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 on est des vrais canailles, des maudits pirates - ALISTAIR
★ second star to the right and straight on till morning ★

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Tankred Snørrisón
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Message Sujet: on est des vrais canailles, des maudits pirates - ALISTAIR on est des vrais canailles, des maudits pirates - ALISTAIR EmptyMer 28 Oct 2015 - 10:48

on est des vrais canailles, des maudits pirates

Neverland – Four years ago
Misérable brume, on y voyait pas plus loin que son nez et à deux reprises, Cookson m’avait attrapé la main en pensant qu’il s‘agissait d’un cordage. Le bâtiment de Barbe Noir portait encore les stigmates d’une ancienne bataille marine, menée sur des brigands inconnus et nouveaux à Neverland. Autant dire qu’ils ont connu ce monde que partiellement, très peu, car nous les avons quasiment tous éliminés : excepté ceux que Barbe Noir a pris sur le Queen Anne’s Revenge. On tentait de rentrer au port de One-Eyed Willy, mais l’épaisse brouillasse nous empêchait de nous repérer sur les flots. Nous étions au Sud, c’était certain, mais rien ne nous indiquait si nous dérivions ou non de notre trajectoire. On pourrait rencontrer des rochers sans le prévoir. Je passe une main sur mon visage humide, mouillée par la bruine qui tombe. Ce n’est franchement pas un temps agréable et j’envie ceux qui moisissent dans la sentine. Quoique… ils ne sont pas au sec. Je m’installe sur un entremêlement de corde sur le pont, lâchant un soupir. Il faudrait que ces foutus bateaux volent pour ne plus être ennuyer par les intempéries. Cela dit, c’est toujours mieux qu’une tempête ou nous perdons toujours, un ou deux pirates imprudents. Je m’endors presque et m’éveille lorsqu’un coup de feu résonne. Le Capitaine est sur le pont à nous demander de manœuvrer, la brume a disparu. Je vais directement à mon poste, grimpant sur le cordage pour attacher la voile à sa place. Je mire l’horizon et fronce des sourcils, levant la tête vers la vigie. Pourquoi il ne nous avertit pas ? Je grimpe jusqu’à la hune, saute dans le rond de bois et secoue avec vigueur l’insolent. Mais il ne s’éveille pas. Il est mort. Par la cuisine immangeable de Mouche, comment a-t-il clamsé d’un seul coup ? « NAVIRE À TRIBORD CAPITAINE !! » Barbe Noir lève les yeux vers moi, surpris que je sois à la place du vigie. Je balance le cadavre sur le pont et descends par les cordes. « Il est mort capitaine, il ne pouvait pas nous prévenir. Ce sont des pirates aussi ! » Il fait un geste en direction du cadavre et aboie ses ordres. Je soulève le malheureux pour le faire passer par-dessus le bastingage. Quand on est mort, on est inutile sur un navire.

Les coups de canon résonnent, créant encore plus de dégâts sur le Queen. Je viens à peine de commencer l’entretien et les réajustements qu’ils détruisent mon travail. Je me tiens prêt, si le navire s’approche et que le Capitaine en donne l’ordre, alors j’irai hache en avant, les tuer directement sur leur bateau. Je n’attends pas longtemps avant de m’élancer avec l’aide d’une corde, ma hanche s’enfonce dans le crâne du premier que je croise. Le sang gicle sur mon visage, mais je n’en ai cure. Je suis un habitué des batailles sanguinaires. Je ne fais pas de quartier, j’en fais rarement sauf lorsqu’on me le demande, un ordre du Capitaine ou de Crochet. Mais dans ma fougue légendaire, je ne vois pas le brigand me sauter par-derrière, enfonçant une lame dans mon flanc. Je hurle de douleur, attrape le pirate et lui arrache l’oreille avec les dents. Puis, je me retourne avec son poignard toujours dans ma chair et je m’acharne autant que je le peux avec ma hache sur ce que fût son torse. Je tombe à genoux, la tête me tourne et je m’écrase sur sa dépouille éventrée. Le son autour de moi est lointain, ma tête est compressée et j’ai l’impression de flotter dans un immense lac d’eau amère. Je me fais réveiller lorsqu’une odeur horrible me chatouille les narines. Je me redresse brusquement, je suis dans la cabine du chirurgien de notre navire. Un nouveau que Barbe Noir a épargné la dernière fois, avec les nouveaux flibustiers. « C’quoi cette odeur infecte ?! » Ma douleur à la hanche me lance et je me cambre sur la couche, donnant du fil à retordre au médecin. Mais je n’ai jamais été un patient facile, si mon guérisseur était encore en vie, il pourrait le certifier à Alistair.
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Message Sujet: Re: on est des vrais canailles, des maudits pirates - ALISTAIR on est des vrais canailles, des maudits pirates - ALISTAIR EmptyMer 28 Oct 2015 - 15:30


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Tankred & Alistair


Depuis combien de temps était il là? Pas vraiment là ici mais là dans cette situation? Depuis combien de temps sa vie avait tellement changé au point qu'elle en soit méconnaissable? Il ne savait plus vraiment. Les années défilaient sans qu'il ne puisse les compter ou les voir passer. Il avait fui la peine de mort pour finalement vivre une demi vie, sans passion, sans rire, sans plaisir, à simplement attendre de quitter cette vie. Finalement il aurait peut être du se laisser juger, enfermer et condamner. Au moins il ne serait pas là, à servir sur ce bateau pirate. Il serait ailleurs, il serait avec elle.

