Tu regardais par la fenêtre de ta chambre, la lune était haute dans le ciel. C’était surement le seul point que tu appréciais un peu depuis ton bannissement, avoir une vraie chambre. Même s’il t’arrivait à regretter ses temps où tu dormais dans l’une des cabanes en bois typique des enfants perdus. Dans cette douceur qui t’étais caractéristique tu entrepris de sortir de ta chambre. Ce soir, ils n’avaient pas besoin de toi à la taverne, alors tu pouvais sortir un peu, profité quelque peu de ta jeunesse et d’une certaine liberté. Ta mère adoptive n’aimait pas te savoir dehors le soir tombé, mais elle le savait, non ? Qu’elle ne pouvait pas réellement te retenir, même si elle le souhaitait. Tu pouvais tomber sur n’importe qui le soir, des personnes fréquentables et d’autre avec la moral beaucoup trop faible. Mais tu t’en fichais, l’aventures, c’était la seule chose que tu aimais. De toute manière, elle ne remarquerait pas ton absence pour le moment. Alors, tu descendis les marches des escaliers pour te retrouver vers la sortie secondaire de l’établissement. Tu avais pris cependant soin de prendre une petite dague avec toi, vieille habitude que tu avais prise lorsque tu étais avec les enfants perdus. Toujours avoir de quoi se défendre sur toi, même si tu n’en avais jamais réellement usé. Il fallait être prudent, c’était la seule chose que tu savais dans ses lieux. Après quelques minutes de marche, perdu dans ta réflexion, tu décidas de continuer ta route, tant pis si tu devais sortir de la ville, mais tu avais besoin de te perdre dans la forêt. C’était loin, du moins à pied, mais marcher ne t’avait jamais dérangé. Tu aimais bien ça, errer, te laisser porter par tes envies et tes pieds. C’était parti pour une aventure donc, telle la rêveuse que tu étais, tes yeux étaient attirés par les étoiles, par la lune. Toutes les sources de lumière attiraient ton attention, parfois tu avais simplement espoir de revoir ta fée, celle qui t’avait guidé dans la forêt lors de ton arrivée à Neverland, mais cela faisait longtemps que tu ne l’avais pas revue. Elle ne se montrait qu’aux enfants perdus après toi, et toi, tu avais simplement repris une vie normale. Une vie qui te dirigeait vers le monde des adultes sans que tu le veuilles réellement, mais tu ne pouvais simplement rien y faire, c’était ainsi. Tu devais donc surement être destiné à devenir une grande personne. Avec une vie routinière, un travail… C’était ce que tu vivais depuis ton bannissement, la routine. Mais tu ne pouvais pas faire machine arrière, tu n’avais plus le droit de t’approcher de ton ancien campement, c’était les lois. Sans t’en rendre compte, tu avais commencé à errer dans la vaste forêt. La différence avec la ville c’était le bruit. Ici, c’était la nature qui parlait, le vent qui faisait chanter les feuilles des arbres, ce qui te fit sourire. Doucement des doigts virent frôler le tronc des arbres que tu rencontrais. Puis tu t’arrêtas, te laissas lentement glisser contre un arbre pour t’asseoir. Prenant une profonde inspiration, tu fermas les yeux. Tu aurais surement pu t’endormir ainsi, adossé à un arbre, mais des bruits de pas se firent entendre. Quelqu’un venait dans ta direction, pourtant tu avais pensé être discrète. Ta main glissa vers ta ceinture saisissant l’arme que tu y avais glissée. Tu ne prononças pas un mot, attendant de voir si tu avais réellement été repéré. Après tout, c’était peut-être des enfants qui marchaient dans la forêt ou simplement un gros animal.
