui ne ressemble à aucune autre non plus du reste. Je n’ai certes pas reçu la moindre éducation scientifique, ni de près ni de loin, mais j’en sais assez pour me rendre compte que rien n’a vraiment de sens ici, trop peu de choses respectent les principes habituels, les lois de la nature si j’ose dire. Quoi que j’exagère, les souris ne mangent pas les chats, les poissons ne volent pas en plein ciel, et les rivières coulent bien vers la mer. Cependant cet arbre-là par exemple, il n’est pas arrivé là tout seul, ni n’a pu changer de forme au point qu’il m’est impossible de me souvenir l’avoir déjà vu alors que je viens de passer devant. Ce sont ces petites choses, ces détails, qui me rappellent sans cesse où je suis et qu’il faudra bien que je me fasse une raison. Me faire une raison… à propos de cette île, pas à propos du reste. De tout le reste. Ça y est, voilà pourquoi mes pas m’ont conduit ici avant que ce lieu ne me fasse perdre et ma patience et, à mon plus grand regret, mon chemin. Je m’étais mis en tête de retrouver cet homme en fuite, un alcoolique notoire comme beaucoup d’autre marins à Blindman’s Bluff et qui s’est vengé d’un tricheur à quelque jeu de dés en le poignardant. C’est étrange de voir comme on oublie vite un crime quand la victime n’est qu’un soudard et que le meurtrier a trouvé refuge loin de toute civilisation. Les gens oublient, moi pas. Et si personne ne veut se donner la peine de le pendre pour son geste, moi je compte bien le passer par le fil de ma lame. Pas parce que je l’aurais promis à la veuve de la victime, ce qui aurait été particulièrement ridicule, mais parce que la justice ne souffre aucune exception et qu’il faut bien commencer quelque part.
Mais revenons-en à cet arbre. Mon mégot depuis bien longtemps éteint au coin des lèvres, je recule un peu sur me spas, espérant me rendre compte que tout ceci n’est que le fruit de mon imagination, qu’une fois que j’aurais retrouvé le bon angle, celui que j’avais en arrivant, les lieux me sembleront familier. Il n’en est rien. Maudite île. Maudite forêt. Maudit arbre. Allons, je ne m’avouerais pas vaincu pour autant. Faire demi-tour m’est impossible à proprement parlé, ne sachant pas d’où je viens je risquerais de partir dans la mauvaise direction et m’égarer plus encore. Non, ma seule option est d’avancer encore. Cette forêt est comme toutes les autres, elle a bien une fin, cette île a beau avoir quelques particularités elle n’est pas extensible tout de même. Un regard au-dessus de moi suffit à m’assurer d’une dernière chose : il ne m’est pas même permis de compter sur l’astre du jour, ni d’attendre l’arrivée des étoiles tant la canopée est dense. Un bref instant, un frisson glacial me parcours l’échine. Que penserait mon père si je venais à mourir ainsi, perdu dans ces bois, lui qui est mort par le sabre pour un honneur qui valait plus que sa vie ? La réponse est évidente mais j’y songerais plus tard. Déjà un nouveau frisson me prend déclenché cette fois par un son et non par une idée. Qu’est-ce ? Le vent ? des bruits de pas ? Humain ou animal ? Ou autre chose ? Ici, on est à l’abris de rien. Et rien… c’est justement ce que j’aperçois en scrutant les bois autour de moi. Rien, pas la moindre silhouette, plus le moindre bruit.
Me tenant le front d’une main, me voilà presque tenter de rire de ma propre stupidité. Si même mon imagination se met à me trahir à présent, sûr qui diable vais-je pouvoir compter si ce n’est plus sur moi-même. La dernière fois que mon esprit m’a joué ce genre de tours désagréable, c’était peu avant le naufrage, en pleine tempête. Lorsque ma peur a pris le dessus sur mon sang froid. Et pourtant, aujourd’hui je n’ai pas peur. Du moins… non, je n’ai pas peur. De quoi aurais-je peur ? De me perdre ? Je l’ai dit, cette forêt finit certainement quelque part, il me suffit d’être patient et d’avancer à peu près droit. Et… qu’est-ce encore, sur quoi ai-je mis le pied ? Mon regard descend lentement au sol et je prends une longue inspiration pour mieux laisser filer un soupire plus long encore. Voilà qui est de mieux en mieux. Si mes yeux ne me trompent pas, ce sont là les restes d’une quelconque charogne. Et si je me sens soudain pris d’un maigre élan de curiosité me poussant à me pencher pour en apprendre plus sur la nature de l’os sur lequel j’ai marché et sur son voisin... et les autres… je ne l’coute pas, cet élan. A lieu de cela, j’opte pour la seule chose qui m’empêchera de céder du terrain à la peur et de garder mes idées au clair : je cherche ma boite d’allumettes au fond de mes poches. Au craquement sec du morceau de bois entre mes doigts, font échos d’autres bruits de pas auxquels je m’efforce de ne pas prêter attention. La maigre chaleur dégagée par le tabac qu’il me reste suffit à ma tirer un rictus amusé. Allons. Quoi qu’il se trame ici, il ne sera pas dit que je me serais laissé mourir de désespoir dans ces bois.