Il se releva en grognant du sol, sa tête vrillée par un violent mal de tête. A quel moment exactement est ce qu'il avait glissé au sol? Un autre mystère... Il se souvenait avoir bu, comme souvent. Il se rappelait s'être plus ou moins effondré sur son lit à un moment donné. Et puis le trou noir, comme toujours. Il se leva, en chancelant un peu. Un effet du roulis du bateau et non de l'alcool. C'était l'un des seuls avantages à être là dessus, il pouvait se justifier ainsi de ces écarts de pas. Après tout le temps qu'il avait passé en mer, il n'arrivait toujours pas à s'y faire. Il avait acquis un pied plus sûr, il ne passait plus ses journées à vomir à cause du mal de mer, mais c'était les seuls points positifs. Il détestait toujours ça. Il détestait la plupart des pirates avec qui il voyageait. Ou non... ça s'était terminé. Il avait encore une fois changé de capitaine. Ils s'étaient fait attaquer dans ce monde étrange. Pourtant, sans aucun navire marchand à piller il aurait pu croire qu'ils allaient se calmer mais non. Ils s'étaient fait attaquer par un autre navire. La plus grande partie de son équipage avait été tué, lui non. Encore une fois, il avait été sauvé pour ses capacités de médecin. Il aurait préféré qu'on l'achève à la place.

Il se retourna et alla ouvrir la porte de sa cabine. Il y avait du bruit à l'extérieur. Il y avait toujours du bruit sur les ponts d'un bateau mais là s'était différent. Il ouvrit un instant et la referma rapidement derrière lui. Encore un nouveau navire, une nouvelle bataille, un nouveau massacre. Il s'adossa contre la porte, espérant que personne n'avait vu qu'il était là et ne vienne le chercher. Il ne se laisserait pas faire. Il savait suffisamment bien se battre pour se défendre si on venait à l'attaquer. Mais il ne voulait pas tuer. Il n'avait jamais pu s'y résoudre. Il n'était pas devenu médecin pour tuer mais bien pour sauver des vies. Il avait encore gravé en lui, le souvenir du jour où il avait prononcé le serment d’Hippocrate. Il n'allait pas renier ce qu'il était à cause  de quelques connards.

Il resta un moment à attendre, puis quand les bruits se turent, il prit son sac et sortit de sa cabine. Il avait raison, le massacre était terminé. Ils avaient gagné. Maigre soulagement dans le fond, il n'allait pas changer de navire une fois de plus. Il commença alors son travail, circulant parmi les blessés. Il n'y avait rien de bien méchant. Quelques égratignures pour la plupart et puis quelques cas trop graves pour être soigné qui avaient été achevés et jetés par dessus bord. C'était ainsi, pas de pitié chez les pirates.

Puis il s'arrêta finalement devant un pirate un peu plus mal en point que les autres. Une vilaine blessure barrait son flan. Il l'ausculta rapidement. Ce n'était pas catastrophique mais il devait le transporter dans sa cabine pour le soigner plus aisément. Il fit signe à deux pirates qui le prirent rudement et l’emmenèrent dans sa cabine. Il aurait peut être du leur préciser de faire un minimum attention. Avec un peu de chance ils n'agrandiraient pas trop sa blessure et il ne finirait pas de se vider de son sang chez lui.

Il les suivit, auscultant rapidement au passage les derniers blessés. Il soupira en regardant son patient étendu inconscient dans sa cabine. C'était quand la dernière fois qu'il n'avait pas soigné autre chose que des blessures à l'arme blanche ou par balle? Il aurait donné n'importe quoi pour s'occuper de la toux d'un enfant ou des douleurs articulaires d'une vieille dame.

Il laissa tomber son sac et alla chercher de quoi faire un pansement compressif sur la blessure. Il ne pourrait rien faire tant qu'elle n'aurait pas arrêté de saigner. Il termina son œuvre puis voyant que son blessé ne se réveillait il se décida à ouvrir un flacon d'un produit spécial sous son nez pour le sortir des limbes dans lesquels il avait sombré. Il n'avait absolument pas envie de perdre son temps à recoudre un cadavre.

Il sourit et alla préparer ses instruments tandis que son patient se réveillait en râlant et en s'agitant sur le lit.

« C’quoi cette odeur infecte ?! »

Il revint vers son patient et posa une main ferme sur son torse pour l'empêcher de se lever.

