On n'a pas gardé les porcs ensemble, enfin pas encore... Ce moment où on se met dans la merde
C’était un jour comme un autre, enfin, c’était une façon de parler, car chaque jour était différent. Je cherchais juste un moyen de faire une entré en matière en fait pour vous raconter une petite histoire. Les petites histoires, ce sont les plus amusantes, les anecdotes qui semblent anodines, mais qui nous restent en tête. Pour ce qui était de ce qui se passait sur le bateau, c’était plutôt routinier, j’allais voir Crochet, le complimentant, l’aidant parfois sur quelques projets, puis lorsque je faisais tomber quelque chose, il me foutait dehors. Après cela, je donnais les ordres à l’équipage, me baladant sur le bond où pendant quelques instants, les catastrophes s’enchainaient. C’était à croire que je les attirais!
Non mais pourquoi ce stupide moussaillon laissait-il ce foutu sceau d’eau au plein milieu, là où je marche! C’était la troisième fois cette semaine que je me prenais les pieds dedans! C’était à lui de faire attention, car après tout, j’étais son supérieur et que donc, j’avais raison. Logique assez grossière, mais si ça fonctionnait pour les capitaines, pourquoi pas pour les seconds? De toute façon, c’était lui le pire, il devait recommencer le travail. À les regarder nettoyer le navire, ça me rendait presque nostalgique… mais qu’est-ce que je disais là moi? Je devais bien être en manque de rhum pour croire cela! Je préférais de loin ma position actuelle, surtout le salaire qui me permettait de boire autant que je voulais! L’or, il n’y avait que ça de vrai! Quoi de mieux qu’une bourse bien remplie? Une bourse bien remplie et du rhum!
Une fois les ordres donnés, je pus enfin m’absenter. Il n’y avait pas grand-chose de prévu pour la journée, il fallait seulement faire l’entretien du navire. Comme tous savaient ce qu’ils avaient à faire, pourquoi rester à les regarder travailler? Lorsque je quittai, je crus entendre des soupires de soulagement… Peut-être que ce n’était que mon imagination, mais c’était à croire qu’ils pensaient tous que j’étais une catastrophe ambulante! Bon… j’avoue que la dernière fois que j’avais voulu superviser de plus près les travaux, j’avais détaché le mauvais cordage et trois hommes étaient tombés à l’eau… sans parler de celui que j’avais assommé avec une planche! J’imagine que si je n’avais pas été second, ils m’auraient balancé par-dessus bord.
Une fois à terre, je pus admirer Blindman’s Bluff. Je sais, les pirates préfèrent One-Eyed Willy, mais parfois c’est bon d’aller voir ailleurs, le commerce et tout ça. Et puis pour piller, pas trop le choix de s’éloigner de la ville des pirates, parce que la plupart des gens évitent un peu ce coin, comme s’ils risquaient de se faire attaquer! Bon, en fait il y avait bien de fortes chances qu’ils se fassent couler et voler. Peut-être plus voler et couler, parce qu’il vaut mieux ramasser le butin avant d’envoyer le reste au fond de la mer.
Je me dirigeai immédiatement vers la taverne de l’Aigrefin, un endroit que j’aimais bien fréquenter lorsque j’étais en ville. Ils servaient là un excellent rhum et puis il y avait de jolies serveuses. Je m’installai à une table avec une bouteille de ma boisson favorite. Pourquoi salir un verre quand on peut boire directement à la bouteille? Je n’avais certainement pas de temps à perdre, directe dans le gosier le rhum!
Je bus plus que de raison, comme toujours. Je ne sais plus trop pourquoi, mais je me fis jeter dehors… avais-je eu les mains baladeuses? Sans doute que je m’étais fait prendre à essayer de détrousser quelqu’un! Il faut dire qu’une fois un peu trop enivré, je n’étais pas la discrétion incarné! Une fois dehors, je fis quelque pas au clair de lune. Soudain, mais jambes refusèrent de me porter plus loin, je me laissai tomber sur se gros matelas chaud et confortable… Qui sentait le porc? Le grognement qui s’en échappa me confirma, je venais de me coucher sur un cochon bien gras qui avait élu domicile dans la ruelle… Il ne semblait pas protester, alors je restais là, tranquille, jusqu’à ce que j’entende des pas… pourvu que ce ne soit pas les gardes… ou la personne qui m’a jeté dehors! Je me pris à espérer une jolie femme…
- Qui vas là? Fis-je avec le peu d’autorité pouvant me rester.