Je reprends ma marche, plus lente. Un pas, puis deux. Ma main posée sur le pommeau de mon sabre se crispant un peu plus à chaque bruit de pas qui n’est pas le mien.
Le soleil pointait lentement son nez entre les nuages ce matin-là quand j’ai quitté la Forêt des Larcins aux aurores. Comme la plupart des voleurs qui se respectent, je ne crache que rarement sur une nouvelle aventure. Aussi m’étais-je mis cette quête complètement folle en tête la veille au soir… En buvant une chope de bière à la taverne de One-Eyed Willy, j’avais entendu un pirate raconter une histoire assez invraisemblable à d’autres scélérats qui étaient assis à sa table. Il racontait une vieille légende de trésor caché au creux de la Forêt des Âmes. Selon lui, Barbe Noire aurait dissimulé un gros butin au creux de cette forêt que les Indiens disaient hantée. Plusieurs dizaines d’années étaient passées depuis, mais personne n’était parvenu à trouver l’or cacher. Barbe Noire n’étant pas homme à se confier, ses matelots eux-mêmes ne savaient pas où le butin avait été placé. Le marin avait raconté s’y être aventuré quelques jours auparavant. Lui et quelques-uns de ses comparses avaient ratissé la forêt de la Pointe de la Tempête jusqu’au camp des sauvages Unamis en passant par les abords des Montagnes de l’Imaginaire, mais ils n’avaient rien trouvé autre que de la roche, des arbres et de la terre.
J’avais déjà entendu parler de la Forêt des Âmes. Plusieurs disaient que les gens qui s’y aventuraient entendaient des voix leur chuchoter à l’oreille. D’autres disaient que des gens s’y seraient perdus et n’avaient jamais été retrouvés. Et même si je doutais fort de la véracité des propos d’un pirate en état d’ébriété avancé, je me devais d’explorer cette forêt par moi-même, d’aller au fond des choses. Et puis… je n’avais jamais eu l’occasion de visiter un endroit que l’on disait hanté avant aujourd’hui. Je ne perdais rien à y passer une journée, histoire d’explorer un peu.
Donc je disais que c’est matin-là, à la brunante, j’avais enfilé mes meilleures bottes pour la marche et j’avais pris la route en direction de la Forêt des Âmes. Je m’étais arrêté une heure ou deux à Blindman’s histoire de me restaurer rapidement, puis vers midi, j’étais entré sous le couvert des arbres de cette forêt plutôt mystérieuse. Au début, les arbres étaient assez clairsemés. Le murmure du vent entre les arbres était plutôt lugubre. Rien de très rassurant, mais si je ne m’aventurais pas plus loin, j’étais certain de ne rien trouver. Aussi, je m’enfonçai toujours plus loin entre les arbres, explorant chaque recoin où mes pas me portaient.
J’avais entendu dire que les pirates aimaient cacher leurs trésors dans des grottes, je piquai donc à l’Est, vers les abords des Montagnes de l’Imaginaire, même si je doutais beaucoup de cette idée qui avait germé dans mon esprit… Puis évidemment, comme tout aventurier désorganisé, j’ai fini par me perdre. Les arbres s’étaient resserrés. Aucune trace de l’astre du jour nulle part au-dessus de moi. Le soleil était ma seule boussole dans ce petit voyage que j’avais entrepris et j’avais trouvé le moyen de le perdre. Je n’avais plus qu’une solution : toujours marcher dans la même direction. Au nord de la Forêt des Âmes se trouvait le campement des Unamis. Au sud se trouvait Blindman’s Bluff. À l’est, les Montagnes de l’Imaginaire et l’ouest, la mer. Si je continuais toujours dans la même direction, je finirais bien par sortir du couvert des arbres…
Et même si je gardais toujours les yeux devant moi, même si je n’avais jamais tourné les talons, c’est comme si je tournais en rond. Plusieurs heures de marche plus tard, pas un tpi ne s’était pointé à l’horizon, je ne sentais pas l’odeur saline de la mer… rien. À un moment donné, un bruit sourd se fit entendre. La terre tremblait sous mes pieds. Je fléchis légèrement les genoix, posant ma main sur le sol afin de me stabiliser, et je repris la route, faisant craquer les branches sous mes bottes. J’entendis alors une voix. Un murmure…
Étais-je en train de perdre la tête ? Les histoires que racontaient les Indiens étaient-elles réelles ? Cette voix, d’où provenait-elle ? Ressaisis-toi, Gabe ! me raisonnai-je en tentant de trouver la source de cette voix que j’entendais. Je me retourne plusieurs fois, scrutant les bois autour de moi. Des bruits de bras, des craquement résonnent non loin de là.