- Ce n'était rien... un simple petit quelque chose pour vérifier que tu étais bien vivant. J'ai d'ailleurs deux nouvelles pour toi. Une bonne et une mauvaise. La bonne... c'est que tu vas vivre. La mauvaise, c'est que j'ai préféré te réveiller et vérifier que je n'avais pas affaire à un cadavre avant de te recoudre. Tu vas donc devoir serrer les dents.

Il se leva et alla préparer ses aiguilles et un peu de fil. Il revint vers son patient et lui tendit la bouteille de rhum qui trainait sur sa table. Il la lui tendit et commença à défaire son bandage. Ce n'était pas vraiment une jolie plaie. Il lui faudrait certainement plus une vingtaine de points pour en venir à bout.

- Bois... je n'ai rien d'autre pour t'anesthésier.

Il n'attendit pas de voir s'il obéissait et il planta son aiguille pour commencer son premier point.

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Message Sujet: Re: on est des vrais canailles, des maudits pirates - ALISTAIR on est des vrais canailles, des maudits pirates - ALISTAIR EmptyJeu 29 Oct 2015 - 11:02

on est des vrais canailles, des maudits pirates

Neverland – Four years ago
« Ce n'était rien... un simple petit quelque chose pour vérifier que tu étais bien vivant. J'ai d'ailleurs deux nouvelles pour toi. Une bonne et une mauvaise. La bonne... c'est que tu vas vivre. La mauvaise, c'est que j'ai préféré te réveiller et vérifier que je n'avais pas affaire à un cadavre avant de te recoudre. Tu vas donc devoir serrer les dents. » Comme si je n’avais pas l’habitude, me prend-il pour un pleutre qui ira pleurer dans les couches de sa mère ? Non, je fus un viking il n’y a pas si longtemps et lorsqu’on doit se faire soigner, le guérisseur n’a jamais été tendre. Le chirurgien s’éloigne, alors que je continue de serrer les dents face à la douleur que je ressens. Comment une simple blessure comme celle-ci peut-elle autant faire mal ? Est-elle infectée ou quoi ?! Le doc’ revient avec une bouteille de rhum qu’il me tend pour boire, alors qu’il prépare une aiguille pour pouvoir s’occuper de ma plaie. Je prends une première gorgée du rhum, sentant le liquide qui autrefois me brûlait la gorge, descendre jusqu’à mon estomac. « Bois... je n'ai rien d'autre pour t'anesthésier. » Parce que boire, c’est ça qui va faire baisser la douleur ? Je grimace avant de pousser un hurlement lorsque je sens quelque chose me tirer la plaie que j’ai au niveau de la hanche. Je lève mon bras pour attraper la nuque du chirurgien, mon geste provoque une autre vague de douleur. J’ai dû le déranger dans son ouvrage et par conséquent, je douille encore plus. « Par le marteau de Thor, ça fait un mal de chien ! » Je relâche sa nuque, il doit être habitué aux lamentations de ses patients. Je frappe du poing sur ma couche, mes pieds tremblent sans que je ne puisse les contrôler. Il s’arrête et je lâche un soupir, finalement ça n’était pas si terrible. Je m’apprête à me redresser pour partir pensant que c’est fini, mais le chirurgien me fait revenir brutalement à la réalité. Il va falloir plusieurs poings.

« Sur la barbe d’Odin, si tu n’t’empresses pas d’finir ton charcutage sur moi ; je t’éventre ! » Risible comme situation, je suis plus jeune que lui et pourtant, je me permets quelques menaces à son encontre. Je suis là depuis plus longtemps, peut-être est-ce la raison de mon audace envers Alistair. La douleur est encore plus forte la seconde fois et je ne retiens pas mes phonèmes puissants et insultants envers mon bourreau. « Par Barbecue, qu’est-ce que c’est que ce raffut ? » Crochet vient d’entrer dans la cabine du Doc’, certainement que mes râles ont alerté tout l’équipage. Mais après cette bataille que nous venons de jouter sur l’autre navire pirate, c’était à prévoir. J’observe le chirurgien s‘expliquer et j’attrape son poignée avec brutalité : « Au lieu de discutailler, termine ta besogne avant d’me voir crever sur ta couche ! » Mes yeux clairs laissent clairement apparaître la souffrance, mais aussi la contrariété. Ces deux bougres discutaillent en oubliant lamentablement que je me vide de mon sang juste à côté. Crochet finit par ressortir et je mire Alistair : « Un rien vous déconcentre doc’… j’ose imaginer c’que ça donne si la vie d’vot’ patient était en danger ! » Je soulève la bouteille de rhum pour en liquider une bonne rincée.
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Message Sujet: Re: on est des vrais canailles, des maudits pirates - ALISTAIR on est des vrais canailles, des maudits pirates - ALISTAIR EmptyJeu 29 Oct 2015 - 20:31


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Il aurait du s'en douter. Il avait affaire à un douillet. Pour faire le fier, massacrer à tout va ils étaient forts mais dés qu'il s'occupait d'eux il n'y en avait pas tant que ça qui faisait vraiment preuve de courage face à la douleur. C'était ça la vraie force à ses yeux, pouvoir fixer la douleur et ne pas y succomber, ne pas la laisser être maître de soi. Ca n'avait rien à voir avec une pseudo faculté à aller au devant d'un ennemi et de lui planter sa lame dans le cours. C'était à la portée du premier venu avec une arme à la main.