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Dernière édition par Milicent Castle le Sam 14 Nov 2015 - 0:32, édité 2 fois
Ce soir-là, il faisait calme niveau temps et y compris au campement. Les enfants s’ennuyaient à ne plus pouvoir sortir comme ils le souhaitaient. Enfin, il n’y avait pour l’instant que les plus âgés qui étaient autorisés, comme Jarod ou Rufio. Parfois, ça avait du bon d’être dans les plus vieux mais il ne fallait pas l’être de trop. Jarod avait toujours fait attention à ce que ses activités secrètes n’aillent pas jusqu’aux oreilles de son chef sinon, c’était certain qu’il se ferait bannir. Il aurait pu se faire bannir une fois mais c’était une autre enfant perdue, Millicent, qui avait été bannie. Il ignorait encore que celle-ci avait découvert son secret et elle n’avait rien dit pour le protéger. Cela faisait quelques mois pourtant et pour l’adolescent, c’était comme si c’était des années. Le temps passait vite quand on n’y faisait pas attention et on oubliait aussi vite. Pourtant, Jarod n’avait pas oublié Millicent, loin de là. Cela lui avait fait bizarre de la revoir à la taverne alors qu’il était en compagnie d’Erim. Il aurait pu aller la voir mais il avait préféré passer la soirée avec son ami de toujours. Mais depuis ce soir-là, l’image de la jeune fille hantait ses pensées, matin et soir, jour et nuit. Cela en devenait inquiétant car il n’avait jamais ressenti ça avant. D’accord, il adorait séduire les demoiselles au village des Occupants mais jamais une fille n’avait ainsi attiré son attention comme ça. Pourtant, elle était à ses yeux comme une petite sœur et ce malgré son bannissement. Que lui arrivait-il ? Parfois, certaines nuits, il se mettait à rêver qu’il l’avait avec lui, tout contre lui, il sentait ses baisers et pouvait caresser sa peau. D’ailleurs, il refit ce même rêve et cela eut pour effet de le faire se réveiller en sursaut. Il décida de sortir un peu malgré le danger qu’il pouvait courir mais qui dit danger dit aussi aventure ! Ça lui fera une aventure à raconter peut-être plus tard ! Il sortit de sa cabane après s’être armé, ne sait-on jamais. Une fois en dehors du campement, il se laissa guider par ses pas jusqu’à ce qu’il arriva à un endroit où il fut surpris de tomber nez à nez avec la fille qui hantait ses pensées depuis quelques temps. Cette dernière tenait son arme en joue, prête à se battre.
- Hey, Millie ! Mais qu’est-ce que tu fais là ? T’es pas à la taverne ?
Il n'y avait que lui qui l'avait appelée "Millie" dés le premier jour qu'elle était arrivée chez les enfants perdus. S’il ne se retenait pas, il viendrait la prendre tout de suite dans ses bras mais il s’en abstint tout de suite. Elle l’intriguait, l’envoutait même depuis ce fameux soir.
Alors que tu tendais le bras vers la provenance du bruit, ton cœur fit un bond dans ta poitrine alors que tu vis l’intrus. C’était Jarob. La surprise te prit de court, la bouche entre ouverte tu ne savais pas réellement quoi dire. Tu ne t’attendais pas à le croiser ici, ce soir. C’est vrai que tu étais au courant, qu’il était le genre d’adolescent à quitter le camp la nuit, mais de là à ce que tu tombes sur lui lors de tes rares escapades dans la vaste forêt, tu n’y avais même pas songé. C’est tout en douceur que tu te remis sur tes pieds. Tu ne te hâtais pas, après tout tu espérais finalement pouvoir le garder pour toi, pour plus qu’une petite discussion de quelques minutes. Tu le savais, généralement s’il était de sortie le soir c’était pour aller en ville, pour faire la cour à des demoiselles et pour être franche – et égoïste — tu espérais que ta présence et votre rencontre l’en dissuadent. Tu avais également du mal à cacher ton sourire, que tu aurais aimé plus discret. Car oui, même si ton cœur était ravi, tu avais pris le temps de discuter des choses de l’amour avec d’autres occupants. Finalement, tu avais un semblant de réponse sur l’art de la séduction, chose que tu avais écoutée attentivement, justement parce que Jarod ne te laissait pas insensible depuis quelque temps. Avant que tu sois banni, plus