J’aurais dû regarder où je posais les pieds… Poussant un cri de surprise, je glissai, dévalant une pente qui me mena dans une fosse où le sol émis une étrange craquement. J’écarquillai les yeux en constatant les ossements qui gisaient tout autour de moi. « Mais qu’est-ce que… ? »
S’il m'arrive de me reprendre moi-même, me gratifiant d'insultes en tout genre quand je me surprends à faire preuve de telle ou telle tare qui m'insupportent en temps normal lorsqu'elle se manifestent chez les autres, je ne tolère pas que quiconque s'en vienne me les lancer au visage. Or je sais pertinemment de quoi j'ai l'air en cet instant et quels quolibets pourraient m'échoir si d'aventure je venais à croiser quelqu'un ici. Frissonnant à chaque nouveau craquement du sol sous des pas invisibles, me murmurant à moi-même ces petites injonctions idiotes autant qu'inutiles qui servent à rassurer les enfants effrayés. Ce n'est que le vent. C'est probablement un ecureuil. C'est ton imagination. Mais enfant, il y a bien longtemps que j'ai cessé de l'être et toutes ces choses plutôt que d'apaiser les angoisses que m'inspirent cette forêt les attisent. On cesse d'accepter bêtement ces explications oisives quand l'expérience nous apprend que les écureuils sont bien trop légers pour faire craquer les os qui jonchent le sol de la sorte. Et je dégainerais volontiers mon katana si je ne craignais pas de passer pour un fou en plus d'un pleutre aux yeux du chasseur ou du promeneur que le destin placerait sur ma route.
Puis comme pour mettre fin à ce qui semblait sur le point de virer au cauchemar angoissant, ou pour m'y faire plonger plus encore, seule la suite pourra m'en assurer, ce sont un bruit plus fort puis une voix qui brisent le demi silence pesant. Murmure proche ou cri lointain ? Tout autour de moi brouille mes sens et me force à remettre mon jugement et mon estimation en doute. Mais puisqu'il est une chose dont je suis encore certain, et il va de soi que je veux parler de ma résolution ainsi que du bien fondé de ma présence ici, il ne me faut qu'une grande inspiration pour me donner le minimum de prestance requis à la confrontation qui se profile. Oh bien sûr, je ne suis pas hypocrite au point de me mentir à moi-même et prétendre que j'ai pu chasser d'un revers de manche tout ce que cette sinistre foret m'a inspiré depuis que je m'y suis perdu, mais savoir rester de marbre et sauver les apparences est la clef du succès. Ce n'est pas moi que je dois convaincre, c'est l'inconnu qui ère lui aussi en ces lieux.
Alors je tends l'oreille, je guette le moindre signe supplémentaire de sa présence puisque je refuse de céder à cette idée saugrenue qui a commencé à poindre et qui voudrait me faire croire que la forêt elle-même se met à me parler pour me rendre fou tout à fait. Je tends l'oreille et j'avance, avec cette prestance toute relative que je m'impose, en direction des bruits. Il subsiste une chance pour que je tombe finalement sur mon fuyard et je... non, la silhouette qui se dessine finalement quelques arbres plus loin n'est pas la sienne. Et l'homme qui se tient là me semble tout autant perturbé que moi par ce qui l'entoure. Qui ne le serait pas d'ailleurs, au vu des circonstances. « Ainsi vous les voyez aussi. » Ma voix est calme, posée, rassuré que je suis à présent que je sais ne pas être le seul à réaliser ce sur quoi le marche. « Humain ou animal à votre avis? » Ma question est rhétorique et empreinte de suffisamment de cynisme pour ne pas espérer de réponse. Je devrais lui demander mon chemin, sauter sur l'occasion pour saisir la chance de sortir d'ici. Je pourrais, s'il ne semblait pas évident qu'il est perdu lui aussi. Aussi je me contente de le regarder en silence, tirant sur ma cigarette en attendant que l'effet de surprise lui soit passé.