je n'ai rien en tête de particulier avec ce rp, ça peut autant aller avec de l'action qu'une discussion^^ Je crois que ça dépendra de qui me répondra. J'espère que ça inspirera quelqu'un o/ vous pouvez me mpoter sans problème^^
Dernière édition par Matthew Smee le Mer 11 Jan 2017 - 22:43, édité 1 fois
Alors nous y voilà. Je sais pas où vous étiez passé. Surement à faire votre vie c'est ça? Manger des gâteaux, aller aux toilettes, continuer de regarder Doctor Who VOUS SAVEZ QUE AMY ET RORY EH BEN NOOOOO spoile. Bon. Où en étions-nous? Je me pose la question. Le problème de me poser la question, c'est que c'est pas à moi de le faire normalement, parce que c'est toujours vous qui venez me demander où nous en sommes parce que vous êtes partis manger des gâteaux. Et donc, vous ne savez pas où est Peter... Enfin si, il est à Blindman's Stuff, près de la taverne, parce que le sujet est posté là, bla bla bla eh ben si vous savez tout je m'en vais. AhAH! Alors vous en dites quoi? JE. M'EN. VAIS. Je me casse. Plus de narration, plus de "je vous dis comment sa bouille elle est pour que vous compreniez tout", que les dialogues! Et j'peux vous dire qu'avec les dialogues de c'ui-là vous êtes bien rendus tiens, ahaha. Surtout qu'en plus... Plus de narrateur? Eh ben c'est ballot si il parle avec Clochette... Eh ben vous comprenez pas! Tu parles le fée toi? Non tu parles pas le fée toi.ET TOC! TROLL DU NARRATEUR QUI EN A MARRE DANS TA FACE. Allez, LA BISE!
Salut. C'est remoi. En fait je suis toujours là. Ma femme, le loyer, tout ça... Enfin. Où en étions-nous? Ah ouais, c'est à moi de le dire. Alors voilà, c'est l'histoire de Peter Pan, qui par le biais d'une idée saugrenue bien à lui, entrait dans Blindman's Stuff. C'était une nuit sans lune, dieu seul sait ce que faisait un enfant seul dans une ville une nuit sans lune. Peter avait l'air en colère. Pas de joues rouges, pas de regard boudeur... Non, juste le regard froid, sans humour. Et ce sourire... C'est le sourire de l'homme qui obtiendra ce qu'il veut. Le sourire du Peter qui ne fera pas de blague...
Les pirates avait failli l'avoir. Sa seule faille, sa seule faiblesse, ils avaient failli l'avoir. Elle dormait paisiblement maintenant, même si elle sera moins paisible demain, au lever, quand elle verra que son précieux enfant n'est pas là. Mais Peter verrait demain, ce soir, il avait envie de se venger. Il ne connaissait pas les pirates qui avait pu attraper Clochette, abîmer ses jolies ailes, et lui faire peur. Alors chaque pirate qui lui tomberait sous la main passerait un sale quart d'heure...
Les toits, c'était toujours le mieux, de passer sur les toits. On était à l'ombre, on n'était pas surpris par les angles, on voyait les lumières de loin... Les toits, c'était parfait. Alors il grimpa sur quelques tonneaux, sa dague à la ceinture, le lance pierre dans la main. Il fallait qu'il trouve une arme digne de ce nom! Soudain quelques rues à sa gauche, des cris de bagarre, un mec semble gueuler plus que l'autre: Peter se rapprocha furtivement de la source du bruit, et entendant une porte claquer il comprit qu'il était au bon endroit. Une loque se traîna loin de la porte, d'où il venait sûrement de se faire jeter... Cela signifiait sûrement que ce que voulait Peter lui tombait tout cru entre les doigts: un pirate esseulé et éméché. La première victime idéale! Peter descendit furtivement dans la ruelle, un peu plus loin.
L'homme se traina à l'ombre puis repassa à la lumière. Bruit d'un corps qui s'affaisse, suivi de celui d'un... porc surpris? Cet homme était sûrement trop saoul, en fait, pour que Peter prenne le moindre plaisir à tuer. Peter poussa alors un soupir et fit demi-tour, tirant de son pied dans une pierre. Cette dernière ricocha sur un pot de fleur, et le pirate réagit, semblant sortir de sa torpeur.
Qui vas là?