C'était le cas de son patient. On aurait pu croire qu'il serait fort mais il avait suffit du premier coup d'aiguille pour qu'il se relève et vienne l'attraper avec force par la nuque. L'abruti, il l'avait fait tirer un peu trop fort sur l'aiguille, résultat il avait transpercé entièrement la peau, ratant son premier point. Il allait tout devoir recommencer depuis le début.

« Par le marteau de Thor, ça fait un mal de chien ! »

Il leva les yeux au ciel et entreprit de reprendre son point tandis que le pirate s'allongeait. Il retint un soupir tandis qu'il le voyait s'agiter pendant qu'il opérait. Si il restait comme ça, plus ou moins tranquille, ça irait. Tant qu'il ne lui sautait pas à la gorge en l'empêchant de travailler tranquillement. Il termina son premier point et coupa le fil.

Avec un soupir cette fois, qu'il ne parvint pas à retenir, il posa sa main sur le torse du pirate et le força à se rallonger sur le lit.

- Ne file pas déjà. Je ne t'ai fait que le premier point. Il t'en faudra une vingtaine je pense...

« Sur la barbe d’Odin, si tu n’t’empresses pas d’finir ton charcutage sur moi ; je t’éventre ! »

S'il arrêtait de s'agiter et de jurer ainsi, il pourrait peut être finir un peu plus vite son travail. Il niait complètement être entrain de le charcuter. Il faisait de son mieux pour refermer le mieux possible sa plaie et éviter qu'il ne s'infecte ou qu'il ne se retrouve avec une grande cicatrice horrible. Mais peut être que ça lui plairait en fait? Il pourrait peut être se faire mousser en se disant qu'il avait enduré et supporter cette horrible blessure.

Il l'ignora et piqua une nouvelle fois dans sa peau pour attaquer le second point. A nouveau, il dut supporter un concert de cri, de hurlements et de menaces diverses. C'était épuisant en fait. Il aurait peut être du le laisser endormi pour le recoudre en paix. Ses oreilles seraient peut être encore entières à l'heure qu'il est.

« Par Barbecue, qu’est-ce que c’est que ce raffut ? »

Il soupira à nouveau et se retourna vers le nouvel arrivant. Avec ses cris, il avait du alerter tout l'équipage et voilà que maintenant Crochet venait voir ce qu'il se passait.

- Ce n'est rien... ton collègue est juste un peu trop sensible.

Il sourit avec le pirate puis se retourna tandis que son patient lui agrippait fortement le poignet.

« Au lieu de discutailler, termine ta besogne avant d’me voir crever sur ta couche ! »

Il leva les yeux au ciel et le repoussa pour qu'il se rallonge bien sagement. Il sentit Crochet sortir de la cabine tandis que son patient continuait de le menacer.

« Un rien vous déconcentre doc’… j’ose imaginer c’que ça donne si la vie d’vot’ patient était en danger ! »

Il lâcha ses aiguilles et il se plaça au dessus du pirate. Comme il l'avait fait plus tôt, il saisit son cou et le serra légèrement pour le décourager de s'agiter.

- Écoute moi bien... mon boulot je le connais et je le fais bien. Tes fesses je les ai sauvés alors tu devrais m'être un minimum reconnaissant. J'essaie simplement de te recoudre proprement pour ne pas te laisser d'infection ou de cicatrice. Je ne suis pas un vulgaire boucher moi!

Il avait étudié dans les plus prestigieuses écoles d'Angleterre, avec l'élite de la médecine. Il n'avait rien des vulgaires bouchers qu'ils pouvaient croiser un peu partout sur la plupart des bateaux pirates.

- Alors maintenant tu as plusieurs options. Tu peux, soit continuer de t'agiter et de gêner mon travail, dans ce cas je devrais appeler certains de tes camarades pour qu'ils te forcent à rester tranquille. Soit, tu peux affronter ça comme un homme et serrer les dents pendant que je te recouds.

Il le relâcha et se ré-installa à sa place. Il prépara une des aiguilles et la brandit devant lui.

- Alors? Tu choisis quoi?