exactement. Savoir se faire désirer était l’une des choses qu’on t’avait répétées. Cependant, tu t’en sentais incapable sur l’instant, rester insensible ou du moins donné l’impression que tu l’es. Jarod: - Hey, Millie ! Mais qu’est-ce que tu fais là ? T’es pas à la taverne ? Dans la douceur qui t’étais caractéristique, tu t’approchas de lui et lentement glissa tes bras autour de lui pour le serrer contre toi et posa tes lèvres dans son cou. En toute chasteté, c’était quelque chose que tu avais toujours fait, il avait toujours été bien plus grand que toi, alors ses joues avaient toujours été inaccessible à tes lèvres, donc le cou. Tu avais beau avoir grandi, il restait toujours plus grand que toi. Tu posas dans ce mouvement ta tête contre son torse laissant échapper un « Tu m’as manqué Jarod » glisser entre tes lèvres. C’était vrai, il t’avait manqué et il n’y avait pas de mal à clairement le dire. Tu avais toujours été un peu tactile, quand tu étais encore dans le campement, pas que avec lui, alors les plus jeunes qui avait besoin d’un peu d’affection. Pour certains tu remplaçais un peu leurs mères, qu’ils finissaient par oublier. Mais ça, c’était avant, non ? Dans la même douceur, tu te séparas de lui, avec un petit regret. Mais tu devais te contenir. « Je ne travaille pas ce soir, je voulais… vivre une aventure » tu finissais ta phrase dans un souffle. Tu te trouvais un peu idiote de dire ça alors que maintenant tu devais grandir. Tu n’avais pas eu assez d’aventure semble-t-il, du moins tu aurais aimé en vivre d’avantage avant d’être destiné à une vie d’adulte. « Et toi ? Tu voulais aller en ville ? » Tu baissas doucement le regard vers tes pieds. Tu posais la question, mais tu ne voulais pas qu’il te réponde Oui, tu espérais qu’il te dirait qu’il voulait te voir, mais ceci n’était qu’une douce utopie, non ? Finalement, tu te mordis la lèvre, pourtant à nouveau ton regard sur lui. Tu avais toujours affectionné son regard noisette et la à ce moment précis il était en train de t'envoûtée comme toujours.
Elle s’était levée pour se rapprocher de lui avant de glisser ses bras autour du jeune homme pour le contre elle. Ce geste était anodin pour lui, il le faisait bien avec les autres mais il eut un choc quand elle déposa un baiser dans le creux de son cou. Elle ne lui avait jamais fait ça avant. Cela eut comme l’effet d’une bombe pour l’adolescent. Son cœur eut un sursaut qu’il crut un instant qu’il allait sortir de sa poitrine. Cependant, il passa ses bras autour de la taille de la jeune fille bien qu’elle était un moins petite qu’avant. Elle avait beau avoir grandi, il était marrant de remarquer à quel point il restait plus grand qu’elle. Elle posa ensuite sa tête contre le torse de Jarod, murmurant un doux un « Tu m’as manqué Jarod ». Il voulait lui dire qu’elle aussi, elle lui avait manqué mais étrangement, rien ne sortait de sa bouche. Il était toujours sur le choc que lui avait provoqué le baiser plutôt chaste dans son cou. Cela lui avait même donné des frissons, ce qui n’était pas dans ses habitudes. Non, d’habitudes, c’était lui qui faisait ça aux filles et non l’inverse !
Puis, tout à coup, l’adolescente s’écarta du garçon, qui fit cependant une petite moue. Il aurait aimé l’avoir encore plus longtemps dans ses bras. Elle commençait vraiment à le troubler. Son cœur s’était remis du choc mais il battait plus vite que d’ordinaire. De plus, ses mains devenaient soudainement moites et il avait une étrange sensation dans le fond de son ventre. Mais que lui arrivait-il ? Pourquoi elle lui faisait cet effet-là après toutes ces années ? Il ne comprenait pas.
Millie : « Je ne travaille pas ce soir, je voulais… vivre une aventure »
Elle avait dit ça dans un souffle que Jarod entendit tout de même. Elle lui demanda ensuite s’il voulait aller en ville. C’est vrai qu’à cette heure-ci, c’était l’heure à laquelle il sortait pour se rendre au village mais pas ce soir. Croissant le regard bleuté de la belle demoiselle, il se laissa envouter par ses magnifiques yeux. Puis, il secoua légèrement la tête afin de reprendre ses esprits.