Les muscles de Peter se figèrent. Il connaissait cette voix... Et il n'en aurait pas espérer temps ce soir. Un doux sourire éclaira son visage et il se tourna vers l'homme qui cherchait, hagard. Le voyant ainsi, il ne put s'empêcher de rire sombrement.
Très cher Mr Mouche... Mais quel plaisir de vous croiser ici...
Lentement, Peter prit sa dague en main.
J'aurais bien envie de tuer... Mais battre Crochet sans vous, ce n'est même plus drôle. Il n'y aurait plus de comique à voir votre duo minable! Quel ennui ce serait....
Peter baissa le regard sur sa dague. Il caressa la lame du bout du doigt avant de replanter son regard dans son adversaire. Le sourire de son visage s'élargit, il n'était plus que cruauté. A cet instant là, seul le chapeau le différenciait de son ennemi juré...
Ce soir-là, à l'inverse de ses habituelles fêtes et beuveries en tout genre qui animaient de longues heures de ses nuits, le capitaine du Walrus s'était rendu à Blindman's Bluff. Comme chaque fois où il avait posé le pied à terre dans cette maudite ville, il était de mauvaise, très mauvaise humeur. S'il en était que le sol immobile et parfaitement lisse de la terre ferme recueillait sa plus belle hantise, il en allait aussi que Blindman's Bluff n'était pas la ville qui supporterait le mieux ses fréquentations. Du plus loin qu'il puisse s'en souvenir, John Silver avait toujours préféré l'indicible extravagance de One-Eyed Willy à cette facette bien trop sage, trop honnête de la ville où il se tenait présentement. Bien sûr, cela était tout à sujet aux exceptions, puisqu'il avait ici aussi de quoi ravir ses plus dignes passions, lorsqu'il rejoignait cette femme à la chevelure blonde pour ne la payer qu'au petit matin, lorsque les rayons du soleil le tiraient d'un sommeil très bref. Mais ce soir, ce soir les choses étaient différentes. Il n'y avait pas cette femme-là, qui avait su tirer de lui bien des secrets ; il n'y avait pas non plus sa chère Anne Bonny qui était sa compagne habituelle de beuverie, et il n'y avait pas non plus Sif. Cela faisait un moment, qu'il ne l'avait pas vue, la brune. Et il fallait bien dire que boire seul face à son verre déjà à moitié vide, c'était assez peu distrayant. John aimait la compagnie de ces femmes-là, étonnamment pour des raisons toutes différentes de ce à quoi certains auraient pu le prendre.
Alors, force était de constater que, malgré sa détestation profonde pour chaque maison, pour chaque rue de cette fichtre cité, il était là, à arpenter les pavés au rythme régulier de sa jambe de bois, qui émettait un bruit sourd à chaque fois qu'elle rejoignait le sol. Sous son long manteau, les cheveux déteints par le sel et le soleil, il n'était pas sans impressionner. Sur son passage, les gens s'écartaient avant même de n'avoir atteint sa hauteur ; personne n'aurait osé lui rentrer dedans, on connaissait bien sa réputation ici, et il était de ceux qui n'auraient pas hésité à tuer de sang froid. Le capitaine du Walrus fit son chemin, quelques torches dans les rues éclairant à peine son visage sombre. Bientôt, il arriva devant une taverne dont le nom ne lui faisait plus souvenir, mais il en poussa la porte, et un silence de mort se jeta brièvement dans la pièce.
Finalement, lorsque l'assemblée constata qu'il avait choisi une table isolée, dans un coin dans l'ombre au fond de la salle, les discussions reprirent de plus belle, et les violonistes suivirent, chantant joyeusement alors qu'on faisait boire le soliste. John esquissa un sourire peu innocent lorsqu'une jeune femme vint prendre sa commande, puis il attendit, sagement, de repérer quelque chose qui suscite son intérêt. Il eut le temps de se boire plusieurs verres d'hydromel avant que la voix bourrue du tenancier ne lui chatouille les oreilles. Il le vit jeter dehors nul autre qu'un homme du capitaine Crochet, son dernier vrai ennemi, s'il en était. Alors, ni une ni deux, il se leva en bousculant les gens sur son passage, n'ayant aucune crainte qu'on ne lui dise quoi que ce soit. Personne n'était assez idiot ici pour provoquer le capitaine Silver, ça non.
