Voici votre sujet qui a été tiré au sort. Sachez que vous êtes complètement libre sur la continuité de cette aventure et sur le dénouement. Nous vous offrons un sujet, maintenant à vous de l’interpréter et d’écrire la suite de cette histoire. Il n’y aura pas d’intervention PNJ sur ce sujet. Bon amusement
Citation :
Un loup en danger La neige tombe depuis plusieurs jours sur l’île de Neverland, et recouvre chaque centimètre de terre d’un manteau blanc. La plupart des animaux ont commencés à hiberner, la forêt se fait silencieuse juste au lever du soleil… pourtant le hurlement d’un loup blanc dont la patte est prise dans un piège va immédiatement alerter une fée des animaux qui voltigeait dans le coin. La fée se dirige rapidement vers la forêt des âmes est située sur le camp des unamis où elle va trouver la louve blessée de Matchitisiw. Cette louve n’a pourtant pas l’habitude de quitter son maître… que c’est-il passé ?
« Qu'il neige ou qu'il vente, peu importe les circonstances je ferais toujours ce qui est en mon devoir, j'assurerais la protection et la défense des miens. »
Les journées se raccourcissent dans tout Neverland et la neige fait son entrée. Je ne suis pas une fan inconditionnelle de l'hiver, j'aime aller me balader du côté de la forêt de l'hiver et jouer avec les petits lapins blancs qui se fondent dans le décors, mais le voir ainsi recouvrir l'île, ça me laisse nostalgique, je ne sais pas pourquoi. Il parait que l'hiver fait ça à beaucoup de gens, ça rend mélancolique et plein de pensées plutôt noires. Dommage pour une période où le blanc domine. Mais c'est aussi la période durant laquelle les humains sont les plus chaleureux, je l'ai remarqué. C'est ce moment où ils compensent le froid ambiant par la douceur et le confort d'un feu de cheminé entouré de la famille et des amis. On m'a dit aussi que les humains étaient plus charitables en hiver, ils s'entraident plus volontiers, sont généreux plus spontanément envers ceux qui manquent de confort ou d'une source de chaleur. Je trouve ça plutôt émouvant, pour une fois les humains sont un peu comme nous, ils donnent sans compter. Nous on le fait parce que c'est dans notre nature, c'est notre devoir, on né avec un métier, un but, et on est dans l'obligation de le réaliser, mais en même temps ce n'est pas une contrainte parce qu'on est aussi faites pour aimer ça. Moi je m'occupe des animaux terrestres, eh bien croyez le ou pas, mais c'est mes préférés. J'adore toutes ces petites boules de poils, les plus petits comme les plus impressionnants, les gentils comme les plus méchants. C'est un plaisir de me lever tous les matins pour partir à leur rencontre et leur apporter ma petite aide.
Depuis que l'hiver s'est installé mon travail s'est quelque peu ralentis. Bien sur l'hiver a sa faune et sa flore propre, mais il faut l'avouer, le plus grand nombre hiberne, ce qui implique qu'ils dorment tranquillement dans leur tanière et que moi je n'ai pas à me préoccuper d'eux plus que ça. Ils sont programmés pour faire des réserves et pour dormir tout l'hiver alors je n'ai pas de raison de les voir dehors et donc pas de raison qu'ils aient besoin de mon aide. Depuis quelques jours je fais mes tournées plus tranquillement du coup, je file à toute vitesse parce que je sais que je ne vais m'arrêter que rarement, j'en profite, je perfectionne ma technique d'esquive des branches au dernier moment. Autant vous dire que les premiers temps je m'en prenais beaucoup, mais je me suis bien améliorer ! Faut aussi dire que puisque je suis immortelle j'ai le temps de m’entraîner, je ne sais même plus depuis combien de temps j'ai commencé à mettre au point cette technique. Certaines de mes amies ne comprennent pas trop que je puisse faire une chose pareille, elles sont bien trop casanières, elles apprécient seulement le fait de rester à la maison à faire tranquillement ses affaires à son rythme pépère. Moi j'aime essayer de nouvelles choses et surtout j'aime la vitesse. Quand je prend un de ces courants d'air chaud qui passe à certains endroits je me sens comme supersonique, c'est grisant. Mais attention, il faut rester prudent et raisonnable, ça peut devenir dangereux.