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Message Sujet: Re: on est des vrais canailles, des maudits pirates - ALISTAIR on est des vrais canailles, des maudits pirates - ALISTAIR EmptyDim 1 Nov 2015 - 15:20

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Neverland – Four years ago
Ça devient dangereux d’aller voir le chirurgien, quand on est blessé. Il se déconcentre rapidement en discutant avec le premier venu et cela même s’il s’agit d’un supérieur. Par les cornes de Loki, je suis sur sa couche à douiller moi. Je n’ai jamais été un grand courageux face aux blessures, j’ai connu pire que celle-ci et je n’en étais pas pour autant plus courageux. Je déteste ça et je fais toujours en sorte d’éviter des blessures trop conséquentes qui nécessitent le savoir-faire d’un guérisseur. Quand Crochet repart de la cabine, le doc vient près de moi pour m’attraper la gorge de façon étroite et menaçante. Il a de la chance que je sois légèrement affaibli par cette foutue blessure : « Écoute-moi bien... mon boulot je le connais et je le fais bien. Tes fesses je les ai sauvés […] tu peux affronter ça comme un homme et serrer les dents pendant que je te recouds. » Il dessert son étreinte et retourne s’installer vers mon flanc avec ses objets de tortures. J’ai envie de le cogner, ne serait-ce que pour avoir osé me rabaisser comme un vulgaire couard. Je n’aime pas les aiguilles, je ne suis pas insensible à la douleur et alors ? Ça ne fait pas de moi un pleutre pour autant, ni un incapable. Je n’ai pas peur de souffrir, je suis même de ceux qui ne sourcillent pas quand je me retrouve avec une balafre ou autres : mais je suis plus sensible quand il s’agit d’être face à des instruments de chirurgien. Il faut dire quand dans mes souvenirs, je ne me souviens pas que notre guérisseur de mon village utilise ce genre de choses. On était plus… barbare, je crois. « Alors? Tu choisis quoi? » Je lève les yeux vers son faciès qui attend ma réponse, l’aiguille en main pour me charcuter à nouveau le flanc. « Que tu fasses ta besogne en silence, chirurgien ! » Ses prunelles sombres me sondent avec colère, pour autant, il se remet à me planter la chair meurtrie de ma balafre et je sers les dents, les poings. C’est loin d’être une partie de plaisir et j’ai l’impression que ce vil pirate prend un malin plaisir à me recoudre. Je suis plus jeune que lui, bien que plus vieux en ancienneté sur le navire : pour autant, je lui dois le respect. « L’ancien chirurgien, j’l’ai jamais fréquenté ! J’préfère m’rafistoler moi-même quand j’le peux. Mon guérisseur, il ne nous soignait pas avec tout c’matériel bizarre ! »

J’observe le chirurgien qui semble intrigué. C’est vrai que je suis une curiosité pour tous ceux qui arrivent à Neverland. Un Viking, un homme d’un ancien temps et de surcroît, une création des Enfants perdus. J’ignore si j’ai vraiment existé, je suis une légende, mais je me pense suffisamment réel pour jouir de ma vie actuelle. « T’as d’la chance qu’notre chirurgien ait rendu l’âme durant l’ancienne bataille, sinon tu aurais r’joint Davy Jones comme la plupart d’l’autre équipage où tu étais, avant ! » J’observe l’homme en face de moi, avec un léger sourire sur les lèvres qui disparaît bien vite lorsque l’aiguille qu’il plante me fait grimacer, poussant un grondement. Au final, je crois que mon côté douillet l’amuse si j’en crois ce petit sourire en coin qu’il affiche, presque victorieux. L’a-t-il fait exprès, le bougre ?! Je porte la bouteille de rhum à mes lèvres pour en boire une bonne gorgée, vidant presque en totalité le liquide ambre qui s’y trouve. « Y’a plus d’rhum, hors d’question que tu continues sans ça. J’vais encore plus morfler ! » Je me redresse, mais il me repousse avec brutalité sur la couche et je soupire comme un gamin à qui l’on vient de faire les gros yeux. Ce n’est pas un rigolo, le doc’. Il revient avec une bouteille pleine et je suis surpris du stock de Rhum qu’il possède. « Par les écailles d’un crocodile, mais ou c’est qu’t’as eu tout ce stock de Rhum ?! »
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Message Sujet: Re: on est des vrais canailles, des maudits pirates - ALISTAIR on est des vrais canailles, des maudits pirates - ALISTAIR EmptyLun 2 Nov 2015 - 15:38


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« Que tu fasses ta besogne en silence, chirurgien ! »

Il ne demandait que ça, à condition que son patient soit un peu plus calme et plus sage. Il baissa le regard et recommença à travailler doucement. Il pouvait voir ses poings se crisper par moment mais à part ça il restait enfin tranquille. Ce n'était pas une partie de plaisir, il en avait conscience. De là à l'insulter et à hurler ainsi... bref... il n'allait pas s'attarder là dessus. Il était un minimum coopératif maintenant, c'était le plus important.

« L’ancien chirurgien, j’l’ai jamais fréquenté ! J’préfère m’rafistoler moi-même quand j’le peux. Mon guérisseur, il ne nous soignait pas avec tout c’matériel bizarre ! »

Leur guérisseur devait certainement être un sauvage qui vivait dans une hutte. Il devait certainement penser que la cautérisation était la méthode la plus efficace pour refermer une plaie. Quant au reste... il devait certainement réciter tout un tas de prières en brûlant des herbes autour d'un feu. Ca n'avait rien à voir avec de la médecine. S'ils ne succombaient pas à leurs blessures, ils finissaient par mourir d'une infection. Il préférait quand même sa méthode avec son matériel bizarre comme il le disait si bien.