Il poussa à son tour la porte de la taverne, laissant faiblir derrière lui le son de la musique. Il suivit l'homme éméché dans les rues, gardant une bonne distance avec lui afin de s'assurer qu'il n'était pas un appât pour l'attirer dans les filets de James Crochet. John le vit alors s'étaler au sol, au milieu des cochons qui prenaient leur repos ici. Il fit quelques pas, voyant rapidement un gamin s’approcher, leurs deux voix s'élevant dans la rue sombre comme de mauvais augure. Surtout si John avait décidé de s'en mêler, rien n'était bon pour personne. On ne lui volerait pas sa proie sous ses yeux, encore moins un gosse comme le nouveau venu semblait l'être.
« Halte là, gamin. On va régler ça entre adultes, rentre chez toi. »
John s'approcha finalement jusqu'à passer devant l'enfant pour s'agenouiller près de celui qu'on surnommait « Monsieur Mouche ». Un large sourire mesquin au possible, il laissa ses mains aller, débalant les pochettes que sa victime avait à sa ceinture pour lui détrousser sa bourse et lui voler ses armes.
On n'a pas gardé les porcs ensemble, enfin pas encore... Ce moment où on se met dans la merde
Mon esprit semblait me jouer des tours… était-ce un enfant qui se trouvait là, dans la ruelle? Les gamins n’étaient-ils pas supposés être couchés à cette heure-ci? Bon, je n’avais pas la moindre idée de quelle heure il était précisément, mais la nuit était tombée, ça suffisait pour mettre les marmots au lit! Pendant qu’ils dorment, on a la paix après tout! Ce garçon, parce que oui, j’arrivais à distinguer ça au son de sa voix, il me semblait si agaçant. Les jeunes, ça ne parlent pas de tuer normalement… il me faisait tellement penser à… Pan! C’était ridicule, pourquoi serait-il dans la citée de l’aveugle? Parce que c’est une vermine qui se trouve là où on ne veut pas le voir? Belle comparaison, Crochet l’adorerait!
Plus j’y pensais, plus je me disais que soit j’hallucinais complètement, soit c’était bien l’ennemi numéro un, parce qu’il m’avait appelé par mon surnom, après tout! Je n’étais pas fan de se surnom, ça faisait un peu ridicule, non? Bon, la plupart des gens me trouvent ridicule, alors j’imagine que ça va de paire. Pour en revenir à notre sujet principal, je crois que je n’avais pas choisis le bon coin pour piquer un roupillon… le cochon était commode, mais les gens dans cette ruelle, moins. Entre le nabot qui parle de jouer et ce géant qui commence à me tripoter, cette soirée me semblait vraiment étrange… Il ne me tripotait pas, il me détroussait?! Je regardais ce type, qui n’était nul autre que Long John Silver en personne. Si je racontais cela au bordel, les femmes en seraient certainement jalouses! Combien aimeraient bien les attentions de ce capitaine?
Pas moi. En fait je fus si surpris en le reconnaissant que je commençais à hurler, d’un cri plus aigu que ce que j’aurais voulu. Ou peut-être que c’était un des porcs à qui j’avais fait peur qui couinait? J’imagine que nous faisions un concert tout à fait désagréable! Je me tue poussant Silver avant qu’il ne me pique mes armes… pour ce qui était de la bourse… et bien elle était déjà vide! Je m’étais sans doute fait jeter dehors parce que je n’avais plus de quoi payer si ça se trouvait.
- Tu pense vraiment que… que mes vieilles armes… valent un déclenchement des hostilités, … Mister Long?
J’essayai de me relever, mais ce n’était pas tout à fait concluant, alors je m’agrippais au capitaine de Walrus, qui se trouvait encore près de moi, car non, je ne l’avais pas repoussé très fort… et puis lui, il n’était pas bourré… Une fois sur mes pieds, je fis un pas en arrière pour m’éloigner de l’autre pirate. Mauvaise idée, les porcs étaient toujours là! Après un moment d’équilibre précaire, je réussis à rester debout.
- Je… Je ne suis pas irremplaçable… mais Cro… Crochet… il ne resterait pas impuni celui qui ferait du mal à son second… Il n’attend qu’une bonne raison pour te rayer de la carte… Veux-tu vraiment lui donner?