Je filais donc à travers les arbres, qui ont depuis quelques temps maintenant perdus leurs feuilles, quand soudain un cri attira mon attention. Je m'arrête net, presque sur une branche, un peu plus et c'était elle qui m'arrêtait. Je tend l'oreille, à l’affût, quand le cri reprend je sais que c'est grave, une louve, je la reconnais, il me semble que c'est celle qui vit avec un humain, elle est belle et très douce, ça m'étonne de l'entendre crier ainsi de douleur parce qu'il prend toujours extrêmement bien soin d'elle. Comme elle ne s'arrête pas et qu'elle semble énormément souffrir, je repart à tire d'ailes vers la forêt des âmes. J'y passe toujours parce qu'elle est assez peuplée mais aussi parce qu'elle borde le camp des indiens et qu'ils possèdent quelques animaux domestiqués, que je dois, comme les autres, aider en cas de soucis. Je pensais aller directement au camp mais en fait en me rapprochant je constate que le cris de la louve vient de la forêt, j'espère que ce n'est rien de grave, pourtant son cri me fait croire que c'est plus que possible. Je ne met pas longtemps à la localiser, la pauvre ne cesse de crier et je comprend vite pourquoi en arrivant sur place. Elle a la patte prise dans un piège à loup. Je hais ces pièges, les hommes sont vraiment capables d'inventer les pires horreur. Le pire c'est que c'est tout aussi dangereux pour eux, ils sont vraiment idiots. En attendant je me demande ce que je vais bien pouvoir faire, le piège est rouillé il doit être là depuis longtemps et je ne sais pas si je vais pouvoir l'ouvrir d'une quelconque manière afin de l'aider ne serais-ce qu'à se libérer.
" Chuuuut, calme toi ma belle, je suis là, je vais t'aider. " Ce serait bien qu'elle arrive à se détendre parce qu'elle bouge et du coup cela réveille la douleur. Plus elle bouge et plus les dents métalliques du piège grignotent sa chair et ses os. Je suis folle à l'intérieur, je fulmine contre ce crétin qui a posé ce piège il y a sûrement des siècles. Pourquoi faire une telle chose, je ne comprendrais jamais, les loups ne sont pas aussi mauvais que les humains le croient et cet indien lui l'a bien compris. Je me demande où il est d'ailleurs, d'ordinaire elle le suit partout, ils sont inséparables. " Où est ton ami ma grande ? Tu ne devrais pas te balader seule comme ça ... " La neige a dû recouvrir le piège et elle ne l'a pas vu. Quand ils ne sont recouverts que de simples feuilles ils peuvent être évités, mais si la neige s'en mêle ça devient plus compliqué, tellement compliqué que l'indien aurait très bien se retrouver à la place se sa louve si il avait été là à marcher à ses côtés. Je regard un peu autour de moi mais je ne le vois pas. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé, je ne pourrais pas les ramener tous les deux au camps pour qu'ils reçoivent des soins, pas les deux à la fois en tout cas et si j'en laisse un je prends le risque de le perdre pour de bon. Non, je ne veux pas y penser, pour le moment on va dire qu'il n'est pas là, il est toujours chez lui et Abequa est partie se balader simplement sans lui, oui on va dire ça. De mes petites mains je caresse le museau de la louve, il est humide, son poils s'imbibe peu à peu d'eau à cause de la neige et cette dernière se tinte de rouge à cause du piège. Il faut que je fasse quelque chose, si elle ne meurt pas en se vidant de son sang elle risque de mourir de froid à rester trop longtemps dans la neige, surtout que le temps ne va pas en se réchauffant. Je me dirige vers le piège mais à chaque fois que je tente de tirer sur un côté pour l'ouvrir ou le faire céder, la louve pousse un gémissement, c'est fou, j'ai l'impression d'être son bourreau alors que je veux l'aider. Je commence à paniquer, je ne sais pas quoi faire. Aller chercher une fée guérisseuse serait une folie, c'est trop loin, elle peut mourir le temps que j'y aille, la nuit peut tomber et puis je ne peux pas me résoudre à la quitter, même si c'est pour l'aider. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire ? Mais que fait ce foutu indien ?!?
