« Après avoir fait le tour du monde, tout ce qu'on veut c'est être à la maison »
La vie me paraît plus douce depuis que je vis ici, à Neverland. Même si j'appartiens à quelqu'un, que je dois le bichonner lorsqu'il est à la maison, qu'il a tous les droits sur moi. Mais finalement, si on y réfléchit bien, cela a un peut toujours été le cas, j'ai juste changé de propriétaire et de maison. Ma vie n'aurait pas été bien différente de celle que j'ai actuellement si j'avais achevé ma formation de Yiji et qu'un bienfaiteur m'avait prit sous son aile. Bien sur il y aurait eu les aventures en moins, j'aurais passé mes journées à être seule chez moi à attendre qu'il me fasse l'honneur de sa présence, ou alors je me serais baladée en ville à son bras, montrée fièrement comme un trophée.
Si j'y réfléchis deux secondes, j'aime cette nouvelle vie, je ne reprendrais celle d'avant pour rien au monde. J'ai ma petite indépendance malgré tout, je peux aller où bon me semble parce que j'ai su gagner la confiance de William, le pirate a qui j'appartiens. Ce n'est pas comme si je le manipulais ou quelque chose dans le genre, pas du tout, je suis certes de nature docile mais le fait est que je me suis attachée à cet homme bourru et à sa jolie petite fille que je garde pour lui. Je fais ma vie dans mon coin, j'ai ma propre chambre et je m'occupe de la maison comme si c'était la mienne. J'ai appris à connaître cette enfant que j'ai sous mon aile, elle est adorable comme tout, je me suis attachée à elle, je la considérerais presque comme ma propre fille.
Elle est pleine de bonne volonté cette petite, elle veut apprendre à connaître ce père qu'elle vient tout juste de rencontrer. Ils ne se comprennent pas toujours, je suis souvent là pour faire tampon et pour favoriser la communication. C'est qu'elle commence à grandir, elle comprend plus de choses, elle se pose des questions, elle a pardonné à son père, enfin c'est ce qu'elle dit, mais je vois bien qu'elle a une petite rancœur, elle n'ose pas trop lui faire totalement confiance, surtout qu'elle a compris que sa maman était morte à cause d'elle. Mais j'essaye de la rassurer au mieux, après tout un père a toujours de l'amour pour sa fille, il le montre juste de façon différente, il en est pas totalement conscient. Quoi qu'il en soit je ne me fais pas de soucis, je sais qu'un jour où l'autre ils finiront par crever l'abcès et que tout se débloquera pour le mieux.
Par contre ce sera pas pour ce matin parce que comme souvent, William est avachit sur une chaise dans la cuisine. Il est encore rentré aux aurores, complètement saoul, il a sûrement écumé toutes les tavernes des alentours pour finir par rendre visite à Rosy et ses filles. Je l'aime bien Rosy, elle fait le plus vieux travail du monde d'une manière assez élégante, on est un peu dans la même branche et au fond je la comprends. Du coup maintenant il est éreinté, il dort dans une position improbable sur cette chaise qui semble plier sous son poids mal répartit. Je sais que lorsqu'il se réveillera il ne sera pas de très bonne humeur, il faudra le prendre avec des pincettes et il ira probablement tout droit se coucher dans son lit pour finir sa nuit. Je prenais grand soin de ne pas faire de bruit pour ne pas le réveiller tout en faisant mes taches ménagères, j'espérais que le fait de voir son petite déjeuné près face à lui sur la table le mette de bonne humeur, mais c'était sans compté la petite qui arriva en trombe, parfaitement éveillée, fraiche comme un gardon. J'étais en train de faire cuire les œufs quand elle vit son père à table. Toute contente de le voir en bas aussi tôt, elle lui fonça dessus pour lui faire un câlin. " Papa, papa ! Regade le beau dessin que ze t'ai fait ! "
Lâchant mes œufs, je me précipite pour m'accroupir à côté d'elle. " C'est très jolie ma puce, je suis sure qu'il va adorer, mais ton papa est un peu fatigué, il faut le laisser se reposer. " J'ai beau chuchoté comme j'ai pu, elle ne voulait rien entendre. Pour une fois que son père n'était pas en mer, elle voulait en profiter pour partager un peu des choses avec lui. " Mais ! Je veux jouer au chat avec lui moi ! Allez papa, s'il te plait ! " Elle lui secoua le bras en le saisissant par la manche. Si il n'était pas réveillé, maintenant c'est fichu. Je fis ce que je pouvais pour la persuader d'aller s'asseoir pour manger mais elle restait accrochée à la manche de William. Mince, j'espère juste que je vais pas prendre un trop gros soufflet.