Mon cœur manqua un battement alors que mon regard scrutait le sol autour de moi. Je me redressai, balayant la poussière qui s’était accumulée sur mes vêtements. Mais que pouvait bien être cet endroit ? Tentant que garder la tête froide, je fis quelques pas sur le côté et m’accroupis, saisissant quelques ossements dans le creux de ma main. Je n’avais rien d’un expert... Même si j’attrapais souvent des lapins à l’aide de mes collets dans la Forêt des Larcins, je ne m’y connaissais que peu en terme de chasse. Et j’avais beau être considéré comme une ordure par la plupart des hommes honnêtes, je n’avais rien d’un assassin. Aussi, je n’aurais pu certifier avec assurance si les os qui gisaient sur le sol étaient humains ou animaux. Mais quelque chose me disait que c’est ossements-là n’étaient pas ceux d’une biche... Où est-ce que je pouvais bien être tombé ? Étais-je près de la tanière d’un indien cannibale ? Sur le territoire d’un prédateur sanguinaire ? Bien malgré moi, un frisson descendit dans mon dos. Les battements de mon cœur commencèrent à s’affoler et les rouages de mon cerveau allaient à toute vitesse. Je tournais en rond dans cette maudite forêt depuis des heures... Mon esprit avait-il commencé à me jouer des tours ? Les histoires que l’on racontait sur cette Forêt des Âmes pouvaient-elle être réelles ? Subitement, je me maudissais d’avoir suivi cette envie d’aventure qui m’affligeait si souvent ces derniers temps et d’avoir ignoré les histoires que l’on racontait... On en contait beaucoup d’histoires abracadabrantes au sujet de cette île ! Même si j’avais passé la majeure partie de mon existence dans un coin de la forêt où on trouvait peu de choses étranges, j’avais appris que la plupart des histoires que l’on racontait pour effrayer – tout comme pour les émerveiller – étaient réelles. Après avoir vu des fées et des sirènes, avoir vu les cauchemars des uns et des autres se matérialiser... j’aurais sûrement dû rester chez moi.
Je sursaute lorsqu’une voix brise le silence derrière moi ; « Ainsi vous les voyez aussi. » Je me retourne pour apercevoir cet homme au regard bridé, une cigarette au coin de la bouche. J’ai rarement aperçu de tels traits chez un habitant de l’île. J’en conclus qu’il ne doit probablement pas être né par ici. Il poursuit d’un ton légèrement sarcastique : « Humain ou animal à votre avis ? » Je secoue la tête, désemparé. Passant une main dans mes cheveux en bataille. Je soupire avant de rétorquer en ricanant : « Les deux ? Je ne sais pas... je ne sais pas trop si j’ai envie de le savoir non plus... »
On m’a souvent qualifié d’écervelé. J’aime l’adrénaline. J’aime courir. J’aime m’enfuir. Mais j’aime ressentir cette excitation sur terrain un peu plus familier. Ça n’est pas de l’adrénaline qui parcourt mes veines alors que je me tiens sur le sol de cette partie de la forêt... c’est plutôt de la crainte. Et je ne peux m’empêcher de remarquer comme cet homme semble étrange dans ce décor. Ses vêtements, bien qu’ils ne soient pas sales, sont faits d’un tissu que tu n’as jamais vu auparavant. Leur coupe n’est pas familière. Tu fronces les sourcils. « Je... Je crois que mon esprit me joue des tours... Comment puis-je savoir que tu es réel ? » que je balbutie en levant les yeux vers l’homme. Je sais que je prends le risque d’une claque pour prouver l’existence du personnage, mais je ne peux m’empêcher de lui poser la question. « Que sais-tu au sujet de cette forêt ? Les histoires qu’on raconte sont-elles vraies ? Les habitants de One-Eyed Willy disent que les indiens prétendent qu’ils entendent parfois des voix chuchoter à leur oreille dans ces bois... que certaines personnes se perdent pour ne plus jamais ressortir de la forêt... » Bien sûr, je n’avais rien entendu de tel. Mais la forêt pouvait très bien s’être insinuée dans mon esprit pour y induire une certaine folie... Une chose était certaine : pour une fois, ça n’était pas l’alcool qui me faisait halluciner. Je n’avais bu que de l’eau depuis que j’avais quitté One-Eyed Willy...