Malgré la neige naissante qui retombait à nouveau sur l'île des rêves, le camp des Unamis pullulaient toujours de son activité quotidienne entre les guerriers qui s'entraînaient, les enfants qui jouaient et demoiselles qui se promenaient d'habitations en habitations pour parler avec leurs voisines de tout et rien. Et évidement, pour ne pas déroger à sa propre règle, Matchitisiw était confortablement installé à l'intérieur de son tipi, douillettement envelopper dans sa peau de bête pour se préserver du léger froid dans l'air. Il respirait doucement et laissait parfois échapper des ronflements sonores et peu gracieux, preuves évidentes de son sommeil de plomb qui était encore aujourd'hui, insatiable. On s'amusait parfois à le comparer à un ours avec le nombre d'heures qu'il passait endormi par jour. Rien ne semblait pouvoir venir troubler son repos, jusqu'à ce qu'il sente quelqu'un ou quelque chose qui lui secouait l'épaule. Lâchant un grognement courroucé, il se tira à contrecœur de la douce étreinte des bras de morphée pour voir ce qu'on lui voulait. Quelle mauvaise surprise eut-il en découvrant le minois de trois gamins qui le zieutaient impatiemment. Derrière, vers l'entré, il pouvait entendre les voix de leurs complices. L'indien ne retint pas une grimace agacé et passa un main sur son visage avant de parler avec froideur et brusquerie.
« Quoi ? Hum.. on voudrait savoir où est le loup... on veut jouer.. »
L'un de ses sourcils se haussa. Vraiment, ils le dérangeaient pour ça ? Poussant un soupir, il se redressa et s'étira longuement, faisant exprès de faire durer l'attente pour bien embêter ces petites choses. Ceux-ci s'impatientaient, mais n'osaient pas le dire, connaissant tout de même les colères noires qui pouvaient parfois habiter le bûcheron quand on le poussait à bout. Finalement il daigna répondre, sans se défaire de son éternel sarcasme.
« Déjà c'est UNE louve. Une fille. Et elle a un nom, A-be-qua. Puis je ne sais pas où elle est. Mais t'es pas son maître, demanda une fillette curieuse. Non pas vraiment, je ne l'oblige pas à rester, elle fait ce qu'elle veut. P'têtre qu'elle vous fuit, moi c'est ce que je ferais. Hey ! Allez, oust, chercher là ou perdez-vous en forêt. Mais foutez-moi la paix. »
Ils détallèrent comme des lapins sous le sourire satisfait d'Istaga qui se leva et tira à nouveau ses muscles. Il quitta l'antre de son tipi, prenant l'une de ses haches et la calant dans sa ceinture. Qui sait. Il fut quelque peu étonné de voir qu'en effet, la louve ne l'attendait pas à l'entrée de la tente comme elle le faisait souvent. Haussant les épaules, il crut qu'elle s'était lasser d'attendre son éveil et avait finit par suivre Kâchina ou un quelconque éclaireur. De toute façon elle finissait toujours par revenir et elle savait se débrouiller seule pour survire, il ne s'en faisait pas. Alors il alla faire le tour de la réserve, salua sa chère famille et regarda les réserves de bois et discuta avec quelques autres bûcheron pour décider de leur prochain lieu de travail. Ce fut ainsi qu'il passa tranquillement l'heure qui suivit et il chercha son amie du regard. Étrange, elle ne restait pas si longtemps loin de lui... Il fit à nouveau le tour, s'arrêtant aux endroits favoris de la belle louve et interrogea les gens. Certains l'avaient vu filer en forêt, certainement à la poursuite d'un lapin ou autre petit gibier comme ça. L'inquiétude grandit, parce que tant de temps pour une seule proie, ça ne ressemblait pas à la prédatrice sur pattes. Il décida d'aller à son tour forêt pour partir en quête de son précieux bébé.
À peine quelques mètres plus loin, les hurlements d'un loup en douleur percèrent l'ambiance et imposèrent un silence à tous. Le temps sembla se suspendre tandis que le teint de Siw palissait à vue d'oeil alors qu'il reconnaissait sans mal le cri d'Abequa. Sans même réfléchir, il fonça à travers les branches, suivant les horribles plaintes de l'animal qui paraissait vraiment souffrir en cet instant. Si c'était sur un homme qu'il tombait en train de mal traiter sa louve, par les esprits, il ne ressortirait pas d'ici entier ! Finalement, l'éclat de la fourrure blanchissante attira son regard et il arriva en catastrophe auprès de la blessée, tellement paniqué qu'il ne remarqua même pas la fée à côté et maqua de l'envoyer valser. Doucement, il flatta la tête de la bête pour tenter de la calmer un peu, profitant par la même occasion de découvrir la raison de ses souffrances. Sa patte avant gauche s'était coincée dans un de ces foutus pièges à loups et malgré l'aspect ancien de l'outil, il semblait encore en assez bon état pour faire un travail satisfaisant. Son visage se tordit légèrement sous la rage, mais il la contenu pour aider sa pauvre Abequa.