Il grogne, William. Les bruits des alentours le réveillent petit à petit, mais il ne veut pas. Un marin se lève toujours aux aurores, mais pas ce matin. William, il est fatigué, il est épuisé. Il ne sait pas si c’est sa tête qui n’en peut plus, ou si c’est son corps. Les deux surement, la luxure et la débauche le conduiront sûrement à sa perte. Il s’en fiche, après tout. C’est comme ça qu’il a décidé de vivre à présent. Peu lui importe les litres d’alcool qui coulent à flots dans sa gorge. Il ne fait même pas ça pour une bonne raison. William, c’est l’homme qui se fiche des conséquences désormais. Il réfléchit, il sait ce qui se passera, mais il n’en a rien à faire. Que lui importe le sort du monde maintenant ? Maintenant qu’elle n’est plus là ? Il grogne encore, le vieux pirate. Son esprit est toujours évadé, il rôde encore loin d’ici. Lentement, il cherche le chemin de la réalité. Peut-être que quelqu’un l’appelle ? Voilà qu’il a encore passé la nuit dans le lit d’une fille qui en demande son argent maintenant. Inconsciemment, il porte la main à sa veste pour en sortir un quelconque billet, et cherche une main imaginaire à qui le donner. C’est dans la main de HuaLing, qui tente d’enlever celles de sa fille de son bras, qu’il glisse le billet. Il grogne encore, il somnole et ouvre les yeux. Il est frappé par le visage de sa fille, si près du sien. Il ne s’attendait pas à être ici, pas sur cette chaise de cuisine, alors une gamine qui braille accrochée à son bras.
Sa fille le secoue. Il ne sourit pas, il aurait aimé terminer sa nuit. Qui sait ce qu’il a fait hier soir. L’alcool lui a encore embué le cerveau, il n’est toujours pas clair. Ses yeux s’habituent doucement et maladroitement à la lumière du jour. Il voit une autre silhouette, avec sa fille. Emily ? Impossible. Ce ne peut pas être toi. Il bataille avec ses yeux pour enfin poser les yeux sur sa domestique. HuaLing. Pourquoi diable n’a-t-elle pas retenu la gamine ? « Mais ! Je veux jouer au chat avec lui moi ! Allez papa, s'il te plait ! » William, il soupire. Il n’a pas envie de jouer à chat, et il avait encore moins envie qu’on lui crie dans les oreilles. La petite a beau être sa fille, elle n’a pas tous les droits. Parfois, il se demande si elle n’aurait pas été mieux élevée, s’il l’avait élevée lui-même. Et puis, il se dit qu’il n’aurait jamais pu. A quoi bon élever une petite fille sur un bateau ? Elle serait devenue comme lui, un pirate. Quelqu’un qui pille les bateaux et les gens, des gens qui ont une histoire, une histoire qui est détruite par le pirate. Ou bien, elle se serait élevée seule dans cette maison, et elle aurait mal grandi. Elle ne pouvait avoir été mieux qu’à l’orphelinat, William en était persuadé.