Bon… ce n’était pas tout à fait certain, mais je pensais que Cochet ne voulait qu’on touche aux membres hauts gradés de son équipage, un peu à la manière qu’un enfant gâté ne veut pas prêter ses jouets. Alors si quelqu’un prend et endommage sa propriété, il sera furieux! J’espérais vraiment que Silver serait d’accord, je n’avais pas vraiment envie de mourir dans cette ruelle! Déjà que je n’étais pas très fier de m’être endormi avec les cochons, ça serait bien la plus grande honte de me faire égorger comme un porc devant eux! Et surtout devant Pan!
- Serais-ce… un complot? Que les deux plus grands ennemis de mon capitaine soient ici en même temps?
On n'a pas gardé les cochons ensemble, du moins pas encore...
Matthew Smee | Peter | Long John Silver
Halte là, gamin. On va régler ça entre adultes, rentre chez toi.
Peter se redressa, surpris, quand un autre pirate passa devant lui. Il grimaça dans son dos, comment cet homme osait-il lui donner quelque ordre que ce soit? Peter était un gamin, certes, mais un gamin libre. Il n'allait pas le laisser faire, surtout qu'il n'avait pas envie d'aimer les pirates, ce soir. Alors tandis que le nouveau venu détroussait Smee tout en douceur, Peter passa à côté de lui et voulu prendre un petit poignard de vitesse, avant que l'autre ne s'en saisisse, mais Smee se mit à hurler aussi fort que son ami le porc et il recula pour ne pas se prendre un gauche coup de jambe. Bah, de toute façon, il pouvait le garder son poignard! Peter n'était pas intéressé, il cherchait autre chose en ce moment. Sa prochaine acquisition serait sûrement un fleuret, s'il réussissait à en dégoter un...
Tu pense vraiment que… que mes vieilles armes… valent un déclenchement des hostilités, … Mister Long?
Mister Long? Oh, ainsi, les deux pirates se connaissaient, et n'avaient pas vraiment l'air de s'apprécier. Peter fit deux pas en arrière, se faisant silence, écoutant la suite. Ce bon vieux Smee avait la langue tellement pendue qu'il pouvait apprendre toute la vie de ce Long avant-même que l'autre n'ai pu rétorquer! Et les informations étaient intéressantes... Long, un vieil ennemi de Crochet. Peut-être que finalement, Peter était bien parti pour devenir ami avec un pirate!
Serait-ce… un complot? Que les deux plus grands ennemis de mon capitaine soient ici en même temps?
Peter sourit et fit une petite courbette. Les mots qui sortirent de sa bouche furent si justes et poétiques que l'espace d'un instant, Peter se dit qu'il avait trop écouté les récits de Nikolaï et les grandes personnes...
Quel plaisir de se voir affubler de ce titre! J'en suis flatté.
Il se retourna ensuite vers le dénommé Long et lui tendit la main.
Les ennemis de Crochet sont mes amis, ravis de vous rencontrer, Long. Je suis Peter...
Faisant trainer sa phrase, il se retourna ensuite vers Smee en criant
PAN!
Il éclata ensuite de rire avant de reprendre plus doucement.
Peter Pan, le bruit de la balle traversant les ennemis un à un... N'est-ce pas rigolo? Mais je préférerais avoir un fleuret, ceci dit.
Il sourit brièvement au pirate avant de se retourner vers Mouche.
Et du coup... Selon toi, toucher à son cher second mettrait ton capitaine en colère? Intéressant... J'adorerais le mettre en colère, vois-tu... Je suis très en colère, moi, ce soir.
hrp:
Je suis désolée de ce retard les filles, je vais tâcher de maintenir la cadence maintenant! en espérant que ça vous plaira!
Ses mains allaient habilement sur la ceinture du pirate ivre mort, ne se privant pas pour inspecter minutieusement ce qu'il y trouvait. Une bourse vide, bon, d'un côté.. C'était plutôt prévisible avec un individu pareil. Mouche n'avait jamais été à ses yeux qu'un idiot qui avait un bon penchant pour la boisson, et très souvent, pas de quoi régler monnaie tapante ce qu'il devait dans les tavernes. Ce n'était sans doute pas la première fois qu'on le virait d'un de ces établissements ; John ne prenait pas en note chaque jour où il avait entendu du mal de ce cher Mouche, mais il se souvenait bien d'une fois ou deux où il avait manqué à ses paiements. Pas très honnête, n'est-ce pas ? En tant que bon pirate, John prenait cela avec un large sourire. Il ne savait pas dépenser son argent, contrairement à un capitaine comme lui qui en usait avec précision et méthode, afin de mettre à profit chaque dépense, jusqu'à celles qu'il faisait dans les bordels et dans les tavernes.