- Euh non euh en fait, c’est comme toi, je voulais … une aventure ! Euh vivre une aventure !
Mais qu’est-ce qu’il lui arrivait bon sang à perdre tous ses moyens ainsi ? Ce n‘était pas lui ! Il se mordit la lèvre inférieure, ne sachant pas comment réagir avec elle. C’était différent ici et il ne comprenait pas pourquoi. La seule chose qu’il comprenait, c’était qu’elle commençait à lui plaire, ça c’était certain ! Ses yeux louchèrent un instant sur les belles lèvres de la jeune fille. Alors, il s’approcha d’elle, lui caressa le visage. Il s’était pourtant promis de ne jamais tenter de séduire une fille perdue mais d’une certaine manière, elle ne l’était plus. Elle l’intriguait, le troublait et ça n’était vraiment pas dans ses habitudes. Doucement, il pencha son visage vers le sien. Il avait envie de gouter à ses lèvres mais juste au moment où il était sur le point de les toucher, il s’arrêta net, n’osant pas finalement.
Jarod: - Euh non euh en fait, c’est comme toi, je voulais … une aventure ! Euh vivre une aventure ! Sa réponse te donna le sourire, lui aussi était en quête d'aventure. Au moins , il n'était pas parti en ville faire le charmeur, cela te rassura un instant. Même si tu savais n'avoir pas réellement ton mot à dire sur ses activités nocturnes. Du moins, tu n'étais plus une enfant perdue, cela ne devrait plus réellement te concerner, tu ne pouvais plus être la pour le sauver en cas de soucis. Tu ne t’attendais pas à ce que la situation prenne cette tournure, non pas que tu n’appréciais pas, voire le regard qu’il avait à ton égard. C’était différent, il te voyait réellement. Non pas qu’avant il ne faisait pas attention à toi, mais tu étais une fille perdue comme les autres, rien de plus. Son regard là, il était définitivement en train de te rendre folle. Ton corps fut pris d’un frisson alors qu’il posa ça, mais sur ta joue et s’approcha de toi. « Peut-être… » Tu murmurais tes mots simplement ta phrase se laissa étouffé par une bouffée de chaleur. Le souffle court, tu serais le rouge venir sur tes joues. Cette proximité tu en avais longtemps rêvé, on pourrait même dire que tu l’avais fantasmé. Mais tu essayais d’y résister, même si tu avais toujours voulu qu’il s’intéresse à toi, tu ne voulais pas être simplement une passade, comme les autres demoiselles qu’il allait voir. Après tout, tu le savais, qu’il était comme ça. Même si c’était simplement ta curiosité qui t’avait fait connaitre cette facette de la personnalité de Jarod. Ne rends pas les choses trop faciles, murmura une petite voix dans ta tête. Fais-toi désiré. Tendrement, tu laissas glisser l’une de tes mains sur le visage de l’adolescent. Tu ne pus t’empêcher de te mordre la lèvre, tout en éloignant quelque peu ton visage du sien. Les yeux rivés sur ses lèvres que ton pouce vint frôler. Ta seconde main glissa sur son avant-bras, une caresse presque aguicheuse. Tu en mourrais d’envie, depuis tellement longtemps que tu avais du mal à te contrôler, ton cœur battait tellement vite dans ta poitrine que tu crus qu’il allait s’arrêter net. « Peut-être qu’on va vivre une aventure ce soir alors… » C’était définitivement un murmure, tu avais peur qu’on vous entende peut-être ? Tu ne savais pas, ou alors tu pensais que c’était un rêve et que si tu parlais trop fort tu allais te réveiller. Le destin ce grand farceur, avait avec de la chance, décidée de vous faire vous croiser ce soir. Mais tu le savais, tu devais simplement continuer dans cette optique : le séduire. Et non pas le laissé te séduire. Lentement, tout en rapprochant ton visage du sien, tu laissas glisser ta main dans ses cheveux et vint poser tes lèvres à la commissure gauche de ses lèvres. Dans un souffle, ton nez frôlant le sien, tu vins faire de même avec la commissure droite de ses lèvres. Ce n’était pas réellement un baisé, ni même deux, ce n’était simplement ta manière à toi de le captiver. Tu n’avais jamais embrassé quelqu’un que ce soit à Neverland ou dans ton autre vie. Tu sentais simplement une boule dans ton estomac, la chaleur ses tes joues. C’était presque parfait, mais tu voulais simplement le faire craquer. Tu avais passé des mois à rêver d’attirer son attention, tu espérais simplement que là, à cet instant tu l’avais fait.