« Pas maintenant. Laisse-moi, s’il te plaît. Papa est rentré tard, il a besoin de calme. Alors tais-toi et fais ce que HuaLing te dit de faire », il souffle. Il en regarde pas la mine déçue de sa fille, il n’en a pas le courage. Au fond, il n’aime pas décevoir cette enfant. Il sait que rien n’est de sa faute à elle. Lentement, il secoue les bras et les jambes, il se dégourdi pour se lever. De toute façon, plus question de dormir. Malheureusement, il n’a pas eu assez de sommeil pour que son esprit redevienne totalement clair. Il est assez énervé par ce réveil brutal, et il ne compte pas laisser passer ça. Peut-être aurait besoin d‘un verre, pour oublier ce qui vient de se passer. Mais l’heure n’est plus à la beuverie. Il se rassit lentement à la table où la jeune femme sert le petit déjeuner. Il lui est quand même agréable, de n’avoir qu’à poser les pieds sur la table, mais ce n’est pas pour autant de bonne humeur. Il fixe la domestique. « Pourquoi tu ne l’as pas fait taire ? » Il regarde sa fille. « Ca ne dérange personne, dans cette maison, que les gens dorment ? » Il grogne et ses yeux se posent à nouveau sur HuaLing. « Tu ne pouvais pas l’occuper ailleurs non ? Que crois-tu que j’en ai à faire de jouer à chat à cette heure-ci ? Je ne suis pas là pour jouer. Elle aurait été là pour jouer. » Il se désintéresse subitement de la femme et pense à une autre. Il se tait d’un coup, William. Le calme avant la tempête, peut-être. Il est parfois comme une bombe à retardement, qui ne demande qu’à exploser. Et même une assiette d’œufs ne pourrait l’en empêcher.
Spoiler:
J'espère que ça te conviens, excuse-moi pour le retard
« Après avoir fait le tour du monde, tout ce qu'on veut c'est être à la maison »
Il étai bougon, je l'aurais parié. En même temps il faut le comprendre, il n'a pas du dormir très longtemps. Je suis juste un peu vexée qu'il le prenne comme ça, qu'il croit que je n'ai rien fait pour la retenir, pour l'empêcher, que je n'ai pas joué mon rôle convenablement. Et il s'énerve, comme toujours lorsqu'il manque de sommeil. " Je suis désolé maître, cela ne se reproduira plus. " J'ai toujours été comme ça, docile et douce. Il y a peu, j'ai remarqué que mon caractère commençait à changer, je me rebelle à ma façon, seulement en pensée bien sur, je ne me risquerais pas à exprimer tout haut ce que je ressens à présent. J'ai goûté à la liberté, cela me trouble les sens et mes manières s'en trouvent amputées.
Et le voilà qui encore une fois divague et parle de cette femme, la mère de cette enfant, cette femme qu'il a perdue et qui hante ses jours et ses nuits. Je ne l'ai pas connue mais à l'entendre parler, on dirait une sorte de déesse, de fée du logis, la femme parfaite en somme. Je ne peux rivaliser, je ne peux être que l'ombre de cette femme et essayer de combler au mieux le manque. Je ne sais pas si William s'en remettra un jour, ça semble mal partit, pourtant le temps a passé et il devrait pouvoir commencer à faire son deuil, à se reconstruire. J'ai perdu mes parents, ma vie, j'ai dû faire mon deuil très vite parce que je devais faire bonne figure pour survivre. Je n'ai surement pas eu le temps de me remettre comme il le fallait, je dois avoir encore des fêlures, des brisures au fin fond de mon petit cœur, mais je me suis tellement bien employé à sceller ce cœur, à le vider de tout sentiment qu'il n'est pas sûr que cela refasse surface un jour.