« Chuuut, ça va, je suis là ma belle. Je vais te sortir de là, ça va aller, mais calme toi.. »
La voix de son « maître » sembla doucement rassurer la bête qui s'agita tout de suite beaucoup moins et qui cacha son museau contre la peau de l'indien en quête de réconfort. Il tapota gentillement son crâne et remarqua finalement la créature aillée qui voletait à leurs côtés. Celle-ci avait du la trouver avant lui, mais au vu de sa taille, ouvrir le piège lui était tout bonnement impossible.
« Je ne vous avait pas vu, pardon, il semblait un peu gêné, ne sachant pas trop si elle la comprenait ou pas, tu peux la rassurer pendant que je regarde ça ? Ça risque de lui faire encore plus mal, mais j'ai pas le choix. »
N'attendant pas de voir si la fée acceptait, il orienta toute son attention sur le piège rouillé, cherchait à voir s'il n'y avait pas moyen d'inverser le mécanisme. Lui et ces formes de technologies c'était pas ça, mais il lui semblait avoir déjà entendu ou vue que ce genre de chose avait de quoi rouvrir les dents. Mais il ne trouva rien et de toute manière l'objet était bien trop rouillé pour espérer quoi que ce soit de ce côté. Mais pas assez rouillé pour se refermer sur la patte de sa louve adorée, évidement. L'Unami tenta donc de forcer la mâchoire métallique à se séparer, mais son geste difficile fit couiner la piégée qui recommença à s'agiter et tirer sur sa patte pour la libérer. Il lâcha immédiatement le piège et retourna calmer la bête avec l'aide de la créature.
« J'arriverais à rien si tu bouges Abequa... »
Il espérait que par miracle elle comprendrait et tenterait d'endurer la douleur pour qu'il puisse ouvrir le piège. Sauf qu'a mains nues il n'y arriverait pas. Soudain il pensa à sa hache et la prit, ainsi qu'une plus petite branche. Il réfléchissait aussi vite qu'il pouvait et tentait par la même occasion de faire revenir ses maigres connaissances en matières de soins. Le sang, y avait quelques chose avec le sang... Rah et zut il y penserait après, d'abord le piège. Il se prépara à coincé ses morceaux de bois en adressant à nouveau quelques mots à l'intention de la fée.
« Je sais pas si tu me comprends, mais essaie de la maintenir aussi calme que tu peux, ça va lui faire très mal, mais faut absolument qu'on sorte sa patte de là si on veut pas couper. Attention.. Trois.. deux.. un. »
Il enserra la branche pour faire un effet de levier sous les nouvelles plaintes de la louve.
« Qu'il neige ou qu'il vente, peu importe les circonstances je ferais toujours ce qui est en mon devoir, j'assurerais la protection et la défense des miens. »
Sans que je m'en rende compte, l'indien en question déboule de nulle part et comme une flèche se précipite sur son amie. Il ne m'a certainement pas vu parce qu'il me frôle tellement vite qu'il manque de m'envoyer balader dans les airs, je dois m'agripper au pelage de la louve pour rester près d'elle. Heureusement je suis toute petite et le courant d'air créé par le jeune homme n'est pas si fort alors elle n'a rien sentie, j'aurais été tellement peinée de rajouter une douleur à cette pauvre créature déjà en si mauvaise position. Ce qui me rassure c'est de voir l'indien aussi inquiet pour son amie, je ne m'étais pas trompée en sentant que quelque chose de particulier liait ces deux là, je suis plutôt contente, deux êtres qui se complètent ainsi, c'est rare, surtout avec un humain et un animal. D'ordinaire je suis plus prudente avec ce genre de cas de figure, je surveille l'animal et veille à ce que l'humain s'occupe bien de lui, ne soit pas négligeant ou le mette en danger, si cela devait arriver, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour soustraire l'animal de l'emprise d'un humain maltraitant. Mais ce n'est absolument pas le cas avec Matchitisiw, c'est un jeune homme très respectueux de la nature et il vénère presque cette louve qui a décidée de rester à ses côtés. Abequa n'aurait pas pu trouver meilleur ami et compagnon de vie, j'en suis certaine désormais.