Maintenant qu'il l'entendait parler, il lui semblait qu'il avait vaguement entendu parlé de lui sur le bateau. C'était un viking, un de ceux dont on parlait dans les contes et qu'on ne s'attendait pas vraiment à côtoyer. Pourtant il était là, un coup des enfants perdus. Il comprenait un peu mieux pourquoi il criait autant. Il n'était pas habitué à la médecine moderne. Il aurait peut être été plus rassuré s'il s'était mis à prier en chantant.

« T’as d’la chance qu’notre chirurgien ait rendu l’âme durant l’ancienne bataille, sinon tu aurais r’joint Davy Jones comme la plupart d’l’autre équipage où tu étais, avant ! »

Mouais... ce n'était pas la première fois qu'il entendait ça. Il avait de la chance, s'il n'avait pas été médecin il serait mort en ce moment. Il ne savait pas s'il pouvait vraiment dire ça. Il y avait des moments où il se disait qu'il serait bien mieux là bas. Il serait avec elle...

Il ne répondit pas, se contentant de glisser une nouvelle fois l'aiguille dans sa chair, dans une partie un peu plus délicate qui arracha un nouveau grognement à son patient. Il esquissa un petit sourire en l'entendant. Ah oui.... oups.... Il n'avait pas fait exprès, il ne l'aurait jamais fait volontairement, mais il devait reconnaitre qu'après sa réflexion, il l'avait plutôt bien cherché.

« Y’a plus d’rhum, hors d’question que tu continues sans ça. J’vais encore plus morfler ! »

Il soupira et se leva pour aller lui chercher une nouvelle bouteille. Il s'arrêta un instant, le repoussant sur la couchette alors qu'il essayait encore de se lever. Il attrapa une bouteille de son stock et revint la lui donner. Vu la descente qu'il avait, il n'allait pas tarder à lui vider tout son stock.

« Par les écailles d’un crocodile, mais ou c’est qu’t’as eu tout ce stock de Rhum ?! »

Il s'assit et recommença son travail, ignorant un instant le pirate allongé.

- Au magasin... il faut bien que j'ai un peu de stock d'avance au cas où j'aurais besoin d'effectuer une opération délicate sur un patient, comme maintenant.

Il termina le dernier point et se releva avec soulagement. Il allait au moins arrêter de grogner et de s'agiter. Il alla fouiller rapidement dans son placard et revint avec de quoi faire un bandage. Il s'assit à côté de lui et commença à bander sa plaie.

- Les temps ont évolués tu sais. On ne soigne plus comme ton guérisseur. Il aurait certainement cautérisé ta plaie pour éviter qu'elle ne saigne. Tu aurais souffert sur le moment mais ça n'aurait duré que quelques minutes. Ta plaie se serait refermé mais tu aurais gardé une cicatrice disgracieuse. Ca s'était dans le meilleur des scénarios. Dans le pire ta plaie se serait infecté et tu aurais fini mort.

Il fit un tour de plus, préférant faire un bandage un peu plus épais. Il devait résister à la vie en mer. Et vu la tête de mule qu'avait l'air d'être son patient, il doutait de le voir venir régulièrement se le faire changer.

- Ca a été dur, je le reconnais, mais ta plaie ne s'infectera pas. Dans une quinzaine de jours il faudra que tu reviennes pour que je t'enlève les points. Ca fera beaucoup moins mal que de les faire. D'ici quelques semaines, tu verras, tu n'auras plus de trace de ce qu'il s'est passé.

Il termina son bandage et le fixa fermement pour qu'il ne bouge pas. Il se redressa et tendit sa main au pirate.

- Moi c'est Alistair... je préfère ça à "chirurgien".


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Message Sujet: Re: on est des vrais canailles, des maudits pirates - ALISTAIR on est des vrais canailles, des maudits pirates - ALISTAIR EmptyVen 6 Nov 2015 - 9:34