Il n’avait pas été jusqu’au bout et pourtant, il en crevait d’envie. Il n’entendit cependant pas le murmure de la jeune fille. Il n’aurait jamais pensé avoir une telle proximité avec elle. Si on lui avait dit qu’un jour, il serait sous le charme d’une fille perdue, même si elle ne l’était plus vraiment. Il ne s’attendit pas à ce qu’elle vienne glisser une main sur son visage. Il vit la jeune fille se mordre elle aussi la lèvre avant d’éloigner son visage de celui de l’adolescent. Il eut un frisson lorsqu’elle frôla ses lèvres du bout du pouce. La seconde main de Millicent vint sur l’avant-bras de Jarod, comme une caresse quoiqu’un peu aguicheuse. Le cœur du garçon perdu n’arrêtait de battre très vite, si vite qu’il commençait à avoir chaud. Très chaud même !
Millie : « Peut-être qu’on va vivre une aventure ce soir alors… »
Encore un murmure et cela donna des frissons à Jarod. Cette fois-ci, ce n’était pas lui qui allait la séduire mais plutôt elle et elle avait déjà bien commencé. Il n’avait pas l’habitude d’être à la place de la personne à être séduit. Son cœur eut à nouveau un sursaut quand elle vint poser ses lèvres au coin gauche de celles du garçon. En plus du frôlement entre leurs nez. Et puis, un baiser au coin droit des lèvres. Jarod commençait à être dans tous ses états le pauvre. Elle lui faisait de plus en plus d’effets. Si elle voulait le captiver, c’était très réussi ! Le jeune homme avait une boule à l’estomac. Il avait vraiment envie de l’embrasser, la sentir contre lui, sentir sa peau contre la sienne. Finalement, il craqua. Il avait gardé sa main sur la joue de la demoiselle. Il la déplaça vers l’arrière de la tête de Millicent et l’embrassa fougueusement. Puis, il l’attira contre lui, passant un bras autour de sa taille.
Doucement, tu rompis le baiser, ton front contre le sien, tu voulais reprendre ton souffle, tes esprits. La vérité c’était que la tournure de cette soirée était surréaliste. C’était tout simplement ce que tu avais toujours souhaité, le tenter et réussir à le faire céder à tes avances. Mais ce n’était que des fantasmes, tu pensais ne jamais réussir à y parvenir. Lorsque tu réussis à avoir une respiration plus calme, tu plongeas ton regard dans le sien. Tu n’avais pas réalisé, mais pendant cette embrassade, ta main c’était agrippé a ses cheveux, l’autre avait simplement glissé dans son dos ce qui avait réduit l’espace entre vos corps. Il fallait cependant que tu te raisonnes, que tu restes calme. Ton cœur, tu avais le sentiment qu’il allait s’arrêter. Puis tu posas, cette fois plus calmement, plus doucement tes lèvres contre les siennes. L’embrassant délicatement, presque innocemment. Mais il ne fallut pas longtemps pour que cela devienne plus urgent, comme le premier baisé. Plus sauvage. Vous étiez simplement deux adolescents qui étaient pris, dans les filets des hormones, un rien vous enflamment, et il semblait que sur l’instant tu t’en fichais pas mal. Vous auriez du très certainement du vous déplacer, vous éloignez d’avantages du campement des enfants perdus. Après tout, si Rufio vous surprenez, Jarod risquait le bannissement et toi très certainement des problèmes. Mais les hormones font parfois taire la raison. Alors dans le mouvement tu reculas de quelques pas, entraînant Jarod dans le mouvement alors que vous étiez toujours en train de vous embrasser. Et finalement, tu heurtas un arbre, plus précisément, celui auquel tu étais adossé lors de son arrivé. Ta main glissa le long de son dos l’incitant à se coller encore plus contre toi. Puis finalement, tu rompis à nouveau le baiser, reprendre à nouveau ton souffle. Tu avais chaud, ton corps ne voulait cependant pas se décoller du sien. Cette fois, tu posas tes doigts sur ta bouche, finalement tu réalisais enfin qu’il t’avait « volé » - pour être plus correcte que tu lui avais offert- ton premier baisé. Tes joues devinrent encore plus rouges. Tu n’avais pas honte, non c’était simplement de la surprise.