Sur le coup je ne sais pas trop quoi faire, est-ce que je dois rester là pour le servir au mieux ou est-ce que je dois monter avec la petite dans sa chambre, jouer avec elle pour l'occuper et laisser son père tranquille. Dans le doute, j'envoie la petite jouer dans sa chambre, elle monte un peu à contre cœur mais au moins elle monte et le silence est revenu dans la cuisine. J'espère que William ne m'en voudra pas trop, même si je sens la tempête arriver, le voir aussi passif ne dit rien qui vaille. " Vous voulez ... Boire quelque chose ? Ou quoi que ce soit d'autre ? " A tout moment je m'attends à ce qu'il me dise "oui, que tu te casse bordel de merde" (oui avec les gros mots, parce que c'est un pirate, il a la gueule de bois et en plus il est de mauvaise humeur alors gros mots obligatoires). Je serre un peu les dents en attendant sa réponse, je me tiens là à côté de lui, je me tiens les mains et je baisse la tête, si l'orage doit péter, alors je ne veux pas voir ça, de toute façon je le subirais.
code by ORICYA.
Spoiler:
A mon tour de m'excuser pour le retard xD désolé En tout cas je sais que c'est pas super long, désolé encore xD mais je savais pas trop quoi dire de plus ...
La petite fille s'en va. Le cœur de l'homme n'est pas à la rigolade, assis devant son petit déjeuner. Quand ses pensées reviennent sur sa domestique, il soupire agacé. «Vous voulez ... Boire quelque chose ? Ou quoi que ce soit d'autre ? » Il lâche un grognement et baisse les yeux sur elle. La jeune femme baisse la tête. Il sait ce qu'elle attends. Elle a l'habitude de ses colères. Parfois, il n'est pas mieux que sa gamine, il ne sait pas plus se contenir qu'elle. Il a beau avoir atteint la quarantaine, cet homme, la solitude ne l'a pas aidé à devenir plus mature. Il a envie de lui hurler dessus, juste parce qu'il est de mauvaise humeur. Et pourtant... Il n'aie pas vraiment crier sur les pauvres personnes. Ce n'est pas vraiment son genre à lui. Il est plutôt... Du genre pacifiste. Certes, de mauvaise humeur, il pourrait frapper n'importe qui. Ses yeux s'en retournent vers sa domestique qui n'a pas relevé la tête. Il soupire et prend une grande inspiration.
Ses mains se referment doucement sur le menton de la jeune femme qu'il relève. Elle a beau le servir, il n'aime pas vraiment que les gens se rabaissent de cette manière. « Un truc qui décape s'il te plaît. J'ai pas envie de rester avec un mal de tête pareil toute la journée. » Trop doux Willi. Parfois, il se surprends à penser qu'il aurait été aussi doux avec elle. Il a beau ne pas être marié à la jeune femme, il sait qu'il n'a pas le droit de la traiter comme il le fait parfois. Passé la mauvaise humeur du réveil, il peut être un bon bougon. En plus, sa fille doit lui en vouloir de lui avoir parlé aussi sèchement. Tant pis, il faut bien lui apprendre à se taire à cette petite gamine. Si sa mère avait été là...
Il se tient la tête entre les mains en attendant son assiette et sa boisson. Soudain, la petite dévale l'escalier et se jette sur ses genoux en criant. « PAPA ! Il y a un monstre dans ma chambre ! » Et voilà... Encore. Il n'avait vraiment pas besoin de ça en plus. Ses oreilles allaient siffler. Son mal de tête lui tambourine encore plus contre le crane lorsqu'il la prends par les épaules pour la reculer. Trop. Il était reparti pour que son petit-déjeuner se passe bien, et voilà qu'elle venait lui secouer les oreilles comme ça. Que diable le monstres ! Il en fait de la bouillie lui ! Enfin... Pas tout de suite. « Vas-y, vas-lui montrer qu'il n'y a pas de monstre. Et puis, s'il y en a un, qu'il la mange ! Arrête de me crier dans les oreilles bon sang. », dit-il en alternant son regard de la domestique à la petite fille. Voilà, papa est redevenu bougon. « Et puis merde, j'ai faim. Vous avez tous décidé de me faire chier aujourd'hui, hein ? » Voilà, papa est redevenu énervé. Il jette un regard noir aux deux demoiselles et se lève tout seul pour aller se planter dans le canapé. Il aurait vraiment besoin de sommeil. « T'auras qu'à m'apporter mon petit-déjeuner ici. », dit-il d'un ton lassé.