on est des vrais canailles, des maudits pirates

Neverland – Four years ago
« Au magasin... il faut bien que j'ai un peu de stock d'avance au cas où j'aurais besoin d'effectuer une opération délicate sur un patient, comme maintenant. » Je ne suis pas certain que tout cet alcool soit uniquement pour les patients. On ne se blesse pas tous les quatre matins et je ne pense pas que tous les pirates viennent réclamer des soins pour une petite entaille. On vient tous voir le chirurgien que si on est limite à l’article de la mort. Mais cela ne me regarde pas, qu’il se poltronne dans son coin ou l’utilise de manière professionnelle. Du moment qu’il est capable de soigner sans piquer du nez. La torture est finie, le doc’ repose l’aiguille et se lève pour revenir avec un linge blanc, afin de lui faire un bandage. Je fronce des sourcils quand il parle de l’évolution du temps. Mon guérisseur était peut-être un barbare à ses yeux, mais, nous faisions avec ce que nous avions. J’étire un sourire avec un sourcil arqué, de toute façon le temps des Vikings n’est plus qu’un lointain souvenir pour beaucoup de personnes qui arrivent au pays de l’Imaginaire. Plusieurs siècles nous séparent, mais nous resterons pour toujours dans les légendes. « Ça a été dur, je le reconnais, mais ta plaie ne s'infectera pas. Dans une quinzaine de jours, il faudra que tu reviennes pour que je t'enlève les points. Ça fera beaucoup moins mal que de les faire. D'ici quelques semaines, tu verras, tu n'auras plus de trace de ce qu'il s'est passé. » Je me moque bien des cicatrices, j’en ai déjà plusieurs sur mon épiderme et je ne suis pas un homme coquet. Avoir des balafres, ça fait viril et ça prouve que je suis un guerrier. Un bon guerrier se blesse toujours dans le combat. Le doc’ se redresse en me tendant sa main que je mire un moment. Puis finalement, je viens glisser la mienne pour la serrer avec force. « Tankred, mais tu dois d’jà le savoir ! » Je me redresse avec une grimace, posant une main sur mon bandage. Vivement que ça cicatrise, que je ne fasse pas une moue de douleur à chaque mouvement. Déjà que je viens de me ridiculiser avec mon côté douillet face aux aiguilles.

Je retire le bouchon de la bouteille de rhum et j’en bois une gorgée avant de la tendre à Alistair : « On s’en paye une tournée ? Faut toujours s’détendre après la besogne et quelqu’chose m’dit que t’en as bien b’soin après mon cas. C’est que j’suis pas le plus facile des hommes à soigner. Mais maintenant c’est chose faite et j’t’en remercie ! Allez, buvons jusqu’à l’épuisement l’ami ! » Je frappe son épaule avant de lui tendre la bouteille, tandis que je tangue jusqu’à sa réserve pour en prendre une nouvelle. Je l’ouvre et me descends quelques rincées dans le gosier avec délectation. Plusieurs minutes après, avec tout le sang que j’ai perdu, les effets de l’alcool sont montés rapidement et je suis au sol, la bouteille sur le ventre à discutailler avec Alistair. « Alors, tu m’dis qu’tu viens d’là-bas… Comment c’est, là d’où tu viens ? »
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Message Sujet: Re: on est des vrais canailles, des maudits pirates - ALISTAIR on est des vrais canailles, des maudits pirates - ALISTAIR EmptySam 7 Nov 2015 - 9:59


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Tankred & Alistair


« Tankred, mais tu dois d’jà le savoir ! »

Il le savait en effet, mais c'était toujours mieux de faire les choses comme il le fallait. Surtout après les instants qu'ils venaient de passer ensemble, il préférait repartir à zéro sur de bonnes bases. Ce n'était pas parce qu'ils étaient des pirates qu'ils ne pouvaient pas avoir un minimum de savoir vivre.

Il se leva après lui avoir serré la main et rangea ses instruments. Il se retint de sourire en le voyant grimacer et poser la main sur le bandage. Ca risquait de le tirer pendant quelques jours encore puis ça passerait. Par contre... il risquait de s'arracher les cheveux quand la plaie du viking commencerait à le démanger et qu'il voudra aller gratter ou tirer dessus. Quelque chose lui disait qu'il ne serait pas le plus facile des patients.

Il se laissa aller à sourire et prit la bouteille de rhum qu'il lui tendait.

« On s’en paye une tournée ? Faut toujours s’détendre après la besogne et quelqu’chose m’dit que t’en as bien b’soin après mon cas. C’est que j’suis pas le plus facile des hommes à soigner. Mais maintenant c’est chose faite et j’t’en remercie ! Allez, buvons jusqu’à l’épuisement l’ami ! »

Là pour le coup il n'avait vraiment pas tord. Un petit coup de rhum ne serait vraiment pas de refus. Toutes les excuses étaient bonnes pour boire un peu. Même quand il n'avait pas d'excuses sous la main il ne s'arrêtait pas pour autant. La réserve de boisson qu'il avait, était là pour témoigner de son petit penchant pour la boisson.

Ce n'était peut être pas sérieux de le laisser boire autant avec le sang qu'il avait perdu. Surtout que quelques minutes à peine après qu'il ait commencé il s'était écroulé au sol. Bon, au moins il arrêterait de penser à la douleur de sa plaie et il se plaindrait moins.

« Alors, tu m’dis qu’tu viens d’là-bas… Comment c’est, là d’où tu viens ? »

Il se laissa tomber sur son lit avec sa bouteille de rhum et s'allongea, contemplant le plafond de sa petite cabine. Il prit sa bouteille et en avala une longue gorgée. De là d'où il venait... Il y avait des moments où il oubliait comment s'était là bas. Ce n'était pas plus mal. Au moins dans ces moments là il n'en souffrait plus. Il arrivait à vivre sa vie comme si tout était normal, comme si il n'avait vécu de plus beaux moments ailleurs, dans les bras de la femme qu'il aimait. Il avala une nouvelle gorgée et soupira avant de répondre.