Ce fut elle qui rompit le baiser avant de poser son front contre celui de Jarod. Le jeune homme tentait même de reprendre son souffle. Il n’avait jamais embrassé une fille ainsi, enfin en ressentant réellement quelque chose pour elle. Elle était la première ! S’il savait qu’elle avait toujours rêvé de ce moment, l’aurait-il remarquée plus tôt ? Pas sûr ! Les deux jeunes gens plongèrent leurs regards l’un dans l’autre. Le garçon perdu n’avait même pas fait pas attention au fait que la main de la jeune fille s’était agrippée à ses cheveux. Trop l’habitude en fait pour ça ! Par contre, son cœur commençait enfin à se calmer mais il se contentait de battre moins rapidement mais toujours plus vite que la normale.
Tout à coup, Millicent l’embrassa à son tour mais avec plus de douceur, plus délicatement voire presque avec une certaine innocence. Cependant, nous avions ici deux adolescents en proie à leurs hormones et ce baiser tout à fait innocent ne dura pas longtemps. Le baiser qui suivit devint plus passionné, plus sauvage.
A ce moment-là, tous les deux s’en fichaient pas mal d’être découvert par les enfants perdus quoiqu’ils dorment tous en cet instant, y compris Rufio, donc je ne crois pas qu’ils viendraient les embêter. Et puis, ils étaient à une assez bonne distance pour ne pas être dérangé par Rufio ou les autres ! La jeune fille recula soudainement, entrainant Jarod avec elle tout en continuant à s’embrasser avec une certaine passion. Ils heurtèrent un arbre mais la demoiselle passa une main dans le dos du garçon pour l’amener à se coller plus contre elle, ce qui ne semblait pas déranger Jarod. Bien au contraire, il fit de même avec lui. Il la bloqua contre l’arbre et se colla encore plus contre elle mais elle rompit à nouveau le baiser. Il en profita pour reprendre son souffle. Cela faisait en fait un certain temps qu’il n’avait plus passé le cap si vous voyez ce que je veux dire. Passer la nuit avec une fille au Pays Imaginaire, il n’y avait eu droit qu’une ou deux fois ! A moins que c’était trois fois depuis son arrivée sur l’ile ! Autant dire que dans ce domaine-là, il avait une petite expérience, ce qui était tout ce qu’un enfant perdu ne devait pas avoir et pourtant, il l’avait, même avant son arrivée ici. Millicent posa ses doigts sur la bouche du jeune homme. Celui-ci remarqua qu’elle avait les joues rouges mais ne dit rien. Lui aussi avait les joues rouges mais plus à cause de la chaleur qui lui montait à la tête. Il captura une nouvelle fois les lèvres de l’adolescente avant de dévier les siennes vers son cou. Et il prit tout son temps à embrasser le cou de sa compagne. Il fit glisser une main le long du dos de la demoiselle avant de la déposer sur sa cuisse. C’est une idée ou ça devenait de plus en plus chaud ici ?