Quelque peu déçu de n'y pas trouver la moindre pièce, le capitaine du Walrus s'apprêtait à aller plus loin dans son vol odieux, aventurant ses mains près des armes que portait le second de Crochet. Ah, c'était si facile de voler un ivrogne.. Que c'en était presque dénué de tout amusement. Tant pis. Ce serait certainement bien plus drôle quand il aurait eu de quoi rendre Crochet tout à fait énervé par ses actions, et qu'il le ferait sortir de ses gonds. Déstabiliser son ennemi, il essayait, et il comptait bien prendre sa revanche pour les années à venir. Il voulait être le roi, le plus grand des pirates, le capitaine le plus respecté.. Une avidité de pouvoir, de richesse et de gloire qui allait sans dire, teintant son cœur d'une noirceur indicible. Mais c'était sa façon d'être, c'était comme ça qu'il se dépassait chaque jour pour mener son équipage au sommet.
Mais John fut coupé dans sa tâche par un cri soudain, se demandant si c'était Mouche qui beuglait ou l'un des porcs qui s'était fait marcher sur la patte. Il envoya un rire rauque en supposant que c'était Mouche, ce qui était l'option qui lui seyait le plus. « Mon nom c'est Silver, l'ami. » fit-il d'une voix très grave et lourde. « Et il manque un "capitaine" quelque part là dedans, j'te rappelle qu'on est pas tous à ton grade. Y en a qui ont plus de chance que toi, et surtout plus de jugeote. » L'homme laissa sa voix retomber dans un silence, s'étant légèrement reculé alors qu'il faisait preuve d'une étrange patience. Il observa le second se relever, avec toutes les difficultés liées à l'alcool qu'il avait ingéré, affichant quand à lui un fin sourire sur ses lèvres carminées.
« Je lui renvoie juste ta tête si j'veux, le mousse. » confirma John quand à l'éventualité d'une rivalité avec Crochet. Oh, ça ne lui faisait pas peur, loin de là. C'était la promesse d'un avenir sur les mers qui n'appartiendrait qu'à lui, de libertés qu'il n'aurait jamais pu imaginer, et de tant d'autres choses encore.. Et puis, il fallait bien avouer que provoquer Crochet lui faisait drôlement de bien. « N'oublie pas de lui dire que tu m'as croisé, si je n'y laisse pas assez d'évidence »
Au moment où Mouche s'adressa finalement au gamin, le capitaine du Walrus tourna soudainement la tête, se rendant compte que le môme n'avait pas déguerpi comme il le lui avait demandé. Un petit réfractaire, sans doute.. Mais qui ne faisait pas le poids. Alors ce n'était pas un souci. Pour le moment. John n'attacha pas grande importance à sa présentation, ne retenant qu'à peine son nom. Il le trouvait un peu jeune, ceci étant, pour parler comme il le faisait et surtout avec une telle assurance. Un fleuret ? Orf, il esquissa un rire sourd dans la ruelle encore sombre. Le gamin avait l'air drôlement amusé à l'idée de malmener ce pauvre bougre de Mouche. Et ça lui plaisait bien.
« Crochet, je dois bien avouer qu'il me tarde d'entendre de ses nouvelles.. » fit-il en se frottant la barbe. « Mouche ! » apostropha-t-il l'intéressé, en le bousculant d'un bon coup dans l'épaule. Si avec ça il tenait toujours debout, c'était sans doute un miracle. « J'ai ici ce jeune garçon qui veut visiblement te faire la peau.. Comment ça se fait qu'avec aussi peu de choses qui se passent dans ta cervelle, tu aies de quoi offenser autant de personnes, jusqu'à des enfants ? » Il éclata d'un joli rire, sortant son sabre pour jouer avec les reflets de la lune sur sa lame. « Peter, c'est ça ? » demanda-t-il au gamin. « Qu'en penserais-tu si l'on renvoyait ce brave second en pièces détachées à Crochet ? »
made by roller coaster
hrp:
Je suis vraiment désolée pour le temps que j'ai mis à répondre, je pensais être à jour au retour de mon absence et je n'avais pas reçu la notification des réponses. Du coup j'espère que vous ne m'en voulez pas trop (vous pouvez me taper mais pas trop fort) du coup, j'espère aussi que le post vous ira !!