- C'est différent d'ici, différent de ce que tu as pu connaitre. Il n'y a pas d'indiens, ni de sirènes... il n'y a que des gens... normaux je dirais. C'est difficile à décrire mais... la technologie a fait un sacré bon en avance je peux dire. C'est... la vie était plus douce là bas...

Il s'arrêta de parler, préférant éviter de se replonger dans ses souvenirs. C'était trop douloureux, comme à chaque fois. Il lui faudrait beaucoup plus de rhum que ce que contenait sa bouteille pour réussir à oublier tout ça.

- Et toi? C'est comment d'où tu viens? Tu t'en rappelles? J'ai entendu tellement de choses sur ton arrivée sur le bateau que j'avoue que je ne sais plus quoi croire.

Il en avait entendu des choses, et pas mal d'extravagantes, mais il ne savait pas vraiment à quoi il pouvait se fier. Dans ce monde ci, même la plus tordue des théories pouvait s'avérer être vraie.

- Et ne t'en fais pas pour tout à l'heure, tu n'es pas le premier à crier quand je m'occupe de lui. Mais s'il te plait évite de toucher à ta plaie et si ton pansement se salie viens me voir. Je ne veux pas avoir fait tout ça pour rien.

Ce n'était pas parce qu'il était un pirate et qu'il en soignait qu'il ne pouvait pas faire correctement son travail. Et voir le viking crever d'une infection après qu'il ait passé tant de temps à le recoudre le ferait chier.

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Message Sujet: Re: on est des vrais canailles, des maudits pirates - ALISTAIR on est des vrais canailles, des maudits pirates - ALISTAIR EmptyMar 10 Nov 2015 - 13:09

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Neverland – Four years ago
« C'est différent d'ici, différent de ce que tu as pu connaitre. Il n'y a pas d'indiens, ni de sirènes... il n'y a que des gens... normaux je dirais. C'est difficile à décrire mais... la technologie a fait un sacré bon en avance je peux dire. C'est... la vie était plus douce là bas... » Plus douce. J’ai entendu dire par je ne sais plus qui que le monde de l’autre côté a souvent été bouleversé par de nombreuses guerres, par des maladies et la pauvreté. La royauté n’a pas toujours été juste envers le peuple. Mais Alistair vient certainement d’une période moins sombre dans l’Histoire ? « Et toi? C'est comment d'où tu viens? Tu t'en rappelles? J'ai entendu tellement de choses sur ton arrivée sur le bateau que j'avoue que je ne sais plus quoi croire. » Je tourne les mirettes vers le médecin avec un sourire qui déforme mes traits, je me rince le gosier par une gorgée avant de lever les épaules avec difficulté : « J’sais plus trop. J’suis un Viking et j’ai des souvenirs épars d’ma vie d’avant. J’devrai être mort normalement et on m’a fait renaître, on m’a donné une nouvelle vie dans c’monde. J’viens d’la Norvège, le pays des Vikings et la plupart d’mes souvenirs ont été forgé par l’gamin qui m’a fait apparaître. J’sais pas si c’est vrai, si les légendes qui parlent d’moi sont des mythes ou des faits réels. Mais j’me moque du passé. J’suis là et j’vis ! » Je termine le fond de bouteille de rhum avant de la laisser rouler sur le plancher du navire, étirant une jambe. Je pose une main sur mon bandage avant de tourner les yeux vers le doc’ lorsqu’il s’adresse à moi : « Et ne t'en fais pas pour tout à l'heure, tu n'es pas le premier à crier quand je m'occupe de lui. Mais s'il te plait évite de toucher à ta plaie et si ton pansement se salie viens me voir. Je ne veux pas avoir fait tout ça pour rien. » Je fais un mouvement de tête, en réponse à sa demande. « Bien doc’, j’viendrai t’voir. » Alistair semble satisfait et je me lève, non sans difficulté.

« Bien, j’crois que j’vais aller fermer les yeux quelques heures avant d’commencer les réparations. Y’a toujours plein d’boulots après une bataille. Les coups d’canons, ça n’épargne pas l’bâtiment ! » Je tangue sur mes jambes, les yeux brillants et le sourire sur les lippes : aucun doute, l’alcool m’accompagne et me contrôle en partie. « Merci Alistair, pour tes soins ! J’nierai tout c’qui sortira d’cette pièce ! » Je lui fais un mouvement de tête avant de me diriger vers la porte de la cabine. Je me retourne au dernier moment pour observer l’homme, croisant son regard sombre : « J’suis content d’t’avoir sur l’navire l’ami ! J’sens que j’vais bien m’entendre avec toi, mieux qu’avec l’ancien chirurgien ! » Autant dire que venant de moi, cela est plus qu’un compliment. Mais peut-être le serment d’une fidélité sans faille, d’une amitié sincère entre deux loups des mers. Un signe de salutation et je sors de la cabine aux effluves d’alcools pour aller me coucher dans le pont inférieur, dans mon sac de tissus suspendus entre deux poutres. La nuit va être courte.


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