Tu te mordais les lèvres pour essayer de faire le moins de bruit possible, bien que tu ne pouvais retenir quelques soupirs de plaisir. Tout ton être frissonnait alors qu’il nichait sa bouche contre ton cou. Ta main qui était perdue dans ses cheveux ne faisait que maintenant la tête de Jarod contre ton cou, tu ne voulais pas qu’il arrête d’embrasser ton cou. Tu avais simplement l’impression que ton corps allait prendre littéralement feu tant tu avais chaud. La main que tu avais dans son dos se faufila sous le tissu de son t-shirt, laissant ta peau entrée directement en contact avec son dos, sans barrière. Tes yeux étaient clos, tu avais presque le sentiment de ne plus être maitresse de ton corps, il était simplement en train d’être dominé par le plaisir de la situation, il en voulait encore. Laissant échapper un hoquet de surprise lorsqu’il posa sa main sur ta cuisse, ce qui eu pour effet de remonter quelque peu le tissu de ta robe, laissant tes jambes livré à l’air de la nuit. Lentement, ta main qui était posée dans son dos vint se glisser pour finir sur son ventre. Tes soupirs d’extase étaient de plus en plus nombreux, même si tu les retenais. Tu étais en train de te laisser aller alors que tu avais essayé de te faire désirer. Là clairement, tu étais loin de te faire désirer, il t’avait tout contre lui, il goutait ta peau et tu ne lui montrais qu’une seule et unique chose : tu aimais ça. C’est dans cette situation, contre Jarod, en voulant davantage que tu réalisasses que sur le moment tu n’étais plus une enfant. La dans l’instant, la Milicent qui était en face de Jarod n’était qu’une jeune femme, pas une enfant perdue. Vous n’étiez pas en train de jouer, non vous étiez en train de vivre. Vous étiez en train de vous laisser emporter par des pulsions que n’était pas destiné aux enfants. Mais tu t’en fichais, tu étais avec lui. Tes doigts virent caresser son ventre, alors que ta main perdue dans ses cheveux ne semblait pas vouloir lâcher prise. Tout en ouvrant les yeux, tu décidas que c’était à ton tour de le torturer avec les mêmes armes qu’il venait d’employer. Tirant quelque peu sur ses cheveux, tu le forcas à te faire face, les yeux dans les yeux. Tu étais presque seductrice, féline même. Puis tu vins glisser ta bouche, poser tes lèvres curieuse contre son cou et entreprit de reproduire ce qu’il venait de te faire subir. Goutant sa peau, laissant même un peu tes dents lui mordiller la clavicule. Tu voulais lui soutirer des grognements de désir.
Jarod prenait son temps alors qu’il embrassait langoureusement le cou de la jeune fille qui se trouvait blottie contre lui. Une main vint se perdit dans les cheveux du garçon, maintenant ainsi sa tête contre le cou de la demoiselle, comme si elle ne voulait pas que ça s’arrête et c’était aussi le sentiment de Jarod. Tout ce qui se passait ici lui plaisait, elle lui plaisait. La chaleur lui montait encore plus à la tête mais également dans tout le restant de son corps. Le jeune homme frémit lorsqu’il sentit la peau douce et chaude de Millicent quand celle-ci passa sa main sous son t-shirt. Il voulait plus loin mais en même temps, il se sentait transpirer. Il s’écarta un instant pour retirer son dessus et reprit la position qu’ils avaient aussi vite.
Il caressa ensuite la cuisse de l’adolescente, de bas en haut, un petit peu sa fesse également avant de revenir vers le début de la jambe. Le tout en embrassant passionnément son cou. L’entendre pousser des soupirs ne pouvait que lui faire encore plus plaisir. Au moins, ça le rassurait qu’elle aimait ce qu’il lui faisait. Il remonta encore plus le tissu de la robe de sa compagne pour ensuite caresser sa jambe qu’il colla contre lui tandis que de son côté, elle lui caressa le ventre. Si la jeune fille réalisa soudainement qu’elle n’était plus une enfant mais une femme, c’était loin d’être le cas de Jarod. En même temps, on ne pouvait pas lui en vouloir, il avait toujours vécu en ayant un pied dans le monde de l’enfance et l’autre dans le monde des adultes.
Les yeux fermés, il savoura chaque instant, beaucoup plus que d’habitude. Mais il fut obligé par la jolie demoiselle pour lui faire face, plongeant son regard noisette dans le regard bleu saphir de Millicent. Elle avait un air de coquin qui s’affichait sur son visage mais notamment dans ses yeux. Ce fut là qu’elle vint à son tour lui embrasser son cou, lui mordillant par moment la clavicule. Cela eut pour effet de faire grogner de plaisir le jeune homme. Il entreprit ensuite de tenter de lui retirer sa robe. Il voulait sentir sa peau entièrement contre la sienne. Mais défaire un corset s’avéra des plus compliqués, surtout si les nœuds se trouvaient sur le devant.