Il s'empressa de s'excuser quand il remarqua finalement ma présence, qu'est-ce que je vous disais, c'est un bon garçon. Il me demanda de rester avec la louve pour essayer de la calmer le temps qu'il regarde à son tour le piège, j'espère juste qu'il sera plus efficace que moi. Lui faisant signe que je l'avait compris, je me rapproche d'Abequa et de son museau. Je prends soin de rester dans son champs de vision, pour qu'elle ai un visage familier près d'elle si jamais elle se sent trop effrayé ou si la douleur est trop forte. Je la caresse doucement dans le sens du poils et je lui murmure des paroles réconfortantes en espérant que le ton paisible de ma voie la calme. L'indien fit une tentative infructueuse, bien qu'elle se trouva déjà être plus efficace que la mienne. La louve bougeait, bien sur, elle souffrait au moindre mouvement du piège ou de sa pâte, mais le truc c'est que ça rendait le sauvetage encore plus compliqué, il fallait envisagé ça d'une autre manière, mais laquelle. Je vis dans le regard du jeune humain qu'il réfléchissait à toute allure, les idées défilaient dans sa tête jusqu'à ce qu'il en trouve une bonne. Il saisit sa hache, au début l'horreur me prit, j'eu peur qu'il envisage de couper la pâte de la louve par désespoir, mais finalement il inséra un bout de bois dans le piège, je compris alors qu'il voulait essayer de faire levier ou un truc du genre pour ouvrir le piège plus efficacement qu'avec les mains.
Il s'adressa de nouveau à moi, bien sur que je le comprends, mais il est normal qu'il ne le sache pas, après tout les adultes ne peuvent pas nous comprendre nous les fées alors pourquoi ne croiraient-ils pas que la réciproque est vrai. Je lui fit un signe de la tête pour opiner à ses ordre, d'ordinaire je n'aime pas qu'un humain m'en donne, mais là c'est pour le bien d'un animal et en plus c'est un humain qui respecte mon travail et mon peuple, de ce que j'ai pu en voir, donc je l'écoute sans sourciller. En plus je ne suis pas du tout utile présentement pour aider la louve alors si je peux aider ne serais-ce qu'un tout petit peu, je prends. Je suis une fée des animaux, je vis pour les aider et les sauver, les voir souffrir me fait souffrir et là situation actuelle est une véritable torture parce que je sais que nous allons devoir la faire souffrir encore un peu pour pouvoir la soulager, c'est cruel mais nécessaire. Je vais donc essayer de faire de mon mieux, non, je vais faire de mon mieux, cette adorable boule de poils le mérite, elle mérite tellement mieux que cette horrible histoire. " Abequa regarde moi, surtout concentre toi sur ma voie d'accord ma belle. Ça va faire mal encore un peu, mais on est là d'accord, on est là pour t'aider et après ça ira mieux c'est promis. Essaye de penser à autre chose, je sais que c'est pas facile mais essaye de t'imaginer quand ça ira mieux, tu verras, tu pourras retourner jouer avec les enfants du village, tu pourras accompagner ton amis dans ses aventures, tu pourras retourner te rouler dans l'herbe fraîche, ta vie sera belle, c'est juste un mauvais moment à passer. Je serais là quoi qu'il arrive et je suis sure que Matchitisiw aussi. Il t'aime beaucoup tu sais, il ferait tout pour toi, je crois que vous vous êtes rencontrés parce que c'était le destin, vous jouerez bientôt de nouveau comme avant. " Je sais que c'est douloureux alors je lui parle, je lui parle de tout et de rien, je suis sincère et en même temps je fais courir ma main dans ses poils, j'espère que ça l'aide, ne serais-ce qu'un peu à affronter la douleur qui doit être la sienne à ce moment là. Après quelques coups dans la branche il réussi finalement à libérer la pâte prise juste avant que les dents du piège ne brisent le bois en deux. Décidément ces pièges sont de vrais instruments de torture. Toujours au niveau du visage de la bête, je continue d'essayer de l'apaiser tandis que l'indien examine la blessure, j'espère juste que, maintenant qu'on a réussi, ce n'est pas si grave, ce serait trop injuste de devoir amputer alors qu'on a tout fait pour l'éviter cinq minutes plus tôt.