Spoiler:
Pardon pour le retard, dis moi si tu as pas de quoi répondre, c'est court
« Après avoir fait le tour du monde, tout ce qu'on veut c'est être à la maison »
Je serais toujours surprise de le voir s'énerver comme ça. Je veux dire, je commence à le connaitre, je connais plusieurs aspects de sa personnalité, je l'ai déjà vu tellement doux, que du coup je suis toujours un peu choquée quand il s'emporte. Je ne sais pas vraiment pourquoi, en réalité c'est idiot parce qu'il est quand même très souvent en colère ou brutal dans ses gestes ou ses mots. Je suis sûrement plus choquée parce qu'il s'adresse à sa fille, moi au final j'ai l'habitude, j'ai toujours eu l'habitude, que ce soit lui ou les autres, quand j'étais encore dans l'autre monde. Je me suis bien trop attachée à cette jeune fille, je me reconnais peut-être trop dans son passé, je dois vouloir la préserver plus que tout. Je commence tout juste à prendre conscience de ce sentiment envers elle, je dois arrêter de vouloir me comporter comme une mère de substitution. Si il s'en rend compte, il risque de péter les plombs, lui qui ne s'est toujours pas remis de la mort de sa femme, il fait tout pour préserver son souvenir la garder parfaitement parfaite, même si je doute que cela l'aide dans son travail de deuil (si il existe).
J'étais justement en train de préparer mon cocktail perso contre la gueule de bois, un savant mélange d'herbes à infusions et de petits trucs secrets mélangés à du rhum, pour que ça puisse passer parce que sinon il le boirait jamais. Et puis tout à coup la petite est descendue en trombe pour sauter sur son père qui n'était vraiment pas du tout calmé. La pauvre enfant croyant avoir vu un monstre dans sa chambre, classique à cet âge, désirait juste que son père vienne avec elle pour le chasser. C'est mignon, je me rappelle quand à son age je voyais des monstres dans le noir de ma chambre. Je dormais avec deux autres apprenties Yiji et on se blottissaient les unes contre les autres pour passer la nuit à se raconter des histoires drôles pour se réconforter parce qu'on savait très bien qu'on ne pouvait pas compter sur notre propriétaire.
Je pensais que William se mettrait plus en colère que ça, mais au final il faisait plus penser à un enfant bougon qu'à un homme ne colère à cause de son mal de tête. Cela me fit même sourire, mais il me faut le cacher, cela ne ferait que mettre un peu plus d'huile sur le feu si il le voyait. " Viens chérie, on va chasser le monstre comme ça tu pourras jouer tranquillement dans ta chambre. " Bien entendu, le montre n'était rien d'autre qu'un jeu de lumière qui faisait apparaitre des formes farfelues sur le mur près de son lit. Une fois la frayeur levée, elle me fit un gros câlin après quoi je due encore rester quelques minutes pour jouer avec elle afin que le doute soit complètement levé. Une fois retournée dans le salon, je retrouve William, toujours assis sur son canapé. Je sais qu'il n'est pas au mieux de sa forme et qu'il est fâché, alors autant se dépêcher de lui amener son remède miracle et son petit déjeuner. Attrapant le tout, je le luis dépose sur la petite table basse toute cabossée sur laquelle il a l'habitude de poser ses pieds. Le verre à la main, je lui présente devant la figure, j'ai mis un peu plus de rhum que d'habitude, en espérant qu'il sera alléché par l'odeur et que du coup il s'y précipitera dessus sans faire attention au fait que ce soit son médicament. " Tout est réglé, pour ... le monstre. Vous avez besoin d'autre chose ? " Je marche un peu sur des oeufs là, je sais pas trop quoi dire parce que j'ai peur de faire une bêtise, si jamais il s'est calmé et que je relance toute sa colère pour qu'il la dirige finalement sur moi.